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Grand meeting islamiste à Amiens samedi

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   L'Association des Musulmans de Picardie (AMP), membre de l'UOIF, branche française informelle des Frères musulmans, organise une « Rencontre des musulmans de Picardie et de Champagne Ardenne » le samedi 18 octobre au Mégacité d'Amiens, qui est le centre d'exposition et de congrès de la ville.

 

Voici la liste non exhaustive  des conférenciers annoncés :

 

-         Tariq Ramadan qu'on ne présente plus, admirateur de Yussuf Al-Qaradawi, juriste sunnite ouvertement favorable au meurtre des apostats, des homosexuels et complaisant avec les violeurs des occidentales "provocatrices" , comprendre en maillot de bain. Tariq Ramadan "éprouve un profond respect" pour l'homme affirma-t-il tranquillement à un journaliste.

 

-         Ahmed Jaballah, directeur des études pour les écoles d'imams de l'UOIF, se prononçant pour des « sanctions judiciaires» contre les individus abjurant  l'islam car « l'apostasie est totalement prohibée[1] » enseigne-t-il...soit implicitement  la condamnation à mort pour les déserteurs de l'islamisme comme le prévoit  la Tradition sunnite.

-         Abdallah Ben Mansour, fondateur historique de l’UOIF, proche du parti En Nahda tunisien, branche des Frères musulmans dans ce pays.

-         Hassan Iquioussen, connu pour avoir faire parlé de lui dans la presse, suite aux révélations des contenus de ses conférences où il encense le Hamas. Dans une de ses conférences intitulé « La Palestine, histoire d’une injustice », il dresse un portrait haineux et nauséabond des Juifs rapportait en octobre 2004 Le Figaro :

 

           « (...) les juifs, «ingrats», «avares», des gens qui vivent «entre eux, dans des ghettos car ils ne veulent pas se mélanger aux autres qu'ils considèrent comme des esclaves». S'ensuit une litanie d'accusations, liées à des épisodes du Coran : les Juifs «ont toujours méprisé les êtres humains» et «n'ont aucun scrupule à tuer des prophètes». Le prédicateur raconte notamment comment une juive a tenté d'empoisonner le prophète pour vérifier s'il était vraiment l'envoyé de Dieu. Mahomet survécut et pourtant, «elle ne s'est pas convertie. Voyez l'entêtement». Les Juifs «ne respectent rien», poursuit-il. Ils sont «le top de la trahison et de la félonie». Depuis ce temps, «les Juifs ne cesseront de comploter contre l'islam et les musulmans». […] Seuls les vrais musulmans, les «martyrs», «moudjahidins» défendent, à l'entendre, les Palestiniens. Ces croyants ont créé le Hamas, qui signifie, selon Iquioussen, «ferveur, entrain, la pêche. Ces sont des gens qui vont jusqu'au bout. La branche armée travaille très bien. Elle fait du bon boulot».

                                

 

Cité in Les juifs ne cessent de comploter contre l'islam, Cécilia Gabizon, Le Figaro, 28 octobre 2004.

 

Pour Iquioussen c’est très simple, «Israël est un État qui n'a pas lieu d'être

 

Ce qui n’aurait pas lieu d’être en France, c’est un tel rassemblement en Picardie.

                                 

 

Joachim Véliocas, octobre 2007.



[1] Tiré du texte de Jaballah “Nos religions et leurs interdits le cas de la religion musulmane“ où l’on trouve les extraits “La transgression de l'illicite entraîne pour son acteur, s'il n'a pas fait acte de repentir sincère, la colère divine mais aussi la sanction judiciaire” et “L'apostasie est totalement prohíbe”.

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12/10/2008 | Lien permanent

Minarets: Sami Aldeeb VS Tariq Ramadan

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  Débat très interessant aujourd'hui entre Tariq Ramadan qu'on ne présente plus et Sami Aldeeb, universitaire palestinnien spécialiste du droit musulman, directeur du Centre de droit arabe et musulman. Sami Aldeeb est professeur invité dans de nombreuses universités européennes. Nos lecteurs savent qu'il a été signataire de la lettre ouverte aux autorités italiennes concernant la conquête de Rome évoquée au dernier congrès de l'UOIF. 

(écouter la version audio)

Le journaliste de la RSR:  Sami Aldeeb vous étiez favorable à cette initiative contre les minarets, aujourd'hui victoire pour vous ?

Sami Aldeeb: " non c'est victoire pour la paix confessionelle dans ce pays, les minarets ne sont pas du tout nécessaire pour la liberté de culte. La preuve, Al-Aqsa, la belle mosquée de Jérusalem, troisième lieu saint de l'islam n'a pas de minarets, et pourtant  on y prie. Donc les minarets sont quelque chose de tout à fait superflu, provocateur, comme on l'a vu avec [le minaret de] Wangen, 70 recours, 4 ans de procédure, et en plus un drapeau des Loups Gris devant la mosquée, qui est quand même un mouvement terroriste turc, et la police n'arrive pas à enlever ce drapeau !"

Le journaliste: Sami Aldeeb, vous dîtes que c'est bon pour la paix confessionelle, ce n'est pas ce qu'on entend depuis deux heures là, c'est tout le contraire !

Sami Aldeeb: "Alors ils se trompent de language, je pense que les politiciens qui ont combattu cette initative doivent revoir leur raisonnement. Il est construit sur une erreur, une faute. Ils ont prétendu qu'interdire les minarets violait la liberté religieuse, ce n'est pas du tout le cas. Les musulmans pratiquent librement leur religion en Suisse, leurs lieux de culte n'ont jamais été attaqués. Ils ont plus de 160 lieux de culte !"

Le journaliste : "Binaire et dogmatique, voilà ce que dit Tariq Ramadan. Sami Aldeeb, la réciprocité on en a souvent parlé dans cette votation. Est-ce que les Chrétiens on du souci à se faire dans les pays musulmans ?

" Ecoutez, les Chrétiens portent la croix de l'islam depuis 16 siècles, ce n'est pas d'aujourd'hui. Je vous rappelle, depuis plus de 4 ans  en Egypte il y a des attaques chaque semaine contre les lieux de culte, je vous rappelle que l'Arabie séoudite depuis 16 siècles interdit toute liberté religieuse sur son territoire, ils n'ont pas attendu cette initiative pour le faire. Je pense que ça doit plutôt les faire raisonner, eux veulent des droits, ils doivent également accorder des droits aux autres"

Le journaliste de RSR:  L'imâm de Fribourg aurait tenu des propos anti-occidentaux, anti-chrétiens, cette initiative interdisant les minarets ne règle absolument rien concernant la formation des imâms

Sami-Aldeeb: " Ecoutez les minarets c'était une question, vous ne pouvez pas l'éluder. Ces questions sont liées et vous ne devez pas exclure les minarets. Je suis évidemment pour la formation des imâms, contrairement à l'UDC. Moi je dis qu'on ne peut pas laisser la communauté musulmane sans imâms. Ils ont le droit à la liberté religieuse, et le droit d'avoire des imâms mais des imâms qui connaissent les normes suisses, qui respectent les normes suisses, et qui ne viennent pas  avec les normes de l'Arabie Séoudite ou de l'Egypte"

" toutes les questions sur l'islam doivent être posées aujourd'hui. Par exemple est-ce que quelqu'un a le droit de changer de religion en islam ? Est-ce qu'une femme musulmane a le droit d'épouser un non-musulman ou pas ? La burqa doit être interdite non pas au nom de la religion, mais au nom de la sécurité nationale !"

Le journaliste: Tariq Ramadan vous voyez l'opposition continue, peut-être une réaction à ce que vient de dire monsieur Sami-Aldeeb ? Il faut aller plus loin encore ?

Tariq Ramadan: "le problème que j'ai avec Sami Aldeeb c'est qu'il y a une confusion de tous les ordres et une importation de problèmes. etc.(...)  Le gouvernement ne doit pas contrôler la formation des imâms(...) Monsieur Aldeeb au nom de l'état de droit veut entrer, pénétrer dans les références des différentes religions pour dire ce qui est vrai et ce qui est faux, il outre-passe le droit des sociétés laïques où l'état n'a pas à entrer dans les pratiques personnelles"

Selon Tariq Ramadan, condamner les peines canoniques islamiques condamnant à mort l'apostat, la femme adultère, le blasphémateur, l'homosexuel, n'est pas recevable dans les sociétés laïques car ces normes sont fixées par une religion, et que l'état n'a pas à s'en mêler ! Ebourrifant quand il s'agit de normes criminelles.

Comme si le totalitarisme islamique n'était pas une idéologie politique dont chaque société a le devoir impérieux de se protéger...

Joachim Véliocas.Observatoire de l'islamisation, 29.11.2009

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29/11/2009 | Lien permanent

”Qatar: cet ami qui nous veut du mal”, le livre qui dérange UMP et PS (actualisé)

 "Toute la gauche est passée au Qatar, toute la droite est passée au Qatar. Najat Vallaut-Belkacem pendant la campagne présidentielle (...) Le Qatar est le forum de la politique française (...) Doha a remplacé la Mamounia du Maroc (...) il y a un million de travailleurs qui ont le statut d'esclaves au Qatar" Jean-Marie Bourget - RFI

 

419qDXMElaL._SL500_AA300_.jpgMarianne livre cette semaine les bonnes feuilles de l'enquête de deux journalistes chevronnés, Nicolas Beau (Libération, Le Monde, Canard enchaîné..) spécialiste du monde arabe et Jacques-Marie Bourget (L'Express, France-Inter). On ne saurait mettre sur le compte de fantasmes d'extrèmistes de droite leur analyse sans complaisance du Qatar, qui finance via son fond Qatar Charity les mosquées de l'UOIF, fédération réunissant 400 mosquées dans l'hexagone, dont la tendance est qualifiée d'"ultra-intégriste" par les auteurs.

L'intérêt du livre est de ne pas édulcorer la réalité: l'islam professé et diffusé par le Qatar est bien wahhabitte, anti-démocratique et djihado-compatible. Son cheikh VRP vedette Al-Qaradawi qui parraine par exemple la mosquée de Mulhouse, conférencier vedette des congrès de l'UOIF depuis 20 ans, n'a vu sa présence tolérée sur notre sol que par la lâcheté du gouvernement français. Sarkozy ne se résolu à l'empêcher de venir en mars 2012 que suite au "buzz" médiatique déclenché par l'Observatoire de l'islamisation ayant abouti à l'interdiction de séjour de six prédicateurs extrémistes invités, en pleine affaire Merah et à un mois des élections. A Matignon, on nous confia que Qaradawi était acceuilli pour des raisons économiques, qu'il enseignât de tuer pêle-mêle apostats, juifs et homosexuels n'était pas bloquant aux dires d'un collaborateur de Fillon...

On comprend mieux à la lecture du livre pourquoi Nicolas Sarkozy a fait entrer l'UOIF dans le Conseil Français du Culte Musulman, pourquoi il appuya l'ouverture d'un lycée UOIF à Décines contre l'avis du recteur d'académie Morvan, pourquoi les maires UMP favorisent matériellement l'UOIF, pourquoi nombre d'islamistes wahhabittes ont obtenu si facilement des visas pour venir prêcher chez nous...

Côté PS, les auteurs ne manquent pas de rappeler que Jean-Marc Ayrault laisse faire à Nantes:

"Les missionnaires de Doha ont déjà un pied dans le fief d'Ayrault. Toujours par le canal de Qatar Charity, un homme d'affaire qatari a aidé, début 2012, l'Association islamique de l'ouest de la France (AIEF), proche là encore de l'UOIF, à financer la construction de la mosquée As-Salam de Nantes; du bel ouvrage avec un minaret de 17 m de haut et un dôme qui change de couleur au gré de la lumière (...) Le 17 novembre 2012, le maire de la ville et successeur de Jean-Marc Ayrault participe à l'inauguration de ce temple qatari. Le président de l'Union des organisations islamiques de France, ahmed Jaballah, est bien sûr présent, ainsi que le consul du Qatar"

Les deux auteurs, de gauche, préservent cependant le Premier ministre en "oubliant" de préciser qu'en 2009, alors maire, il fit voter par son conseil municipal une subvention de 200.000 euros pour le volet culturel de la mosquée. Un scandale républicain qui suffirait à justifier son renvoi de Matignon...

Observatoire de l'islamisation- mai 2013

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12/05/2013 | Lien permanent

Djihâd à tous les étals au Rassemblement des Musulmans 2014 de l'UOIF- Reportage.

Notre reportage au plus grand salon islamique d'Europe.

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Observatoire de l'islamisation-

Le Bourget. Samedi 19 avril 2014.

Joachim Véliocas.

 

Le Rassemblement Annuel des Musulmans de France (RAMF) ouvre ses portes au parc des expositions du Bourget du 18 au 21 avril pour sa 31ème édition. L'évènement est organisé par l'Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), très proche des Frères Musulmans, dont les responsables internationaux sont tous venus lors des éditions précédentes. L'édition 2012 avait été médiatisée suite à l'interdiction de séjour de  six conférenciers étrangers, connus pour enseigner les peines physiques légales (hûdud) de la Sharia, comme le meurtre des apostats ou des homosexuels, la conquête de l'Europe et la suprématie islamique.

 

A l'origine de la polémique en 2012, je suis revenu voir si le "ménage" avait été fait sur les marqueurs de radicalisme présents dans l'exposition, comme les livres appelant à "exterminer les polythéistes" et à " se doter de tous les armements militaires pour être en mesure d'assurer la suprématie d'Allah sur terre" (voir plus bas). Un responsable de l'UOIF muni d'un badge "organisation" que je tente d'alerter en multipliant les exemples de livres sulfureux trouvés, dont celui de Yussuf al Qaradawi qui enseigne de tuer les homosexuels, me lâche : "on ne censure pas ici". Dont acte. J'ai droit au sempiternel "il faut replacer ces peines dans leur contexte historique". La pirouette classique, sauf qu'il ne s'agit pas de livres d'histoire, mais de jurisprudence islamique sur laquelle se basent les croyants pour guider leurs actions.

 

Arrivé dans le hall principal des conférences à 10h45, je m'installe tranquillement. Un membre de l'organisation vient vers moi et me demande d'abord si je comprend l'arabe, car apparemment c'est la première langue officielle ici. Lui signifiant que non, il me dit "vous n'avez pas le droit de vous asseoir ici, c'est pour les femmes", alors que plusieurs couples mixtes sont déjà assis. Je ne cherche pas à comprendre et m'assois sur la droite. Le caméraman de l'organisation perché sur sur un échafaudage arbore un ballon jaune avec le nouveau signe de ralliement des Frères Musulmans, la main au pouce replié devenu le symbole international du soutien au président égyptien déchu Mohammed Morsi. Le Rabaa qui signifie quatre ou quatrième en arabe a été adopté car il symbolise le quatrième président de l'Egypte contemporaine, même si Morsi a été élu à la suite de fraudes électorales , et qu'il n'a respecté aucune de ses promesses, notamment en changeant la constitution afin d'islamiser totalement le droit. Qu'une des premières actions de Morsi fût de demander aux Etats-Unis la libération du cerveau des premiers attentats du World Trade Center (1993),le cheikh borgne Omar Abdel Rahman, doit certainement être l'illustration de sa modération islamique, et de sa "starification" au RAMF.

 

Le premier orateur est l'imâm de la mosquée Addawa' de Paris, Larbi Kechat. Il commence évidemment sa conférence en arabe, puis se met à parler français. Ennuyeux enfilage de perles. Je m'en vais.

 

Dans le hall des boutiques, les stands des principales librairies musulmanes de Paris se suivent et se ressemblent. Pour être déjà allé dans ces librairies rue Jean-Pierre Timbaud ou à Menilmontant, je sais très bien le type de littérature que je vais trouver. Le salafisme, qu'il soit "réformiste" comme celui des Frères Musulmans, ou traditionnel comme dans les royaumes et émirats de la Péninsule Arabe, a pris le leadership de l'islam mondial. Il est donc tout à fait naturel que les livres de ces deux mouvances très cousines, même si concurrentes, représentent les meilleures ventes et soient mis en avant sur les étals.

 

Il serait fastidieux d'énumérer et de citer tous ces ouvrages maintenant traduits en Français avec numéro ISBN, nous allons nous arrêter sur les incontournables présents dans toutes les librairies musulmanes du RAMF 2014.  

 

1- La Voie du Musulman, Abû Bakr A-Jazâ'irî,  éditions Maison d'Entour, 2006 et 2011 (présent sur les stands des librairies  "Sana" ; "Maison ennour" ; "Essalam" et "IqraShop" du RAMF2014 ) :

 

Né en 1921 en Algérie, A-Jazâ'irî est connu pour avoir enseigné dans la prestigieuse université islamique de Médine Dar al-Hadith. Très actif dans la diffusion de l'islam dans le monde, il a participé à de nombreux congrès comme le congrès juridique de Riyad réunissant les "savants' musulmans qui font autorité. Nous précisons cela pour noter qu'il n'est pas un marginal de l'islam orthodoxe.

 

Voici le contenu de La Voie du Musulman  dans son édition 2011 achetée au stand de Essalam (librairie rue Ménilmontant à Paris) :

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Dans l'édition 2006 achetée au stand Sana (une librairie de la rue Jean-Pierre Timbaud à Paris) : 

"Toute sorte de jihad tend à proscrire toute autre adoration que celle de Dieu, l'Unique" (…)

"Le mérite du jihad et de la mort en martyr pour la Cause de dieu est exprimée en termes nets dans les annonces véridiques divines et dans les hadith authentiques du Prophète (S.B sur lui) qui font du jihad l'oeuvre la plus méritoire et l'acte de dévotion le plus distingué"

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Le djihad peut être certes défensif, mais aussi offensif : 

"L'art de la guerre, non seulement en vue de repousser les éventuels assauts de leurs ennemis, mais aussi pour être en mesure d'assurer la suprématie de la parole de Dieu" page 628 de l'édition 2011.

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Autre traduction du même passage dans l'édition 2006 aussi édité chez Ennour acheté sur le stand de Sana : "se doter de toutes sortes d'armements et de se perfectionner dans l'art militaire, non seulement défensif, mais aussi offensif (…)"

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"L'extermination des polythéistes" , leur Europe ne prend assurément pas ses racines à Athènes et Rome :

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 Les Chrétiens peuvent être légalement discriminés (édition 2011) :

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…voire tués si ils sont d'origine musulmane puis convertis au christianisme :

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Autre livre trouvé sur le stand de la librairie "Islam Avenue" sied au 108 de la rue Jean-Pierre Timbaud :

"Le Wajiz ou Sommaire de la jurisprudence à la lumière de la sounna et du coran", de Abdeladhim Ibn Badaoui, éditions International Islamic Pulishing House, 2011.

"Partez à la conquête pour la cause d'Allah ! Combattez ceux qui nient Allah (…) s'ils refusent de se convertir  et refusent de payer le tribut, déclare leur la guerre"

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Autre ouvrage largement achalandé sur les stands de IqraShop, Tabari, Sana :

 "Boulough Al-Marâm" signifiant "La Réalisation du But". Son auteur, ibn Hajar Al-Asqualani (1372- 1448), connu sous la contraction de Ibn Hajar, est une sommité historique pour les musulmans étant donné la fonction qu'il occupait de son vivant : Qâdi Principal d'Egypte nommé par les derniers sultans Mamelouk , fonction qu'il présida 21 ans. Ses funérailles ont d'après les historiens de l'époque rassemblées cinquante mille personnes, dont le sultan et le calife de l'époque al-Mustakfi II .

1053-2279-thickbox.jpgL'ouvrage, une référence, est édité depuis 1999 en langue française par la maison d'édition Dar Ous Salam, basée en Arabie Saoudite qui a pour principaux centres de diffusion le Pakistan et le Royaume Uni

Manuel dont la version arabe-français comporte 600 pages, sa fonction est de classer en chapitres appelés "Livres" les Hadith formant la deuxième source de jurisprudence islamique après le Coran, correspondant aux propos de Mahomet rapportés par ses compagnons. Nous n'allons pas vous exposer les fastidieuses parties sur les purifications avant la prière, ou les indications sur le Hajj, le pèlerinage à la Mecque, mais nous pencher sur le droit pénal avec ses châtiments physiques et le gros chapitre sur le Djihad montrant qu'il est sans équivoque un devoir pour étendre l'islamisme dans le monde entier, et non une seule guerre défensive. Le champ lexical du "Livre du Jihad" est clair : "propagation" ; "attaque"; "faire triompher l'islam"; "conquête"; "expédition". Les femmes issues du butin de guerre peuvent être violées, même si elles sont mariées, et être licitement réduites en esclavage. Mahomet y est décrit installant des catapultes pour prendre d'assaut la ville de Tâ'if, Ibn Hajar expliquant que femmes et enfants peuvent être légalement tués dans ce type de "conquête" provoquant des victimes collatérales inévitables…

Page 467 Ibn Hajar explique : "

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22/04/2014 | Lien permanent

Le président de l’OCI accueille « fraternellement » des représentants du Hamas et du Fatah

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 Ou comment il devient impossible de nier les relations entre islam officiel et terrorisme…qu’en pense la sénégalaise de cœur Rama Yade ?
                                  
08/06/2008_Dakar - Des émissiaires du Fatah et du Hamas, en rupture depuis 2007, se sont retrouvés samedi à Dakar et ont engagé un "processus de dialogue fraternel". Cette première rencontre est le résultat d'une médiation du président sénégalais Abdoulaye Wade.

    Sa tenue a été annoncée par le ministère sénégalais des Affaires étrangères. Elle s'est déroulée à l'initiative du chef de l'Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, qui est également président en exercice de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).

  Les émissaires palestiniens ont eu à Dakar un "dialogue direct et fraternel" dans "une atmosphère de confiance et de respect mutuel qui leur a permis de se retrouver autour des intérêts fondamentaux du peuple palestinien", déclare le communiqué. Selon la même source, M. Wade doit reprendre contact "avec les leaders des deux mouvements pour les prochaines rencontres", dont le calendrier n'a pas été précisé.

   L'annonce du Sénégal intervient après l'offre de dialogue du président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas acceptée jeudi par le Hamas, organisation qui contrôle la bande de Gaza.
                                                         

    Pour ceux qui douteraient encore de la nature terroriste du Hamas, qui ne se contente pas de revendiquer la Palestine mais bien toute la « Terre de guerre » (Dar al- Harb, constituant tout l’espace hors du Dar-al Islam), Amérique et Europe incluses (voir l'annonce de la conquête de Rome par un député du Hamas), il faut lire le livre d’entretien du journaliste Aaron Klein, issu de ses longues discussions avec les principaux responsables du Hamas et du Fatah.

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    Dans « Schmoozing with Terrorists » (WND Books) seulement disponible en langue anglaise, le chef du bureau de Jerusalem du World Net Daily livre toutes les intentions profondes des « résistants palestiniens » : un commandant-adjoint de la brigade des martyrs d’al-Aqsa du Fatah, Nasser Abu  Azziz,  explique à Aaron Klein que, quand la loi de la Charia sera imposée aux pays occidentaux «  ces malades (les homosexuels) seront traités d’une façon très dure » précisant que la gouvernance islamique « supprimera des maladies sociales et physiques comme l’homosexualité »…des camps de concentrations pour les homosexuels,  qu’en pense le président du Sénégal ?

                            

   Le fait que les femmes occidentales ne se conforment pas aux normes d’habillement islamiques provoquera des réactions sévères comprenant si nécessaire, la torture. Sheik Hamad, un clerc du Hamas, dit que les femmes qui refusent de se couvrir d’une façon conforme aux valeurs islamiques seront punies d’emprisonnement, de fouet et de lapidation. Et nous ne parlons pas seulement de Madonna : d’après les normes décrites par les interviewés, même la juge de la Cour suprême de justice, Ruth Bader Ginsburg, qui porte une longue robe, serait une  cible de jets de pierres : elle ne se couvre pas la tête. Qu’en pense l’UOIF (procédant des Frères musulmans comme le Hamas) qui pleura la mort de Cheik Yassine, intégrée au CFCM sans que les journalistes ne s’en offusquent ? La priorité sur le sol national pour la presse française, c’est le combat contre les Identitaires…attention, la fête du cochon-ô combien subversive- samedi prochain, est à surveiller chers pigistes du JDD.

                          

   Interrogé sur la source du terrorisme palestinien arabe, Abu Ayman, le commandant du Djihad islamique à Jenin, insiste sur le fait que le seul moteur de ces actions réside dans l’Amour d’Allah. Lorsque le journaliste lui demande si la misère et le désespoir jouent un rôle dans le passage à l’acte des « martyrs », celui-ci se sentant offensé rétorque : « propagande israélienne ». Propagande de la gauche française pourrait-on rajouter.

                                                        

  Concernant l’inculture crasse des chefs du Hamas, relevons cette perle : le juge suprême palestinien Cheik Taysir Tamimi, théologien éminent respecté par les sunnites du monde entier, explique que « il n’y a aucune connexion historique juive quelconque avec le mont du Temple ou Jérusalem » et que « les juifs sont arrivés dans la zone (du Temple) en 1967 et pas avant ». La réaction de Tamimi à l’énumération par Klein de découvertes archéologiques et de liens historiques a été de dire «  ces choses archéologiques que vous citez sont des mensonges ». Ce à quoi Nasser Abu Azziz (cité plus  haut) rétorque, en moins class, « On en a marre de ces stupidités merdiques sur le mont du Temple »

                                            

Le reste du livre, ostracisé par la presse française, est à l’avenant…Comment dialoguer avec de tels malades mentaux ?

                     

   Sans taire les exactions ayant émaillés la reconquête d’Israël par les juifs, force est de reconnaître que, outre la légitimité incontestable de la revendication de leur terre promise, aujourd'hui, les occidentaux se doivent d’être solidaires avec Israël. Car, si la priorité du Hamas et du Hezbollah est la conquête d’Israël, leur agenda place clairement l’Europe et l’Amérique en deuxième ligne de leur expansionnisme, trait de caractère consubstantiel à la doctrine islamique.

                              

   Déjà, des embryons du Hezbollah sont présents jusqu’en Argentine, le Paraguay devient un refuge d'Al-Qaida et les Frères musulmans (d’où émane le Hamas) ouvrent via l’UOIF des mosquées cathédrales dans toute la France.

                                  

   La posture pro-palestienne de nombreux militants nationaux français est dépassée, même si Israël devra faire repentance pour ses torts (envers les chrétiens arabes chassés notamment) et si l’orthodoxie juive mérite un regard critique, un soutien franc et massif envers cette tête de pont occidentale dans un Orient rongé par l’islamisme est plus que nécessaire, vital.

                    

 

    Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, juin 2008. 

 Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon, 2007)

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L'axe Ramadan/Qaradawi

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Pour cerner définitivement l’islam de Tariq Ramadan, il faut se fier à un de ses modèles : le Cheik Yussuf Al-Qaradawi -dont il préface les ouvrages- président du Conseil européen de la fatwa et de la recherche (CEFR structure juridique mère de l’UOIF). Ce cheik, sûrement le plus influant du monde sunnite contemporain (ses émissions sur Al-Jazeera rencontrent une audience inégalée dans le monde musulman) est un extrémiste notoire. « Si l'islam mondial avait un chef, ce serait lui » écrivit Xavier Ternisien (responsable des questions islamiques à la rédaction du Monde) en août 2004 dans un article du quotidien Le Monde.

    Dans son ouvrage « Le licite et l’illicite » (éditions al-Qalam, 2001) il recommande l’extermination physique des homosexuels (page 175), la possibilité de frapper les femmes (page 207). Sur Qatar TV,  le 25 février 2006, cet ami du Hamas déclara que « les opérations martyres sont autorisées » , « même s’il se trouve des civils parmi les victimes » précisa-t-il lors d’une session du Conseil européen de la Fatwa et de la recherche, réunie à Stockholm en juillet 2003. Pour ce qui est des occidentales violées, souvent par ses coreligionnaires, il tient à préciser leur part de responsabilité : les femmes violées « provocatrices parce que non habillées  décemment devraient être punies […]  pour qu'elle soit affranchie de la culpabilité, une femme violée doit avoir montré la bonne conduite. » Quant aux victimes du tsunami asiatique, "punition divine", elles méritaient leur sort en raison des « actes d’abominations » pratiqués dans les zones touristiques, comme les boites de nuits et les plages où les femmes sont logiquement peu vêtues. Comme si ce n’était pas suffisant, le vieux Cheik dans un média égyptien précisa sa pensée envers ceux qui abjurent l’islam :  « le châtiment administré au murtadd (apostat) (…) est la mort » (Al-Ahram Al-Arabi (Egypte), le 3 juillet 2004. Traduction : MEMRI.)

 Concernant les relations entre époux, une fatwa de Qaradawi proclame la disposition servile et utilitaire de la femme en matière de sexe :

« L'homme, en matière sexuelle, est le requérant et la femme la requise. Celle-ci est tenue de répondre aux désirs sexuels de son mari. Un récit de Mahomet dit: "Si un homme demande à sa femme de répondre à ses besoins sexuels, celle-ci doit l'exaucer même si elle se trouve sur un four brûlant". La femme est mise en garde de refuser sa demande sans raison valable parce que cela risque de pousser le mari à avoir un comportement anormal. Mahomet dit: "Si un homme appelle sa femme à le rejoindre dans son lit, et qu'elle refuse de venir le laissant dormir en colère contre elle, les anges la maudissent jusqu'au matin".

 

Concernant l'antisémitisime et Hitler, voici ce qu' affirma Qaradawi le 28 janvier 2009 sur Al-Jazeera TV: 

"Tout au long de l'histoire, Allah a imposé aux [Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu'il leur a fait - et bien qu'ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C'était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans. (…)  Pour conclure mon discours, je voudrais dire que la seule chose que j'espère est qu'à l'approche de la fin de mes jours, Allah me donne l'occasion d'aller sur la terre du djihad et de la résistance, même sur une chaise roulante. Je tirerai sur les ennemis d'Allah, les Juifs, et ils me lanceront une bombe dessus et ainsi, je clorai ma vie en martyr. Loué soi Allah, Roi de l'univers. Que la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous."

 

 

 

 Yussuf Al-Qaradawi fut l'invité de marque de l'UOIF à son congrès du Bourget en 2000, et s'est déplacé de nombreuses fois à l'école d'imams de l'UOIF pour y dispenser des "master class" et des conférences, l'Institut Européen des Sciences Humaines. Cette pépinière d'imams est dirigée par un autre membre de l'UOIF et du CEFR, Ahmed Jaballah.

 

  Pour Tariq Ramadan, le Cheik est un sage "savant" de l’islam. Nul n'en doute. Dans un livre d’entretiens il défend bec et ongles le psychopathe enturbanné :

« Toute personne, musulmane ou non, qui a étudié les sciences et le droit islamiques contemporains, sait quelle est la contribution de Yussuf Al-Qaradawi au débat et combien certaines de ses propositions juridiques sont novatrices. J’éprouve un profond respect pour l’homme et le savant et serait le dernier à m’en cacher » Tariq Ramadan in Faut-il faire taire Tariq Ramadan ?, Aziz Zemouri, l’Archipel, 2005, page 135.

Peut-on respecter et avoir un pofond respect d'un criminel pro-nazi et se présenter comme un musulman "modéré" ? Tariq Ramadan est démasqué.

Joachim Véliocas.

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L'islamisation de la France

    
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      En France, en 2008, la filiale de la plus grande organisation islamiste mondiale des Frères musulmans, l’UOIF, ouvre écoles et mosquées en toute quiétude. La référence juridique de l'organisation affirme qu'il faut tuer apostats et homosexuels, tandis que son site Internet traduit des versets coraniques intimant de "combattre les mécréants". Qu’importe ! La plus grande fédération musulmane française (250 associations) siège au Conseil français du culte musulman (CFCM) et Nicolas Sarkozy affirme sur un plateau de télévision que « sur le plan de l’ordre public il n’y a rien à leur reprocher ». Inquiétant. Dalil Boubakeur, parangon de l’islam modéré selon la caste médiatique, parle pourtant de son « amitié d’une décennie » avec le président de l’UOIF et confie que « L'UOIF ne me paraît ni subversif, ni dangereux ».             
     
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(Photo: Nicolas Sarkozy au congrès de l'UOIF)
                                           
"Les partisans d’un islam plus épicé ont leur place à l’intérieur du Conseil Français du Culte Musulman" affirmait le président le 19 septembre 2005 à l'Académie des sciences morales et politiques...
                                        
                                                                                                                                                                                                          

    S’appuyant sur une immigration dont les mécanismes sont analysés méticuleusement, chiffres officiels à l’appui, l’islamisation de la France n’en est qu’à ses débuts selon les démographes. Les mosquées fleurissent dans l’hexagone, avec la bénédiction des mairies qui offrent les terrains à bâtir, tandis que l’UMP comme le PS commencent discrètement à subventionner leur constructions avec l’argent des contribuables.

   Le lecteur trouve avec cet ouvrage qui se veut le plus complet possible, des réponses claires à ses interrogations : que dit le Coran ? Quel est le contenu de la charia ? La distinction entre islam et l’islamisme est-elle pertinente ? Que pèsent les vrais modérés ? Après leurs récents succès démocratiques en Turquie, Egypte et Palestine, les islamistes ont-ils une stratégie de conquête en France ?

    L’auteur : jeune chercheur en sciences politiques,  Joachim Véliocas livre ici le résultat d’une enquête de plusieurs années sur l’islamisation de la France

L'islamisation de la France, éditions Godefroy de Bouillon, décembre 2006, 500 pages, 33 euros
                                        
                                       
   

Table des matières détaillée en bas de cette page

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Nicolas Sarkozy embauche Jean-Marie Bockel, collaborateur de l’islamisme radical

 

 

 L'arrivée de Jean-Marie Bockel, Sénateur-Maire PS dans le gouvernement comme Secrétaire d'Etat a été annoncée aujourd'hui. La nomination d'un homme pratiquant le clientélisme électoral avec les islamistes de Mulhouse a de quoi inquiéter. Explications.

 

 

7e151bfa9927872b261915516d1f49bb.jpgEn juillet 2006, le maire socialiste de Mulhouse, Jean-Marie Bockel, promit une subvention correspondant à l’achat de 4500m2 de terrain à l’Association des musulmans d’Alsace (AMAL), avec l’accord de son conseil municipal, pour y construire une mosquée géante (voir un dossier complet en cliuqant ici) :  le cadeau se chiffrerait en dizaines de milliers d’euros…au frais des contribuables mulhousiens. Cette entorse à la loi de 1905, souvent présentée comme un « toilettage »,  va dans le sens des positions de Nicolas Sarkozy, qui a de nombreuse fois exprimé son souhait de financer les mosquées avec l’argent public.

 

   Mais il y a encore plus grave. L’association AMAL est islamiste.

  En effet, les séminaires de formation en droit musulman organisés par l’association AMAL sont dispensés par un certain Cheikh Zakarya Seddiki, diplômé de l’Université fondamentaliste Al-Azhar[1] (Egypte), qui fut également professeur à l’IESH, l’Institut de formation d’imams de l’UOIF, filiale française informelle des Frères musulmans. A l’IESH, des « master class » ont été données par le passée par le Cheik Yussef Al-Qaradawi, connu pour enseigner l’extermination des homosexuels ( cf : « Le licite et l’illicite », édition el-Qalam) et pour prôner le meurtre des apostats.

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Le Cheik Zakarya est le fondateur de l’association « La Maison des savoirs », datant de l’année 2004,  d’où a éclot un centre d’enseignement islamique à distance basé sur Internet, l’IMED. L’équipe pédagogique est aussi issue d’Al-Azhar, institution où le jihâd offensif est toujours enseigné, ainsi que l’excision comme le rapporte un article du Monde daté du 23 décembre 2005.

   Revenons à l’IMED (Institut Musulman d’Enseignement à Distance) de l’intervenant de la communauté soutenue par Jean-Marie Bockel. Le programme affiché dans le cursus de « sciences islamiques » , pour la première année, annonce l’étude des fameux 40 hadith[4] du jurisconsulte Nawawi (1233-1277), recueil incontournable de l’islam sunnite. Or, que contiennent ces fameux hadith ?

Le hadith n° 8 :

«Il m'a été ordonné de combattre les hommes jusqu'à ce qu'ils témoignent qu'il n'est d'autre divinité qu'Allah, et que Mohammed est Son Envoyé, qu'ils accomplissent la prière rituelle, qu'ils acquittent la Zekâa »

Le hadith n°14 :

«Il n'est pas licite de faire couler le sang du musulman, sauf s'il s'agit d'un des trois coupables que voici: le fornicateur dont le mariage a été consommé, le meurtrier qui subira le sort de sa victime, et l'apostat qui se sépare de la communauté musulmane».  

Le hadith n°17 :

«Certes, Allah a prescrit de pratiquer le bien en toutes choses. Lors donc que vous tuez, tuez bien. Lors donc que vous égorgez, égorgez bien. Que chacun de vous aiguise son coutelas et traite bien sa victime».

En deuxième année, les étudiants s’exercent à l’exégèse coranique en compagnie de ibn Taymiya, théologien du 13ème siècle connu pour être l’inspirateur des égorgeurs des moines de Tibhérine (cf : son  « statut des moines ») et une des principales références des salafistes en général et de Al-Qaida en particulier .

On pourrait s’interroger sur la licéité de ce centre d’enseignement islamiste, un parmi des dizaines d’autres qui ont pignons sur rue…quand ils ne sont pas clandestins comme dans certaines villes du Val d’Oise, nichés dans les vides sanitaires selon mes sources discrètes.

On doit surtout s’interroger sur la recrue Jean-Marie Bockel, dont le Conseiller municipal MPF Thierry Gross relevait déjà l’inconscience l’été dernier lors d’un conseil : « Autant j'apprécie parfois votre pragmatisme et votre capacité à dépasser les clivages, autant j'estime que vous jouez un jeu très dangereux avec l'islam... »

Tous les islamistes de France qui choisissent la voie patiente du message plutôt que la terreur contre-productive, ont de beaux jours devant eux avec Nicolas Sarkozy. Nicolas Sarkozy qui n’avait même pas daigné protester contre la présence le 13 avril de Hani Ramadan tant que conférencier au Congrès annuel de l’UOIF (plus de 50 000 personnes), pour qui « la lapidation constitue une punition, mais aussi une sorte de purification »

Le tandem Sarkozy-Bockel est malheureusement parfaitement harmonieux.

Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, juin 2007.



[1] Pour connaître l’islam enseigné à Al-Azhar, voir le chapitre IV de mon étude « L’islamisation de la France » éd. Godefroy de Bouillon, entièrement consacrée aux textes enseignés dans la prestigieuse université islamique.

[2] Voir le chapitre IV de « l’islamisation de la France », ibidem

[3] Femmes mutilées au bord du Nil, vendredi 23 décembre 2005, Le Monde

[4] Littéralement traditions, constituant dans leur ensemble la Sunna, deuxième source de la charia. Les hadith de Nawawi sont considérés valides par les 4 écoles juridiques de l’islam sunnite.

[5] Dans son texte « Le gouvernement selon la Loi d'Allah en corrigeant le dirigeant et ses ouailles » ibn Taymiya écrit : « c'est la meilleure de toutes les façons de mourir (ndlr :le jihâd). Puisque la guerre légale est principalement le Jihad et puisque son but est que la religion soit entièrement à Allah Seul (sourate Al-Baqarah verset 89 et sourate Al Anfal verset 39) et que la parole d'Allah ait le dessus (sourate At-Tawba verset 40), alors, selon tous les Musulmans, ceux qui font obstacle à ce but doivent être combattus. »

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Manuel Valls va inaugurer la mosquée radicale de Strasbourg avec l'islamiste Mustafa Ceric

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Le projet ambitieux de la Grande mosquée de Strasbourg a fait l'objet d'un chapitre de mon enquête Ces Maires qui courtisent l'islamisme (éditions Tatamis). Après avoir rappelé les montants des subventions publiques de la mairie (610 000 euros), du Conseil régional d'Alsace (420 000 euros) et du Conseil général du Bas-Rhin (510 000), j'avais pointé les références islamistes de la mosquée qui sur son site internet recommande les lectures du "Manifeste islamique" (ou Déclaration islamique) du leader des musulmans de Bosnie, Alija Izetbegovic (+2003), qui écrivait "Il n'y saurait avoir de paix entre la religion islamique et les institutions sociales et politiques non islamiques", un avertissement datant de 1970 ô combien prémonitoire. Les autres ouvrages recommandés sont ceux de Yussuf Al-Qaradawi, Said et Hani Ramadan (pro-lapidation), Mawdudi (mort en 1979, ce père de la nation pakistanaise, partisan d'une taxe pour les chrétiens qui ne doivent accéder à quelconque poste politique dans l'état islamique, et pour qui le djihâd ne prendra fin qu'à la conquête du monde entier), du takfiri Ibn Taymmya ou de  Abu Bakr Al-Jazairi (listes de ces livres sur le site de la mosquée  ici , ici et ici)  ce dernier enseignant les mérites du djihâd offensif dans son livre à succès La Voie du musulman :

« Il est du devoir des musulmans, [… ] de se doter de toutes sortes d’armements et de se perfectionner dans l’art militaire, [… ] défensif, mais aussi offensif, pour que le Verbe de Dieu soit le plus haut [… ], de fabriquer tout genre d’armes, même au détriment de la nourriture, de l’habillement et du logement dont on peut se passer. Alors le jihad sera accompli dans les conditions les plus satisfaisantes »

Plus compromettantes les sessions de formations pour imâms dispensées par le cheikh Muhammad Said Ramadan Al Bûti, en décembre 2008 à la mosquée de Strasbourg. Ce cheikh syrien dont les positionnements ont été décrits par Ghassan Finianos, professeur de pensée arabe  à l'université de Bordeaux dans ces termes : " la souveraineté n'appartient qu'à Dieu, ou à son représentant terrestre. Al-Bûti justifie la violence en vue de la conquête du pouvoir et, par conséquent, de la propagation des valeurs de l'islam" (Gassan Finianos, Islamistes, apologistes et libres penseurs, Presses universitaires de Bordeaux, 2006, page 71).

Le Cheikh Al-Bûti est un invité récurrent de la mosquée (conférences en juin 2007 et décembre 2008)

Mais l'invité vedette de cette semaine de festivités pour l'inauguration sera Mustafa Ceric, qui dirigera la prière du vendredi.

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Né en 1952, il a été reconduit au poste de Grand Mufti de Bosnie-Herzegovine jusqu'en 2013. 

Il est membre de l'Académie du Fiqh de la Mecque, référence en matière de charia wahhabite, et du Conseil européen de la fatwa et de la recherche, présidé par Yussuf Al-Qaradawi, qui rappelons le prescrit l'assassinat des apostats, homosexuels et Juifs. Qaradawi a "analysé" la Shoa comme un "châtiment divin" et espère que la prochaine fois la correction sera donnée par "la main des musulmans".(lire)

Le 15 août 2009, Ceric suscita la polémique en demandant à Zenica l'incorporation de la Charia dans la constitution de Bosnie. Au mois de mai 2009, il délencha une autre polémique lors d'un discours dans la province islamique du Sandzac disant qu'il ne saurait y avoir de frontières entre les musulmans de Serbie et de Bosnie, ces deux pays étant une "terre islamique". 

Voyant la Bosnie toujours comme une terre ottomane (conformément à sa volonté de rétablir le califat), il se réjouit que  "les Balkans pendant six siècles, convertirent la population slave et chrétienne à l'islam" (15 août 2009). 

Lors d'une rencontre avec le Premier ministre turc en juin 2008 en il affirma : "La Turquie est notre mère, il en a toujours été ainsi, et cela perdurera ainsi" (source)

Lors de l'enterrement de Alija Izetbegovic en 2003, le président bosniaque qui déclencha la guerre contre la Serbie au nom de la charia (voir la citation de sa Déclaration islamique plus haut), connu pour avoir tiré des obus sur son propre peuple au marché de Markale afin d'accuser les Serbes et d'attirer la commisération de l'OTAN (même Mitterand avoua connaître la responsabilité bosniaque!), c'est  Mustafa Ceric qui prononça l'éloge funèbre (lire). 

Durant la guerre, il appella les djihadistes du monde entier à terminer l'épuration ethnique anti-serbe initiée par Izetbegovic avec ses escadrons de la mort les "Cygnes noirs", les milices neo-nazies HOS ou les "Hirondelles" (Lire notre dossier sur les atrocités des forces régulières bosno-musulmanes contre les civils Serbes, amenant légitimement la Serbie à se défendre)

Selon le site d'information Saphirnews, Mustafa Ceric dirigera la grande prière de ce vendredi 28 septembre "pour marquer le coup" de l'inauguration.

Aussi "Une importante délégation marocaine, conduite par le ministre des Affaires islamiques et des Habous, Ahmed Taoufiq, est attendue ainsi que plusieurs représentants d'autres pays musulmans pour admirer la mosquée" indique le site d'information musulman.

Il faut savoir que le Maroc interdit sur son sol la diffusion du christianisime en vertu de l'article 220 de son code pénal, qui a permis d'emprisonner et d'expulser des centaines d'évangélistes ces dernières années. L'article 220 du code pénal puni de 3 à 6 mois de prison et jusqu'à 575 dirhams un chrétien qui parlerait de Jésus à un musulman car il "ébranlerait sa foi".

La constitution marocaine interdit à tout non musulman d'obtenir la nationalité marocaine, et un non musulman ne peut épouser une femme musulmane. Imaginons si une France encore catholique adoptait les mêmes règles ! Le Maroc finance 37% du coût de la mosquée (3,9 millions). Pour un pays qui réprime le prosélytisme étranger sur son territoire, cette démonstration ne manque pas de culot ! 

Pour courroner le tout, il faut savoir que la Grande mosquée de Strasbourg est aussi financée par les états wahhabites de l'Arabie Séoudite et du Koweit. Pour un islam de France, cela fait tout de même désordre.

Manuel Valls, comme tous les représentants de la république qui seront là demain (la liste est dans le communiqué de la mosquée), se feront les collaborateurs de l'islamisme étranger en France, par les largesses de leurs subventions publiques et leur rôle de facilitateur.

Lire aussi: Socialisme et islamisme: toutes les relations, toutes les subventions

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23/09/2012 | Lien permanent

Exclusif: les écrits islamistes de Rached Ghannouchi traduits en français

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Afin de mieux cerner qui est le chef du parti Ennhada  séduisant 30% de l'électorat tunisien, l'Observatoire de l'islamisation révèle les écrits passés de Ghannouchi, dont certains jusqu'alors indisponibles en langue française, afin que les journalistes et politiques aient matière à réflexion :

Sur l'apostasie:

Rached Ghannouchi a écrit en 1993 dans un livre  : « L’apostasie, est le reniement [de l’islam] après qu’on l’a embrassé de plein gré ; un reniement, ou les formes lui ressemblant, des constantes de l’islam, tels ses dogmes, ses charia et ses rituels… Comme porter atteinte à la dignité de Dieu ou à la dignité du Prophète, l’autorisation de braver les interdits [de la charia] ou la négation des devoirs religieux, etc. Des versets du Coran ont énoncé à plusieurs endroits le caractère affreux de ce crime, et menacé quiconque s’en rend coupable du plus atroce des supplices, sans toutefois édicter une peine précise ici-bas. Quant à la tradition, la sunna, elle a exigé la mise à mort [conformément au hadith] : « Tuez quiconque change de religion. » » (Rached Ghannouchi, Les libertés publiques dans l’État islamique, Centre d’Études de l’Unité Arabe, Beyrouth, 1993, p. 48).

Sur la charia comme "source principale de legislation" :

« Comment ne pas stipuler l’islamité d’un chef [de l’Etat], dont la tâche essentielle est d’accomplir la religion, d’orienter la politique de l’Etat dans les limites de l’islam, d’éduquer l’umma selon l’islam, d’être son imam pour la prière, de la prêcher ex cathedra […] et d’être pour elle l’exemple à imiter ? Le Coran a tranché. Il a stipulé que le souverain devait être musulman : « Ô vous qui avez cru ! Obéissez à Dieu, obéissez au Messager et à ceux d’entre vous qui détiennent le pouvoir » (sourate IV, verset
59). Il est absurde, et cela revient à demander l’impossible, de demander à un non musulman d’assumer le dépôt [la magistrature suprême], de veiller sur la religion et la gestion des affaires d’ici-bas – ce qui est la fonction du chef de l’Etat –, et nous, dit M. Ghannouchi, pour la clarification théorique, nous affirmons l’islamité du chef de l’Etat. Car au niveau pratique, le pouvoir islamique que nous réclamons se trouve dans les pays islamiques, et la majorité de ceux qui y habitent sont des musulmans. [Et M. Ghannouchi d’ajouter, dans une note de bas de page : « Il est à noter que la plupart des constitutions arabes, y compris la constitution tunisienne, ont stipulé l’islamité du chef de l’Etat, il s’agit en effet d’une stipulation abusive et vide de contenu, tant que ces constitutions ne contiennent pas d’articles imposant la charia comme source principale de toute législation, et tant qu’elles ne contiennent pas non plus d’institutions constitutionnelles contrôlant la constitutionalité des lois. Aussi bien le chef de l’Etat lui-même et le degré de son engagement à respecter, dans sa vie publique et privée, la loi et les normes morales, pour ne pas donner le mauvais exemple de ce qui ne plaît ni à Dieu, ni à ses créatures soumises. »] (Rached Ghannouchi, Les libertés publiques dans l’État islamique, Centre d’Études de l’Unité Arabe, Beyrouth, 1993, p. 54)

Sur la laïcité :

A une question d’un quotidien algérien : « Quelle est la place de la laïcité dans la société islamique ? », M. Ghannouchi répond : « La société islamique est fondée sur l’interprétation des valeurs organisant la vie des individus et des communautés. De plus, elle organise le côté spirituel de ces derniers. C’est pourquoi on ne saurait concevoir de société islamique laïque, ou de musulman laïc que si ce n’est en renonçant à ce qui est essentiel en islam. Car la foi en Dieu n’est pas essentielle en islam ; l’essentiel, c’est la foi en l’unicité de Dieu. Par conséquent, toute législation qui s’inspire d’autres sources pourrait porter atteinte à cette unicité. Une société ne saurait être islamique qu’à condition de ne pas être laïque et d’accepter l’unicité de Dieu. » (Interview accordée par M. Ghannouchi au quotidien algérien Algérie actualité du 12 octobre 1989).

Les critiques émises par M. Ghannouchi à l’encontre des anciens manuels de philosophie pour le baccalauréat :

« L’enseignement de la philosophie devient, si nous ne définissons pas notre appartenance culturelle, non seulement inutile pour traiter les problèmes dont nous souffrons, mais aussi un élément de sabotage et de destruction dans le domaine psychologique et social, comme c’est le cas aujourd’hui [1989]. » (Rached Ghannouchi, « La génération perdue », revue Forqan, février 1989, Casablanca).

Ghannouchi et le psychopathe Youssef El-Qaradhawi :

Sur le site internet  Ashihab, Ghannouchi a donné une interview où il encense un cheikh connu pour enseigner le meurtre des apostats et des homosexuels, partisan des attentats du Hamas contre des civils israeliens, en le qualifiant ainsi : "le savantissime prédicateur le cheikh Youssef El-Qaradhawi" (R. Ghannouchi, « J’ai voué ma vie à la défense de la liberté », interview conduite par Ala Iddin Al-Rachi, 5 octobre 2005).

Youssef El-Qaradhawi, ami intime de Said Ramadan (père de Tariq mort en 1995) est sûrement le cheikh contemporain le plus influent du monde sunnite. Voici ce qu'a affirmé Qaradawi le 28 janvier 2009 sur Al-Jazeera TV

"Tout au long de l'histoire, Allah a imposé aux [Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu'il leur a fait - et bien qu'ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C'était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans. (…)  Pour conclure mon discours, je voudrais dire que la seule chose que j'espère est qu'à l'approche de la fin de mes jours, Allah me donne l'occasion d'aller sur la terre du djihad et de la résistance, même sur une chaise roulante. Je tirerai sur les ennemis d'Allah, les Juifs, et ils me lanceront une bombe dessus et ainsi, je clorai ma vie en martyr. Loué soi Allah, Roi de l'univers. Que la miséricorde et les bénédictions d'Allah soient sur vous."

M. Ghannouchi est membre du Conseil européen de la fatwa et de la recherche que Qaradhawi préside, institution de production juridique de l'Union des organisations islamiques d'Europe, dont l'UOIF est la branche française. Vu l’âge et la santé chancelante de  Qaradhawi, Ghannouchi est devenu le président de fait.

Sur une visite de Jean-Paul II :

A propos de la visite officielle du Pape Jean Paul II en Tunisie en Avril 1996, M. Ghannouchi écrivit : « Ce qui me transperce le coeur aussi que le coeur d tout Tunisien c’est que la visite du chef d l’Eglise catholique coïncide avec la réception du représentant commercial de l’entité sioniste à Tunis ; que comprennent les Tunisien de tout cela ? Peuvent-ils chasser de leurs esprits qu’il y a une invasion croisée et sioniste de leur pays ? » (R.Ghannouchi, l’hebdomadaire islamiste marocain ARRAYA du 23
Avril 1996).

Traduction par Lafif Lakhdar réalisée pour la justice italienne.

Lire aussi notre article retraçant l'histoire du parti MTI, devenu Ennahda en 1989, démontrant que Le Figaro se trompe  lorsqu'il écrit que le parti islamiste "n'a jamais basculé dans la violence"

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25/10/2011 | Lien permanent

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