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28/04/2010

L'UEJF veut préserver la francité du tablighi Hebbadj !

                               
Addendum 1 du 28 avril : Lies Hebbadj est accusé par le père de sa femme officielle de battre cette dernière, en plus d'enfermer les enfants à la maison afin qu'ils apprennent par coeur le Coran. C'est justement ce mariage datant de 1999 qui lui a conféré la nationalité française...
                                              
Addendum 2 : L'association France-Israel vient de réagir au communiqué improbable de l'UEJF.
                                                      
Dépêche AFP 26/04/2010 (extrait) :
                                    
"L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) s'est déclarée opposée à la déchéance de nationalité de l'homme soupçonné de polygamie et de fraude aux allocations". (dépêche intégrale)
                                       
Commentaire:
                                            
On se demande si l'UEJF s'est renseignée sur la nature du mouvement Tabligh...
                                                                   
 Mais que représente l'UEJF si ce n'est quelques dizaines d'étudiants parisiano-centrés bénéficiant d'une couverture médiatique disproportionée ? Pour connaître un petit panel de Français juifs, tous patriotes, je doute  que l'UEJF soit représentative d'une communauté qui a tendance à se "droitiser" depuis une dizaine d'années. L'UEJF, par son communiqué étonnant, s'exprimant sur un sujet qui s'éloigne de son objet social estudiantin, se rend t-elle compte qu'elle fait le jeu d'une certaine extrême droite se délectant d'être ainsi confortée dans sa vision d'une communauté monolithique qui travaillerait contre les intérêts de la France?

  Afin de démentir cette impression, j'invite les nombreux lecteurs juifs de l'Observatoire de l'islamisation à exprimer leur avis sur ce troublant communiqué de presse. Ils peuvent m'écrire sur joachim.veliocas@hotmail.fr. Seuls les prénoms seront donnés.

  Je ne doute pas que nombreux sont nos compatriotes de confession juive qui redoutent d'être amalgamés à ce positionnement, dont l'émetteur peut donner l'impression d'un consensus communautaire de par son appellation.

  L'UEJF doit urgemment se renseigner sur le mouvement Tabligh, elle en déduira qu'effectivement, au titre de l'article 25 du code civil, ses membres pourraient au vu de leur idéologie internationaliste porter atteinte aux "intérêts fondamentaux de la nation" comme le stipule l'article. Autre argument donné cette fois par Brice Hortefeux dans Le Monde : "Lorsqu'un étranger devient français, c'est parce que la communauté nationale le reconnaît parmi les siens. C'est ce que le code civil nomme l'"assimilation". Et c'est ce même code civil qui proclame que "la polygamie est constitutive d'un défaut d'assimilation". Si l'UEJF trouve normal de naturaliser des étrangers islamistes partisans de la burqa qui battent leur femme, qu'elle propose sa vision  progressiste de l'identité nationale à Benyamin Netanyahu connu pour sa xénophilie et son sens de l'accueil...

Nous invitons ses membres et nos lecteurs à lire notre analyse du mouvement :


   

    La Société pour la propagation de l’islam (Jama’at al-Tabligh ou Tabligh), a été créé en 1927 par Maulana Muhammad Ilyas Khandalawi. Il propose aux musulmans, minoritaires dans l’Etat indien « impie », la création d’une contre-société homogène et hermétique aux pratiques des Infidèles. Destiné à l’origine aux masses les plus populaires, il enseigne un islam simple, dépouillé, se limitant à prôner l’imitation du Prophète et de ses compagnons en toutes choses. Ainsi, la référence aux hadith est obsessionnelle, source immense de détails de la vie quotidienne de Mahomet, rapportant les gestes à reproduire, jusqu’a la façon de se comporter aux toilettes.

 

 Le principal ouvrage étudié par le mouvement est le Riyad as-salihin (Le jardin des vertueux) de Al-Nawâwi (1233-1277), juriste sunnite très réputé. Véritable best-seller dans les librairies musulmanes, référence bien au-delà des seuls cercles de Tabligh, il est un guide complet et totalisant du comportement idéal du fidèle. Plusieurs sites Internet francophones sont entièrement dédiés à l’étude de cet ouvrage, vendu aussi bien à la FNAC qu’à l’Institut du Monde Arabe.

 

Voici quelques extraits de ses enseignements :

XI- Le livre de la Guerre Sainte

234- Le mérite de la guerre Sainte

Point 1301. Selon Abou Sa'id Al Khoudrî, le Messager de Dieu a dit: «Celui qui accepte Dieu comme Seigneur, l'Islam comme religion et Mohammad comme Messager, se voit obligatoirement attribuer le Paradis». Cela étonna tellement Abou Sa'id qu'il dit: «Répète-le moi encore une fois, ô Messager de Dieu!» Il le lui répéta puis dit: «II y a autre chose pour laquelle Dieu élève de cent degrés au Paradis. Entre chaque degré et l'autre il y a la distance qui sépare le ciel de la terre». Il dit: «Et quelle est-elle? O Messager de Dieu!» Il dit: «Le combat au service de Dieu. Le combat au service de Dieu». (Mouslim)

Point 1348. Selon Abou Oumàma, le Prophète a dit: «Celui qui n'a pris part à aucun combat, n'a pas équipé un combattant ou ne l'a pas remplacé en bien dans sa famille, Dieu le frappe d'une calamité avant le jour de la résurrection». (Abou Dawùd)

Point 1349. Selon Anas, le Prophète a dit: «Combattez les idolâtres avec vos biens, vos vies et vos langues». (Abou Dawùd)

 

XV- Le livre des interdictions

 

349 - L'interdiction formelle pour l'esclave de quitter son maître sans son autorisation

Point 1768. Selon Jarir, le Messager de Dieu a dit: «Tout esclave qui quitte son maître sans sa permission devient renié par ma communauté». (Mouslim)

Point 1769. Selon lui encore, le Prophète a dit: «Quand l'esclave quitte son maître sans sa permission, Dieu ne lui agrée plus sa prière». Dans une autre version: «II devient mécréant».

 

                                                                                  

 Le Tabligh est un courant mondial diffusé dans une centaine de pays. Principal maître d’œuvre de la réislamisation de la jeunesse d’origine nord-africaine, son prosélytisme est très actif. Le tablighi  ne rechigne pas à arpenter les rues et à faire du porte à porte pour diffuser la bonne parole, semblablement aux méthodes des Témoins de Jéhova. L’intense pratique de la prière, qui doit s’effectuer collectivement, a incité les observateurs à qualifier le Tabligh de mouvement « piétiste ». Mais dès 1995, les Renseignements Généraux ont considéré que le Tabligh constituait l'organisation d'où émergent, depuis une dizaine d'années déjà, la plupart des responsables de l'islam radical en France.

 

 

Un incubateur à djihadistes

 

Nombre de militants islamistes -Khaled Kelkal[1], Zacarias Moussaoui[2], Djamel Loiseau[3]- ont en effet été formés et recrutés par le Tabligh avant d’aller s’entraîner en Afghanistan, en Bosnie ou au Pakistan, et de passer ensuite, à l’action terroriste.

Selon lesRG, « il est certain que les convertis, déjà imprégnés de l'intégrisme religieux du Tabligh, constituent un vivier où viennent piocher les islamistes djihadistes ».

 

Le Tabligh agit comme une pépinière, un incubateur, conditionnant mentalement ses adeptes avant d’envoyer les plus prometteurs d’entre eux vers des formations pratiques à l’étranger, les préparant au djihad. Un adepte explique son parcours, retraçant un itinéraire type, franchissant toutes les étapes de la prière à l’action armée. « J’ai fait la connaissance de « frères » qui m’ont proposé de me guider dans mon initiation. Ils m’ont invité à fréquenter une mosquée Tabligh dans la région lyonnaise. J’ai commencé par trois jours de Darwâ. J’allais à la rencontre des jeunes dans les cités pour leur parler de l’islam et les inviter à retrouver leurs racines musulmanes. J’ai beaucoup aimé faire cela. J’en ai donc redemandé pour une semaine. Me jugeant appliqué et surtout motivé, ils m’ont offert l’opportunité de partir à l’étranger pour m’immerger plus longuement dans un vrai milieu musulman. Je suis donc parti à Londres […]En Grande-Bretagne et même aux Etats-Unis, il existe des camps d’entraînement. J’ai ainsi personnellement participé à un exercice de survie dans la campagne anglaise. Un week-end, on nous avait déposés, avec d’autres gars que nous ne connaissions pas, à 200 kilomètres de Londres, sans un sou et sans le moindre papier d’identité. Nous étions par équipes de deux. L’exercice consistait à rentrer sur Londres, le plus sûrement et le plus rapidement possible, sans se faire remarquer et sans attirer l’attention de la police. Il fallait aussi se débrouiller pour se nourrir. » Trois ans plus tard, le tablighi continua son entraînement dans un camp d’Al-Qaida en Afghanistan. Il explique que dorénavant, « depuis le onze septembre 2001, les services de renseignement occidentaux ont infiltré le Tabligh. En conséquence, il est de plus en plus difficile pour des jeunes musulmans de se rendre à l’étranger. Mais d’autres destinations, moins surveillées que le Pakistan ou l’Afghanistan, sont offertes aux candidats au voyage : l’Indonésie, la Thaïlande, la Malaisie, l’Inde, le Nigeria, la Mauritanie, le Mozambique, mais aussi l’Uruguay ou l’Argentine. »[4]

 

Le journaliste Antoine Sfeir confirme que « des dizaines sinon des centaines de tablighi ont fait le voyage pour le Pakistan aux frais du mouvement, pour des cycles de formation ou des stages d’études Coraniques, qui durent de trois à six mois »[5]

 

En novembre 2003, un journaliste de Canal + , Hervé Bouchaud, tente de contacter le Tabligh pour un reportage. Faute d’obtenir quelconque interview il se résout à utiliser une caméra cachée. Il s’en va avec son équipe frapper à la porte d’un château en Seine et Marne hébergeant  une branche du Tabligh, dénommée « Foi et pratique », menée par Mohamed Hammami, qui siège  au Conseil français du culte musulman. Hammami, n’appréciant pas que des Infidèles fouinent dans son mouvement, sort du château et frappe le preneur de son Jérôme Florenville, accompagné par ses fidèles. Le reportage, diffusé dans l’émission « 90 minutes » montre Jérôme Florenville, gisant dans un fossé, victime de la haine islamiste confortablement installée dans des châteaux français[6].

 

 Mais qui est plus précisément cet islamiste menant une vie de roitelet au château de Grizy-Suisne (Seine-et-Marne), ancienne propriété des ducs de Richelieu, d’où il gère via son association plus de 50 mosquées en France ? Né le 16 décembre 1935 à Tunis, Mohamed Hammami est un ancien maçon tunisien devenu peintre en bâtiment. Il fonde en 1972 son association Foi et pratique et se fait remarquer  à la fin des années 90 pour séjourner en prison dans la capitale Tunisienne en raison de ses liens, selon la justice tunisienne, avec le mouvement En-Nahdha [La Renaissance] qui prône l’instauration d’un régime islamiste dans ce pays. Lors de son arrestation,  un peu plus de 5,5 millions de francs dormaient sur un compte ouvert au nom de l’association Invitation et mission pour la foi et la pratique dans une banque parisienne du quartier de l’Opéra…Ces frasques financières et fondamentalistes  ne l’empêcheront pas quelques années plus tard d’être invité par Nicolas Sarkozy au sein du Conseil Français du Culte Musulman.



[1] Terroriste algérien de papiers français membre du GIA et l'un des responsables de la vague d'attentats commise en France à l'été 1995, abattu le 29 septembre 1995 par la gendarmerie.

[2] Terroriste marocain de papiers français. Le 3 mai 2006, au terme de deux mois de procès et de sept jours de délibération, il a été reconnu coupable[ ]par le jury du tribunal fédéral d'Alexandria en Virginie, États-Unis, de six chefs d'accusation de complot en liaison avec les attentats terroristes du 11 septembre 2001 et condamné à la prison à perpétuité, sans possibilité de remise de peine.

[3] Le 24 décembre 2001 fuyant les bombardements américains à Tora Bora, le jeune Français Hervé Djamel Loiseau est retrouvé mort de faim et de froid dans les glaciales montagnes d’Afghanistan. Des villageois trouvèrent sur lui son billet de retour pour la France, son passeport, une carte d’identité, un Coran de poche, 30 roupies et deux cachets d’aspirine. Hervé Djamel Loiseau fait partie, selon la D.S.T., de ces quelques 300 soldats d’Allah qui ont quitté la France pour rejoindre les camps d’entraînement de Ben Laden.

 

[4]Ali Laïdi et Eric Denécé, Les Français d’Al-Qaeda , in Guerre secrète contre Al-Qaeda, Ellipses,

            Paris, 2002.

[5]Antoine Sfeir, René Andrau, Liberté, égalité, islam, La république face au communautarisme, Tallandier, 2005, p.65

[6]  L’emploi du pluriel se justifie par un château, également propriété de l’UOIF, dans la Nièvre.

 

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