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20/10/2007

Quand Georges Marchais renvoyait dans ses cordes le recteur de la Mosquée de Paris

Le 19/10/07, par Arnaud Folch, Rédacteur en chef adjoint Politique de Valeurs Actuelles   

    Transmis, hier, par un ami. C’est une lettre de Georges Marchais, alors secrétaire général du PC, reproduite dans « L’Humanité » du 6 janvier 1981. Elle est adressée au recteur de la mosquée de Paris, qui venait de s’indigner contre la destruction au bulldozer (le 24 décembre 1980, veille de Noël !) d’un foyer de 300 travailleurs maliens par le maire communiste de Vitry, Paul Mercieca. Extraits : - « Je vous le déclare nettement : oui, la vérité des faits me conduit à approuver, sans réserve, la riposte de mon ami Paul Mercieca. (…) Plus généralement, j’approuve son refus de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, de travailleurs immigrés » ; - En raison de la « la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. » - « La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. » - « Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. » - « Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration ». - « Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. » - « Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrés plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes ». A méditer. A commenter. Et à faire circuler…

Note personnelle :

     En évoquant cette même affaire de Vitry dans mon livre "L'islamisation de la France" (éd. de Bouillon), j'avais conclu ce même rappel des faits par ces mots : " le PCF dorénavant, n’aurait l’imprudence de détruire les maisons d’un des seuls électorats qui lui reste."  page 404

   En évoquant le zèle du PCF pour organiser des "nuits du ramadan" comme à Bobigny, ou pour favoriser les constructions de mosquées dans les communes qu'il dirige, je notais également dans mon ouvrage :

"Le PC qui fut violemment anti-religieux durant près d’un siècle, doit maintenant, question de survie, séduire un électorat local en mimant une affection pour le sacré. Cela en dit long sur l’état de décrépitude d’un parti reniant jusqu'à ses principes fondateurs, parmi lesquels l’athéisme marxiste, afin de prolonger sa misérable agonie." page 256

 

Joachim Véliocas, octobre 2007

19:50 Publié dans 04 - COLLABORATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pcf, modem, royal, jeunes populaires, sarkozy, ump | |  Facebook | |

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