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30/11/2010

Prises d’otages et pirateries : une vieille tradition islamiste

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Lu sur le blog du professeur Alexandre del Valle (extrait):

"Le phénomène des prises d’otages est tout sauf nouveau. En effet, ce qui se passe aujourd’hui, du désert du Mali ou du Niger aux côtes somaliennes, rappelle ou réactualise ce que l’on appelait les « pirateries barbaresques », ces terribles pirates du Maghreb, « jihadistes de l’époque », qui terrifièrent l’Europe jusqu’à la colonisation (1830), c’est-à-dire tant que l’Europe n’intervint pas. Au nom de leur lecture violente de la loi islamique, les pirates barbaresques, basés au Maghreb, pillaient régulièrement les côtes méditerranéennes et réclamaient des rançons, chaque fois plus élevées, en échange de la libération d’otages chrétiens capturés en Mer. Cette industrie du jihad, de l’époque, qui réunissait déjà pilleurs-bandits et fanatiques religieux, était parrainée par le Califat sunnite turc-ottoman d’alors, dont sont nostalgiques tant le « Guide » révolutionnaire libyen rouge-vert Muammar Kadhafi que le Premier Ministre turc israélophobe, pro-Hamas Recep Taiyyp Erdogan. Celui-ci vient d’ailleurs de demander d’ailleurs à ses alliés de l’OTAN - réunis à Lisbonne récemment - de retirer de la liste des Etats terroristes l’ami et voisin iranien…

Rappelons que les pirates barbaresques, dont sont fiers les islamistes algériens d’Aqmi ou de l’ex-Front islamique du salut (voir discours de l’idéologue du FIS, Ali Bel Hadj), enrichissaient la Casbah d’Alger et le Maghreb et empoisonnaient la vie des marins dans toute l’Europe du Sud et la Méditerranée. Ils organisaient des pillages sur les côtes italiennes, maltaises, françaises, espagnoles, portugaises. La Sardaigne, la Corse et la Sicile en ont encore la mémoire vive jusque dans l’architecture des côtes ornées de postes de contrôles et de tourelles destinées à sonner l’alerte en cas de razzias.

Comme l’explique très bien l’islamologue anglo-égyptienne Bat Yé’or, dans son livre, L’Europe et le spectre du Califat (éditions Les Provinciales), les choses n’ont pas changé depuis des siècles. Lire la suite sur le blog d'Alexandre del Valle

Commentaire : Lors de l'entrée de l'armée française à Alger en 1830 (riposte au harcèlement de nos côtes et  à l'attaque de la frégate diplomatique La Provence) 15 000 esclaves Chrétiens européens furent libérés...

 

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