Maroc Hebdo reproche au PSOE un " discours raciste'

   La journaliste de Maroc Hebdo, Mouna Izdinne, est ulcérée à l'idée que les européens songent à renvoyer chez eux ses compatriotes n'ayant pas d'emploi et représentant un coût social non négligeable. Voici quelques extraits de son article "Les nouveaux xénophobes" consacré à l'Espagne, paru dans le numéro 833 du 03 au 09 avril 2009 :

"Absente voilà dix ans à peine de la scène politique espagnole, l’extrême-droite xénophobe reprend du poil de la bête. Sa principale cible: les immigrés marocains. Même le Parti socialiste au pouvoir adopte un discours raciste.

(...)l’Espagne, 46 millions d’habitants, ne sait plus que faire aujourd’hui de ses 5,2 millions d’étrangers. Actuellement sans emploi pour 600.000 parmi eux, soit exactement le même effectif que celui des travailleurs régularisés en 2005. Du coup, les discours anti-immigrés, hier encore réservés au Parti Populaire, s’étendent aujourd’hui à une partie non négligeable de la classe politique ibérique. A commencer par la formation au pouvoir, le Parti Socialiste, auquel Amnesty International vient de demander d’arrêter les instructions aux services de police exigeant des quotas d’arrestations d’immigrants sans-papiers.

    Les organisations des droits de l’Homme dénoncent pareillement le Plan de retour volontaire du gouvernement José-Luis Zapatero, qui propose aux chômeurs étrangers en situation régulière de retourner dans leur pays (19 au total) en échange d’indemnités de chômage et de microcrédits, et à condition de renoncer à leur permis de travail et de résidence durant 3 années. Un véritable échec, seuls 700 chômeurs immigrés légaux hors-UE, dont deux Marocains seulement, ayant accepté de rentrer au bercail à ce jour. Mais ce revers renforce l’extrême-droite espagnole (Fuerza Nueva, Democracia National, entre autres)." Lire l'article dans son intégralité en consultant les archives sur le site de Maroc Hebdo.

  José-Luis Zapatero est l'initiateur du projet nommé l' Alliance des civilisations, tenant des sommets chaque années avec des représentants sulfureux de l'islam radical. Il a acceuilli des dizaines de milliers de migrants et laisse les mosquées s'implanter partout en Espagne. Apparemment, ce n'est pas suffisant pour les Marocains.