11/05/2009
Jean-Marc Ayrault ponctionne 200 000 euros pour un "centre culturel" de l'UOIF sur le compte des Nantais
C'est le quotidien Presse-Océan du 11 mai qui commente la désormais républicainement incontournable "pose de la première pierre" avec la présence de l'équipe municipale du chef des parlementaires socialistes:
" La première pierre du futur centre islamique Assalam a été posée hier. Livraison prévue fin 2010.
Construit sur un terrain de 3 000 m2, entre le parc de la Roche et la régie des eaux, l'édifice comprendra deux bâtiments distincts : une mosquée pouvant accueillir jusqu'à un millier de fidèles, et un centre culturel abritant des salles de cours, une bibliothèque et des salles de réunion.
Les travaux devraient débuter dans les semaines qui viennent et s'étaler sur quinze à dix-huit mois. « Ce sera un bâtiment d'allure contemporaine, largement ouvert sur l'extérieur », souligne l'architecte Bernard Chateigner, de l'agence Laïdi et Chateigner. Haut de 17 m, le « minaret » sera constitué d'une lame de verre équipée d'écrans plasma.
Un projet vieux de 10 ans
Le projet est porté par l'Association islamique de l'Ouest de la France (AIOF), dont l'actuelle mosquée est installée dans un ancien gymnase, quai Malakoff. Hier, son président, Abdekhakek Chadli, ne cachait pas son émotion : « Pour nous, c'est un moment très important. Cela fait dix ans qu'on attendait cela ».
Pose de la première pierre du futur centre islamique, en présence de Lhaj Thami Breze (à g.), président de l'UOIF, et de Pascal Bolo (à dr.), adjoint au maire de Nantes.
L'AIOF finance la construction, estimée à 4,4 millions d'euros, en quasi-totalité, la Ville apportant 200 000 € pour le centre culturel. La souscription lancée par l'association a permis à ce jour de recueillir près de 1,5 million, juste de quoi payer le gros-oeuvre. « Mais maintenant que le chantier démarre, les dons vont affluer », pense Ahmed Loukili, responsable technique du projet. Pascal Bolo, adjoint à la municipalité de Nantes, a déclaré son soutien au projet « comme (la ville) l’a déjà fait pour d’autres projets de ce type ». « Notre république est laïque, elle ne reconnaît officiellement et ne finance aucun culte. Pour autant, elle respecte les croyances et garantit la liberté de culte », a-t-il rappelé. « (... ) Il fallait donc, à la faveur du grand projet de ville, pouvoir bénéficier de la maîtrise d’ouvrage publique, pour la construction d'un centre cultuel financé par les croyants et d’un centre culturel qui sera un lieu d'ouverture », a expliqué l’adjoint au maire chargé des finances. Et de conclure : « Je me fie au bon présage que constitue le nom du futur centre islamique Assalam. »
Tariq Ramadan fait le plein
L'AIOF est rattachée à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), réputée proche des Frères musulmans , et dont le président, Lhaj Thami Breze, Lire la suite sur le site de Presse-Océan.
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