18/06/2008
La future mosquée de Séville aux mains d'une confrérie islamiste
Initialement prévue dans le quartier central de Bermejales, le maire socialiste de Séville avait plié face aux pétitions de riverains avant de trouver un emplacement dans l’ancien site de l’exposition universelle de 1992, dorénavant principale zone d’activité de la ville regroupant grandes entreprises technologiques, maisons de presses et universités. Les 6000 mètres carrés de la mosquée et de son centre culturel ne sont pas du goût des entrepreneurs locaux (même scénario qu’à Lleida) qui protestent contre l’imminence des travaux. Le chargé d’urbanisme de la mairie balaye les objections d’un revers de main : « Nous n'attachons aucune importance à ce refus dans la mesure où il ne s'agit que d'une minorité » affirme-t-il au webmagazine Cafebabel. En bon socialiste il se justifie : « Le modèle de notre ville repose sur la mixité ».
Emilio González Ferrín, « islamologue » à l’université de Séville, soutient le projet « La ville de Séville a besoin d'une mosquée » même s' il relève que le financement proviendra de l'Emirat de Sharjah, l'un des sept Emirats arabes unis où prospère l’islamisme. Surtout, l’islamologue pointe l’identité de l’association retenue pour porter le projet :
« Il s'agit des Murabit » mouvement international dont il concède qu’il « manque parfois d'ouverture », doux euphémisme nous allons le voir. Toutefois, il ne voit pas d’inconvénients majeurs à ce que ce groupe connu pour progresser en « sous-marin » gère le lieu : « Cela ne signifie pas que ce courant est bon ou mauvais. Je connais ces gens. Ils ont un esprit positif » affirme-t-il avant d’oser comparer ce groupe djihadiste à l’Opus Dei, comble du parti pris.
Car voilà ce que ni l’ « islamologue » ni aucun article espagnol n’a relevé:
(l'insigne du mouvement)
Les Mourabit (les pierres noires) est un mouvement islamiste international se référant dans sa littérature aux salafistes réformistes comme Muhammad Abdu, influence des Frères musulmans. Il est une véritable pieuvre en Occident. Le Cheik Abdalqadir as-Sufi al-Murabit, fondateur du mouvement, est connu pour son radicalisme, dont les principaux écrits transpirent.
Parmi ses livres, on trouve les titres :
Le Jihâd, un plan de terrain
La Résurgence de l’islam
Mécréance, une critique islamique
Choisi par le cheik Marocain Muhammad ibn al-Habib pour représenter le mouvement en Occident, il coordonne les succursales du mouvement dans les pays européens ainsi qu’en Amrérique du nord.
La Reconquista pour rien?
La statue de Saint-Jacques "le tueur de maures" vient d'être camouflée dans la Cathédrale de Compostelle, car le célèbre Saint est représenté dans une scène où il terrasse l'occupant musulman, afin de ne pas choquer les musulmans d'Espagne (qui pourtant ne rentrent jamais dans les églises).
Il est peut-être temps pour les catholiques espagnols d'invoquer son soutien, car la collaboration socialiste fait le lit d'un occupant peu amène au dialogue, le Cheik Al-Murabit ayant pour maxime :
" Les Murabitouns n'ont pas de dialectique, nous avons un peuple et des prières, ils sont notre argument et notre preuve" (source)
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, juin 2008. Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon, 2007)
22:30 Publié dans 18- ESPAGNE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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