10/04/2009
Quand un philosophe sonne le tocsin
Présentation de l'éditeur
Toutes les démocraties égalitaires, détribalisées et sécularisées d'Occident sont confrontées aux mêmes défis du communautarisme et de la réislamisation d'une partie de l'immigration - accrus par un continuel afflux de " clandestins " : le problème de l'intégration se pose donc moins en termes franco-français de " République " que plus globalement de " société ouverte ". Dans la perspective de Kart Popper (La Société ouverte et ses ennemis) et en usant de la liberté d'esprit et de parole chère à Jean-François Revel, il s'agit ici, à partir des faits, de montrer que cette situation critique résulte d'abord de la forfaiture morale et parfois juridique de politiques qui n'ont pas voulu faire respecter le droit commun démocratique. Mais, surtout et en amont, de l'emprise d'une idéologie prétendument " antiraciste ", " sans-frontiériste " et acquise au relativisme multiculturel qui a perverti les valeurs de tolérance et d'ouverture : en elle se retrouvent les véritables et paradoxaux nouveaux ennemis de la société ouverte. Faisant grand cas de l'émergence d'une résistance intellectuelle de tradition anti-totalitaire (aux antipodes de l'extrême droite) à cette bien-pensance et du combat émancipateur des " musulman(e)s libres ", cette réflexion pointe le pathos masochiste qui fait œuvrer les sociétés ouvertes contre elles-mêmes. Sans oublier d'explorer les conditions d'une ouverture raisonnée à l'altérité.
Biographie de l'auteur
Philosophe et essayiste, Alain Laurent est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les questions de l'individualisme et du libéralisme. Il dirige la collection " Bibliothèque classique de la Liberté " aux éditions Les Belles Lettres.
Dans son prologue, Alain Laurent met directement les pieds dans le plat : "la République française est effectivement confrontée à de graves problèmes en relation avec l'implantation d'un islam conquérant et sûr de lui et une immigration extra-occidentale de masse et de peuplement en partie ni économiquement ni culturellement intégrée " page 10
Imaginons que cette phrase ne soit pas écrite par un des plus grands philosophes libéraux actuels mais par un homme politique classé "extrême-droite", on imagine aisément l'avalanche de réactions scandalisées et le procès qui en suivrait. Mais Alain Laurent va encore plus loin, il prend la défense de Geert Wilders à partir de la page 137, dont il démontre le profil authentiquement libéral (Wilders étant contre toute préférence nationale et discrimination), accusé à tort de xénophobie par les journalistes français ne l'ayant jamais lu...
21:50 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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