La mosquée de Tours et les salafistes djihadistes...

  Esquisse issue du dossier de présentation de la mosquée de Tours...mosquée « française? »

 

  Le Monde, dans un article du 30 novembre 2006, intitulé Trois Tourangeaux soupçonnés de djihadisme (lire l'article) précisait que ces derniers fréquentaient la mosquée Al-Fath ( signifiant la Conquête en arabe), principale mosquée de l'association de la Communauté islamique d'Indre-et-Loire, jusqu'à l'ouverture récente de la nouvelle mosquée de l'association financée par les fidèles, mais aussi par l' Etat Algérien (490 000 euros) et un donateur wahhabitte Séoudien. Précisons que l'Algérie punit de 5 000 à 10 000 euros d'amende la diffusion du christianisme et jusqu'à 5 ans de prison ce même « délit »...

   Le président de la Communauté islamique d'Indre-et-Loire, Salah Merabti, également vice-président du Conseil Français du Culte Musulman Région Indre-et-Loire (CFCM) et délégué régional de la Grande Mosquée de Paris ( pompeux pour ce plombier-chauffagiste à la retraite), dirigera la nouvelle mosquée cathédrale. Ancien membre de l'Amicale des Algériens, le plombier moustachu (son seul point commun avec Mario Bross) naturalisé français comme 150 000 autres étrangers tous les ans, avait pourtant mis volontiers à disposition des salafistes tourrangeaux qu'il connaissait très bien une salle de prière comme le rapporte un article de presse de l'époque :

« Entre le 20 novembre et le 5 décembre 2006, la police égyptienne a successivement arrêté onze, puis neuf islamistes français impliqués dans une filière terroriste. Ces coups de filet médiatiques ont occulté la neutralisation, le 20 octobre dernier, en Syrie, de trois djihadistes tourangeaux. Leur cas a retenu toute l’attention des Renseignements généraux et de la DST, car ils présentaient la spécificité de ne dépendre d’aucune filière terroriste et d’être arrivés à la frontière irakienne par leurs propres moyens.
Tout commence à Tours, en Indre et Loire. Moustapha El Sanharrawi, élève en classe “prépa” au lycée Descartes achève un parcours scolaire parfait. A la rentrée 2006, cet élève “discret et gentil” est admis à l’Ecole nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA), dépendant du… ministère de la Défense.
La famille El Sanharawi habite Tours depuis vingt ans. Le père est cardiologue au CHU de Blois. La mère, toute voilée de blanc, donne gratuitement des cours d’arabe aux défavorisés. Leur aîné est interne des hôpitaux en Ile-de-France. Leur deuxième garçon et leur fille sont également en médecine, à Tours. Le petit dernier est au collège.
   Même s’il juge les imams trop modérés, Moustapha fréquente les mosquées officielles. Cependant, avec Nasr Eddine Berradja, un copain de collège devenu plombier, ils fréquentent aussi un groupe salafiste. Ils y rencontrent des radicaux, dont le chef du groupe, Abdelhamid Sakhi, 31 ans, d’origine algérienne, résidant également à Tours. Marié, père de trois enfants, il alterne périodes de chômage et petits boulots. Salah Merabti, président de la communauté islamique de Touraine, connaît Sakhi et met une salle à la disposition des salafistes. » source. 

    Salah Merabti, qui voit en Rachida Dati une « maroco-algérienne » (en aucun cas une française, ce qui est scandaleux lorsque l'on constate la parfaite assimilation de notre ministre), dit avoir rencontré celle-ci à l'ambassade d'Algérie, dans un article intitulé « Solidarité islamique d'abord » où il affirme «  que l'on soit de gauche ou de droite, soyons d'abord musulmans »...Meratbi, parmi d'autres extravagances, est le signataire d'une pétition ubuesque intitulée Pour une téléphonie gratuite et illimitée vers l'Afrique... (on ne rit pas) 

   Il affirme également que l'association Riposte laïque demeure son « pire ennemi » suite à une série houleuse d'échanges de courriers avec l'association connue pour son soutien à Fanny Truchelut, condamnée pour avoir refusée à une militante pro-voile de se bâcher dans les parties communes de son gîte rural.

  Lors de sa campagne électorale pour tenter de conquérir la mairie de Tours, Renaud Donnedieu de Vabres s'indigna que la mosquée fusse située loin du centre ville : 

  « Le terrain mis en avant par la ville et son maire pour l’implantation de la future mosquée est dans une zone industrielle éloignée des quartiers d’habitation. Près d’une déchetterie. A l’écart.« Loin des yeux, loin du cœur », dit avec sagesse le dicton populaire.Je n’aurai jamais ainsi relégué un ensemble culturel et cultuel. » Courrier adressé à Salah Merabti en pleine opération séduction...

                                

Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation.