20/12/2010
"Les Kabyles sont victimes de l'islamisation"
Nafa KIRECHE, président de l'association des Kabyles de France (ASKAF) : "Je suis très content d'avoir assisté à ces assises contre l'islamisation du monde libre. C'est la première fois que les Kabyles de France sont invités à participer à une rencontre internationale, sur un sujet épineux, qui touche aussi bien les citoyens français que les Kabyles : l'islamisation. (...) Des contacts ont été pris avec des journalistes, présents par dizaines et des personnalités politiques et associatives. J'ai échangé avec le suisse Oskar Freysinger, qui m'a avoué porter un grand intérêt au combat des kabyles. J'ai donc profité de l'occasion pour lui offrir le dernier livre de Ferhat Mehenni : "le siècle identitaire". Je remercie les organisateurs, M. Pierre CASSEN et Mme Christine TASIN, ainsi qu'aux participants, qui ont porté un grand intérêt à la cause kabyle, notamment en France."
Arezki BAKIR, président du Haut Conseil de la Diaspora Kabyle : "Il ne s'agit évidemment pas pour moi de stigmatiser les musulmans, ce serait stigmatiser des membres de ma propre famille. Mais force est de constater que l'islam déborde de toutes parts sur la sphère publique. Même si cela va à l'encontre du message du prophète et des spécificités de cette religion, la sécularisation de l'islam est une exigence absolue. Les croyances subjectives doivent se soumettre aux valeurs républicaines et universelles. Et ces dernières, en contrepartie, garantissent le droit à chacun, à titre privé, de pratiquer la religion qu'il souhaite. Ou de ne rien pratiquer du tout. L'islamisation de la Kabylie est l'un des objectifs majeurs du régime algérien. Par ses relais en France, il contrôle la communauté algérienne de l'hexagone, dont une partie non négligeable a malheureusement acté la primauté de l'islam sur toutes les lois communes et républicaines. Les kabyles de France et de la Diaspora doivent donc être au service de la défense des valeurs républicaines, de la laïcité et des libertés, individuelles et collectives. C'est le sens de notre présence à ces assises. Ce n'est qu'à ce prix qu'ils pourront défendre au mieux leur identité d'origine. Je continue de regretter que les autorités françaises aient délaissé les enfants d'immigrés de la dernière génération. En renonçant à en faire des citoyens, ils ont renoncé à leur donner un avenir. Et cela, c'est inacceptable. Pendant que certains poussent des cris d'orfraie au moindre mot de travers sur l'islam, on continue, dans les pays musulmans, à étouffer les populations. Nous porterons la voix des Kabyles de France et de la Diaspora partout ou elle pourra être entendue et ou nous pourrons obtenir des soutiens."
source : Kabyle.com
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