17/08/2010
Newsweek défend mordicus la mosquée de Ground-Zero
L'éditorialiste du célèbre hebdomadaire international (tirant à 3 millions d'exemplaires rien que pour les USA) Fareed Zakarya, aussi éditeur de la revue Foreign Affairs dépendant du Council on Foreign Relations dont il est membre du bureau des directeurs (Board of Directors), a pris nettement position en faveur du projet de mosquée géante près du WTC.
Dans son éditorial du 16 août, il fustige très durement l'Anti-Deafamation League (principal lobby anti-raciste du pays de la communauté juive) qui s'est positionné contre le délirant projet. Furieux, il annonce qu'il va rendre le Prix dont l'ADL l'avait honoré quelques années plus tôt, une plaque nommée First Amendement Freedom Prize, et les 10 000 euros qui vont avec.
Ce positionnement de celui qui écrit également dans le très gauchisant New-York Times, se construit sur une argumentation légère, celle de la supposée modération de l'imam pilotant le projet, au prétexte qu'il a condamné le terrorisme...même si il s'est toujours refusé à condamner le Hamas. ( "The man spearheading the center, Imam Feisal Abdul Rauf, is a moderate Muslim clergyman. (...) On Islam, his main subject, Rauf’s views are clear: he routinely denounces all terrorism—as he did again last week, publicly. He speaks of the need for Muslims to live peacefully with all other religions.")
Candide, Zakarya a été enthousiasmé par le dernier livre de l'imam Rauf, celui-ci se félicitant que la promotion de la diversité permette l'épanouissement de l'islam : "His last book, What’s Right With Islam Is What’s Right With America, argues that the United States is actually the ideal Islamic society because it encourages diversity and promotes freedom for individuals and for all religions."
Newsweek, avant tout la voix de l'Amérique dans le monde, dirigé par un membre du Council on Foreign Relations, n'est que le prolongement de la vision "obamanienne" du monde. L'islamophilie sera un gage de la poursuite des très bonnes relations avec l'Arabie Saoudite, dont les intérêts sont inextricablement liés aux Etats-Unis, de la politique énergétique aux universités américaines fonctionnant avec ses dons.
Voilà pourquoi les Etats-Unis, faisant pression sur l'Europe afin qu'elle intègre la Turquie, ne sera jamais notre alliée, mais bien un concurrent économique et géopolitique.
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation. 17.09.2010
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