26/06/2008
Islamisation des entreprises françaises : Les Echos lance un pavé dans la mare
Dans son numéro daté du 24 juin, le célèbre journal économique consacre une pleine page sur le thème L’islam cherche sa place en entreprise. L’article commence par la révélation d’une étude de l’Ifop réalisée en avril dernier auprès de 393 DRH informant que 26% de ces acteurs de terrain perçoivent une augmentation des revendications liées à la pratique religieuse, comprendre l’islam. En région Ile-de-France, le chiffre atteint 37% ! Port du voile, temps de prière, régime alimentaire, l’islamisation des entreprises françaises est un casse-tête pour les entrepreneurs qui n’osent témoigner vu la sensibilité du sujet. « On ne compte plus les entreprises, qui, contactées parles Echos », ont refusé de s’exprimer » affirme le quotidien…c’est dire si le totalitarisme islamique est déjà une réalité intimidante en entreprise. Et la justice française donne déjà raison aux femmes voilées au travail. Les Echos cite des cas faisant d’ores déjà jurisprudence tirés des Chroniques , Jurisprudence sociale (Lamy, 2004) dont l’affaire d’une salariée voilée de Téléperformance. Le conseil des prud’homme de Paris (CA Paris, 19juin 2003) avait donné raison à l’islamiste contre l’entreprise l’ayant licencié car le licenciement « présentait un caractère discriminatoire », conformément à l’article L.122-45 du code du travail et à l’article 9 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme, qui tous deux prohibent les licenciements en raison des convictions religieuses…fussent-elles islamistes.
Les Echos cite de nombreux témoignages de DRH se couchant face aux revendications musulmanes :
Thibault Lanxade, PDG d’Aqoba, raconte comment, lors de son passage chez Shell, il avait installé des salles de prières pour ses salariés.
Le BTP est le secteur le plus touché : Hélène Louçano-Jeugnet ex-DRH dans le BTP explique qu’elle avait dû revoir complètement les horaires de travail à cause d’ « un fort taux d’absentéisme et à des accidents de travail plus nombreux que d’habitude, les ouvriers étant, durant cette période (ndlr : le ramadan), physiquement affaiblis »
Une DRH de la grande distribution affirme octroyer automatiquement le jour de l’Aid-el Kebir férié car « beaucoup ne viendraient pas de toute façon ». L’Association nationale des DRH (ANDRH) affirme carrément qu’au nom de la diversité, il convient de banaliser « deux ou trois jours feriés liés à des fêtes catholiques » pour les troquer contre des jours fériés islamiques !
L’Oréal championne hors catégorie de la préférence étrangère, dont le DG, Jean-Claude Agon a affirmé au Monde du 13 juillet 2007 : « Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche.[1] », pousse le bouchon toujours plus loin : un poste convoité vient d’être occupé par une femme voilée, ce qui a suscité des « réticences en interne ». Jean-Claude Le Grand, « Directeur de la diversité » du géant des cosmétiques, défend la salariée en expliquant que « le voile ne doit pas être traité comme un signe distinctif » (sic).
Du côté de IMS-Entreprendre pour la cité, dirigée par Claude Bébéar, même son de cloche : « L’entreprise ne peut pas sans raison, interdire le port du voile » affirme Benjamin Blavier, un des responsables… le hijab n’étant en soi pas une raison. Le même homme est cité également en fin d’article : « C’est exactement comme pour les autres formes de discrimination : il faut informer et échanger pour casser les fantasmes et les préjugés ».Faire un lien entre le port du voile et l’islamisme, voilà le fantasme, le préjugé à abattre.
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, juin 2008. Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon, 2007)
[1] L’Association générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne vient de perdre son procès à la XVII ème chambre correctionnelle de Paris pour « poursuite abusive ». l’Agrif, qui attaquait à juste titre pour discrimination anti-française l’ethnomasochiste Jean-Claude Agon, a été condamnée en première instance à verser 2500 euros au responsable de l’Oréal. L’Agrif a fait appel.
19:19 Publié dans 13- ISLAMISATION | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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