Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/03/2008

Et Magdi Allam devint Cristiano…au péril de sa vie.

1731698790.2.jpg 
                         
Gros plan sur un évènement qui n’a pas une couverture médiatique à sa hauteur en France :
                                          

   Magdi Allam, éditorialiste du grand quotidien  italien, Il Corriere della Sera (dont il est le directeur adjoint de la rédaction), à l’issu d’un long cheminement spirituel et intellectuel, vient de se faire baptiser par Benoît XVI. Jusqu’alors musulman, il s’était progressivement détaché de cette identité s'êtant vu reproché la dénonciation des actes de violences commis par les islamistes, toujours plus nombreux, réalisant alors que cette litanie de terreur tire sa substance de l’islam classique, n'étant en rien une déviance contre-nature. De nombreuses rencontres avec des intellectuels et religieux catholiques, l’amèneront sur le chemin de la conversion. Mais la rencontre décisive fut avec le Pape Benoît XVI, qu’il « défendit et admira comme musulman pour son érudition et l’introduction du lien indissoluble entre foi et raison comme fondement de l’authentique religion de la civilisation humaine »

                                    

   Dans une longue tribune parue le 23 mars, Magdi Cristiano Allam explique un choix aussi réfléchi que logique pour un partisan de l’assimilation à la culture européenne. L’AFP et Libération n’ont traduit que de brefs passages de cette tribune, voici une traduction exclusive plus complète:

                                             

“Le miracle de la Résurrection du Christ raisonnant sur mon âme l’a libéré des ténèbres d’une doctrine de haine et d’intolérance dans sa confrontation à la “diversité”, qui condamne péremptoirement le “mécréant”, [...] comme si mon esprit s’affranchissait de l’ obscurantisme d’une idéologie légitimant le mensonge et la dissimulation, la mort violente incluant l’homicide et le suicide, l’aveugle soumission à la tyrannie, me permettant d’adhérer à l’authentique religion de la Vérité, de la Vie et de la Liberté.”

  Il estime qu’en acceptant de le baptiser publiquement, le pape «a lancé un message explicite et révolutionnaire à une Eglise qui jusqu’à présent a été trop prudente dans la conversion des musulmans», en «s’abstenant de faire du prosélytisme dans les pays à majorité islamique», «par peur de ne pas pouvoir protéger les convertis face à leur condamnation à mort pour apostasie».

“Ma conversion au catholicisme résulte d’une graduelle et profonde méditation intérieure dont je n’ai pu me soustraire, vu que j’ai passé 5 années assigné à une vie calfeutrée, avec une assignation à résidence et l’escorte permanente des carabiniers me surveillant moi et ma femme, à cause des menaces de mort [...] J’ai dû m’interroger sur le contenu d’un courrier, contenant une Fatwa émise par un reponsable juridique islamique, me dénonçant, moi qui fut alors musulman, comme un “ennemi de l’islam”, “hypocrite parce que chrétien qui feint d’être musulman pour dénigrer l’islam”, “falsificateur et diffamateur de l’islam”, légitimant ainsi ma condamnation à mort.

"Je me suis battu ardemment et difficilement pour un ”islam modéré”, assumant la responsabilité de  comprommettre ma propre personne à la dénonciation de l’extrémisme et du terrorisme islamique, et j’ai fini par être condamné à mort au nom de l’islam sur la base d’une justification légale coranique.  J’ai dû pendre acte que, au delà des contingences qui inscrivent le phénomène de l’extrémisme et du terrorisme islamique au niveau mondial, la racine du mal demeure dans un islam qui est intrinsèquement violent et historiquement conflictuel.”

Lire le texte intégral sur le site de Il Corriere Della Sera

    L'apostasie est très explicitement punie de mort dans les 4 écoles juridiques de l'islam sunnite. En France, les musulmans issus du Maghreb appartiennent à l'école malékite, dont le fondateur Malik ibn Anas (+795) note dans son traité de droit Al-Muwatta’  ( incontournable, l'ouvrage est vendu à la Fnac, chez Virgin, à l'Institut du Monde Arabe, il est la base de toutes les écoles d'imams en France, à commencer par l'Institut de la Grande Mosquée de Paris) :

Le point 18, « Le jugement fait au sujet de l’apostat (al-murtadd) », a le mérite de la clarté. Extrait :

                              

(1444) 15- Zayd Ibn Aslam a rapporté que l’envoyé de Dieu a dit : « celui qui est un apostat, coupez sa tête »

Mâlik commente « Ce que nous pensons, et Dieu est le plus informé, au sujet de ceux qui ont apostasié sont à assommer, ceux qui renient l’islam et se convertissent à une autre religion tels les athées et leurs similaires, ceux-ci le déclarant, on les assomme aussi » (Al-Muwatta’ , éditions Albouraq, traduction par Muhammad Diakho, page 568, en vente à la "Librairie-boutique" de l'Institut du Monde Arabe)

                                                   

 

La deuxième source de la loi islamique, le Hadith (Tradition), est composé de receuils de propos de Mahomet rapportés par ses compagnons. Parmi la multitude de hadith, on distingue les Authentiques (Sahîh) jouissant d'une considération égale au Coran chez les sunnites.

 

Dans le Sahîh de Muslim, le hadith 3175 est clair :                                  

«  D'après `Abd-Allah ibn Mas`ûd (qu'Allah soit satisfait de lui), l'Envoyé d'Allah (pbAsl) a dit: "Il n'est pas permis de verser le sang d'un musulman qui témoigne qu'il n'y a d'autre divinité qu'Allah et que je suis l'Envoyé d'Allah, sauf dans ces trois cas: l'époux adultère, le coupable d’un meurtre et l'apostat qui abandonne la communauté musulmane »

   Al-Nawawi, dans ses « Quarante hadith » (une des meilleures ventes de livre musulman en france) ne dit pas autre chose : « il n’est pas licite de faire couler le sang d’un musulman, sauf s’il s’agit d’un des trois coupables que voici : le fornicateur dont le mariage a été consommé, le meurtrier qui subira le sort de sa victime, et l’apostat qui se sépare de la communauté musulmane » (hadith 14) Livre consultable à la bibliothèque de l'IMA.

Al Bukhâri, rapporte la même sanction dans son receuil "Authentique": « Celui qui abandonne sa religion islamique, tuez-le. » (Al Sahîh  Volume 4, Livre 52, Numéro 260) Livre consultable à la bibliothèque de l'IMA.

21:33 Publié dans 30- RESISTANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les commentaires sont fermés.