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22/07/2014

L'EIIL se contente d'appliquer le "Pacte du Calife Omar" concernant les Chrétiens

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Les islamistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL) ne sont pas des fous, ils ne dévoient pas la doctrine de l'islam. Le deuxième calife de l'islam Omar ibn al-Khattab (634-644) est considéré à l'instar des quatre premiers califes comme "Bien guidé par Dieu" (rashîdun). A ce titre, les musulmans pieux veulent retrouver cet âge d'or où la Loi islamique était appliquée dans son intégralité. Le calife Omar est celui qui se lança à la conquête des terres chrétiennes byzantines, Damas (635), Yarmouk (636), Babylone d'Egypte (641) et Alexandrie (642), avec la force de l'institution d'un djihad canonisé et  sacralisé. Selon les universitaires Janine et Dominique Sourdel, auteurs de l'indispensable Dictionnaire historique de l'islam (PUF, 2004) "L'oeuvre accomplie sous le califat de Omar et en partie selon ses instructions était donc considérable : à sa mort la Syrie, la Mésopotamie, l'Iran occidental et l'Egypte étaient devenus terres islamiques", page 829.

Le Pacte d'Omar est un texte attribué soit au deuxième calife Omar ibn al-Khattab, soit au huitième calife Omar II Abd'el Aziz (717-720), le débat entre historiens et savants de l'islam n'est pas tranché. Il édicte les règles auxquelles doivent se soumettre les chrétiens en Terre d'islam (Dar al islam). Il s'agit de la fameuse Dhimma. nous le reproduisons en intégralité. (cliquer sur Lire la suite)

« Nous ne construirons pas dans nos cités ou dans leurs environs ni monastère, église, ermitage ou cellule de moine. Nous ne réparerons pas, de jour comme de nuit, ce qui est tombé en ruine ou ce qui se trouve dans un quartier musulman


 Nous maintiendrons nos portes grandes ouvertes pour les passants et les voyageurs. Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui s’arrêterait chez nous.

 Nous n’abriterons aucun espion dans nos églises ni dans nos demeures, ni ne les cacherons aux musulmans.

 Nous n’enseignerons pas le Coran à nos enfants.

 Nous n’organiserons pas de cérémonie publique. Nous ne ferons pas de prosélytisme. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam s’il le désire.

 Nous montrerons de la déférence envers les musulmans et nous leur céderons la place quand ils désirent s’asseoir.

 Nous n’essayerons pas de ressembler aux musulmans de quelque matière que ce soit.

 Nous ne chevaucherons pas sur des selles.

 Nous ne porterons pas d’épée ou n’importe quelle autre arme, ni ne les transporterons.

 Nous ne vendrons pas de porc.

 Nous couperons nos mèches de cheveux.

 Nous ne montrerons pas nos croix ou nos livres dans les rues empruntées par les musulmans ou sur les marchés. Nous ne ferons sonner nos cloches que dans nos églises et très discrètement. Nous n’élèverons pas la voix en récitant nos prières, ni en présence d’un musulman. Nous n’élèverons pas non plus nos voix pendant les processions funéraires.

 Nous ne construirons pas nos maisons encore plus haut que les leurs.

 Quiconque frappe délibérément un musulman perd la protection de ce pacte. »

Dans l'ouvrage Les Statuts gouvernementaux du juriste sunnite El-Mawerdi (972-1058) dont la traduction française est à la bibliothèque  de l'Institut du Monde Arabe, l'ouvrage étant une référence, on lit : "ils ne peuvent élever en pays d'islam de nouvelles synagogues ou églises, qui sont, le cas échéant démolies à leur détriment" page 308, édité par les Editions du patrimoine Arabe et Islamique...non par d'obscurs extrémistes minoritaires.

La rupture du pacte a pour conséquence l'extermination des Chrétiens, la loi islamique est très claire: conversion, impôt islamique et statut de dhimmi, ou la mort. Voir  le contenu des ouvrages de charia basés sur les paroles de Mahomet vendus dans les supermarchés français…et présents à L'Institut du Monde Arabe ! Voir notre documentaire à l'IMA :

 

La Risâla (L'Epître), d’Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî, est l’épître de référence chez les sunnites de rite malékite. Le rite malékite est officiel au Maroc et en Algérie, majoritaire en Tunisie et au Sénégal. Voir à ce titre la présentation de Al-Qayrawânî par le Ministère des Habous et des Affaires Islamiques marocain. Le rite  malékite a été choisi par l’Institut de théologie de la Grande Mosquée de Paris, et les milliers de pratiquants en France, issus du Maghreb, suivent les prescriptions des « Savants » de cette école juridique.

  Considéré comme « L’Islam du juste milieu » le malékisme, pratiqué intégralement, est aussi dangereux que le Wahhabisme saoudien.

  Concernant le jîhâd voici la photo du chapitre 30, page 85, issu de l’exemplaire de l’Institut du Monde Arabe édité par l’Office des Publications Universitaires, Alger (code bibliothèque 244.221 IBN A).

 Si les "infidèles" refusent l' "invitation" (le fameux appel) à embrasser l'islam, ou le statut de dhimmi, ils doivent être combattus par les armes :

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