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Rebelles syriens: ”Les Chrétiens doivent soit se convertir, soit payer la jizya, soit mourir”
Le reporter Tim Marshall de Skynews a pu obtenir en décembre dernier d'interviewer des prisonniers islamistes dans une prison de l'état syrien. Décomplexés, ces combattants étrangers membres des nombreux régiments djihadistes (voir la liste) répondent au journaliste qui leur demande la place qu'ils réserveraient aux minorités.
La réponse ne souffre pas l'ambiguité, basée sur la sunna traditionelle qu'on trouve dans toutes les librairies musulmanes en France ou à l'Institut du Monde Arabe (voir scan d'un ouvrage de la bibliothèque de l'IMA):
" Ils doivent soit se convertir, soit payer la jizya [taxe islamique imposée aux Chrétiens et Juifs], ou s'ils refusent, mourir"
28/02/2013 | Lien permanent
22 villages chrétiens syriens attaqués par l'Etat Islamique : l'information occultée par la presse
Le 23 février, plus de 40 camionnettes de miliciens djihadistes du prétendu Etat islamique (EI) ont attaqué 22 villages chrétiens assyriens sur la rive est de la rivière Khabur, du gouvernorat de Hassaké, dans le nord-est du pays. Des centaines de chrétiens assyriens ont été pris en otage par les djihadistes et les églises incendiées ou endommagées. Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, confiait à l’agence Fides que « les terroristes ont attaqué les villages de Tel Tamar jusqu’à Tel Hormuz, où ils ont tout brûlé. (...) ils ont pris des dizaines d’otages, peut- être dans l’intention de les utiliser pour demander des rançons ou en vue d’un échange de prisonniers ». Il confirmait également que plus de 1.000 familles chrétiennes assyriennes et chaldéennes avaient pu fuir ces villages et trouver refuge, pour la plupart, à Hassaké. L’archimandrite Emanuel Youkhana, des chrétiens assyriens, précisait à l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) : « Les combats ont commencé à 4h du matin (heure syrienne)... ils ont profité de l’engagement militaire du PYD (Parti démocratique de l’union Kurde) sur d’autres fronts pour avancer. Particulièrement à la frontière irako-syrienne. C’est pourquoi il y a eu moins de résistance pour combattre les djihadistes. »
« Je tiens à dire clairement, a déclaré Mgr Hindo le 24 février par l’intermédiaire de Fides, que nous avons la sensation d’avoir été abandonnés entre les mains de ceux du prétendu Etat islamique. Hier, les bombardiers américains ont survolé plusieurs fois la zone mais ne sont pas intervenus. Nous avons cent familles assyriennes qui ont trouvé refuge à Hassaké mais elles n’ont reçu aucune aide de la part du Croissant Rouge et des organismes gouvernementaux syriens d’assistance peut-être parce qu’elles sont chrétiennes. L’organisme chargé des réfugiés de l’ONU est lui aussi aux abonnés absents ».
Le 27 février, le nombre des chrétiens pris en otage et déportés par les djihadistes dans leurs places fortes a dépassé les 300. « Si les premières informations faisaient état de 90 otages, indiquait l’archevêque syro-catholique, maintenant, nous sommes en mesure de dire qu’ils sont environ 350 entre les mains des djihadistes », après vérifications et informations auprès des exilés. Parmi les prisonniers, se trouveraient également 40 miliciens kurdes et des miliciens as- syriens appartenant à la brigade d’autoprotection Sutoro.
Le dimanche 1er mars, 19 chrétiens assyriens, habitants du village de Tel Goran, ont été relâchés par les djihadistes contre rançon. Parmi eux se trouvent deux femmes, dont l’une enceinte a dû laisser sa fille de 6 ans aux mains des djihadistes. « Il s’agit d’un petit groupe, si on le compare aux centaines de chrétiens encore prisonniers du prétendu Etat islamique mais les négociations se poursuivent afin de libérer égale- ment les autres et nous espérons que cela sera possible », déclarait Mgr Hindo. Entre temps, les milices kurdes et l’armée syrienne ont repris le contrôle de secteurs de la zone proche de Quamishli mais n’ont pas encore tenté de re- prendre les villages assyriens de la vallée de la rivière Khabur. « Depuis le début de l’offensive djiha- diste sur ces villages, soulignait alors l’archevêque, les incursions aériennes de la coalition inter- nationale contre les positions de l’Etat islamique ont étrangement été suspendues ».
15/03/2015 | Lien permanent
L'Etat Islamique décapite 4 enfants Chrétiens refusant de se convertir
Lu dans 20 Minutes du 8 décembre:
"Des membres de l'Etat islamique ont décapité quatre enfants en Irak. Ils avaient refusé de se convertir à l'islam. Le drame s'est déroulé près de Mossoul, dans une enclave chrétienne récemment passée aux mains des djihadistes. Le pasteur britannique Andrew White, surnommé «le vicaire de Bagdad», est l'un des rares leaders chrétiens se trouvant encore en Irak. L'archevêque de Canterbury lui a d'ailleurs demandé de quitter le pays le plus rapidement possible.
White raconte au site Orthodox Christian Network que les membres de l'Etat islamique ont récemment débarqué dans la plaine de Ninive et qu'ils ont menacé de mort les chrétiens s'ils ne se convertissaient pas à l'islam. Cannon White se souvient que des djihadistes se sont dirigés vers un homme et qu'ils lui ont dit: «Soit tu te convertis à l'islam, soit nous tuons tous tes enfants». Il s'est alors exécuté et à prononcé les mots que les militants voulaient entendre. «Il était désespéré. Il m'a appelé et m'a demandé si Jésus l'aimerait encore malgré ce qu'il avait fait. Je lui ai répondu que oui», raconte le pasteur. Lire la suite
09/12/2014 | Lien permanent
”Un génocide programmé pour vider le Moyen-Orient de ses chrétiens” Mgr Raphaël Minassian
Mgr Raphaël Minassian est l'archevêque des arméniens catholiques. Il a longtemps officié au Liban pendant la guerre civile.
23/04/2015 | Lien permanent
Fréjus et Cogolin étaient des bases de pirates andalous pour asservir les chrétiens et les déporter à Cordoue
La "tolérante" Andalousie musulmane avait besoin d'esclaves, et c'est sur les côtes de Provence, notamment à Cogolin et Fréjus que ses pirates s'établirent pour lancer leurs razzias contre des populations déportées ensuite à Al Andalus.
Extrait du livre L'Espagne Musulmane d'André Clos, Tempus-Perrin, 1999, page 125 :
15/04/2015 | Lien permanent
L'EIIL se contente d'appliquer le ”Pacte du Calife Omar” concernant les Chrétiens
Les islamistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL) ne sont pas des fous, ils ne dévoient pas la doctrine de l'islam. Le deuxième calife de l'islam Omar ibn al-Khattab (634-644) est considéré à l'instar des quatre premiers califes comme "Bien guidé par Dieu" (rashîdun). A ce titre, les musulmans pieux veulent retrouver cet âge d'or où la Loi islamique était appliquée dans son intégralité. Le calife Omar est celui qui se lança à la conquête des terres chrétiennes byzantines, Damas (635), Yarmouk (636), Babylone d'Egypte (641) et Alexandrie (642), avec la force de l'institution d'un djihad canonisé et sacralisé. Selon les universitaires Janine et Dominique Sourdel, auteurs de l'indispensable Dictionnaire historique de l'islam (PUF, 2004) "L'oeuvre accomplie sous le califat de Omar et en partie selon ses instructions était donc considérable : à sa mort la Syrie, la Mésopotamie, l'Iran occidental et l'Egypte étaient devenus terres islamiques", page 829.
Le Pacte d'Omar est un texte attribué soit au deuxième calife Omar ibn al-Khattab, soit au huitième calife Omar II Abd'el Aziz (717-720), le débat entre historiens et savants de l'islam n'est pas tranché. Il édicte les règles auxquelles doivent se soumettre les chrétiens en Terre d'islam (Dar al islam). Il s'agit de la fameuse Dhimma. nous le reproduisons en intégralité. (cliquer sur Lire la suite)
« Nous ne construirons pas dans nos cités ou dans leurs environs ni monastère, église, ermitage ou cellule de moine. Nous ne réparerons pas, de jour comme de nuit, ce qui est tombé en ruine ou ce qui se trouve dans un quartier musulman
Nous maintiendrons nos portes grandes ouvertes pour les passants et les voyageurs. Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui s’arrêterait chez nous.
Nous n’abriterons aucun espion dans nos églises ni dans nos demeures, ni ne les cacherons aux musulmans.
Nous n’enseignerons pas le Coran à nos enfants.
Nous n’organiserons pas de cérémonie publique. Nous ne ferons pas de prosélytisme. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam s’il le désire.
Nous montrerons de la déférence envers les musulmans et nous leur céderons la place quand ils désirent s’asseoir.
Nous n’essayerons pas de ressembler aux musulmans de quelque matière que ce soit.
Nous ne chevaucherons pas sur des selles.
Nous ne porterons pas d’épée ou n’importe quelle autre arme, ni ne les transporterons.
Nous ne vendrons pas de porc.
Nous couperons nos mèches de cheveux.
Nous ne montrerons pas nos croix ou nos livres dans les rues empruntées par les musulmans ou sur les marchés. Nous ne ferons sonner nos cloches que dans nos églises et très discrètement. Nous n’élèverons pas la voix en récitant nos prières, ni en présence d’un musulman. Nous n’élèverons pas non plus nos voix pendant les processions funéraires.
Nous ne construirons pas nos maisons encore plus haut que les leurs.
Quiconque frappe délibérément un musulman perd la protection de ce pacte. »