10/01/2011
La pauvreté ne nourrit pas le terrorisme
Lu dans Challenges, traduction d'un article de The Economist :
"La plupart des actes terroristes d'envergure de ces dernières années ont été réalisés par des personnes généralement issues de la classe moyenne, souvent diplômées. Faisal Shahzad, par exemple, qui a raté son attentat à la voiture piégée à Times Square, est le fils d'un haut fonctionnaire pakistanais chargé de l'aviation civile. Il travaillait comme analyste financier et possédait un MBA. Umar Farouk, qui voulait faire exploser un avion entre Amsterdam et Detroit en dissimulant des explosifs dans ses sous-vêtements, est le fils d'un riche banquier nigérian et diplômé de l'University College de Londres. Enfin, le kamikaze qui a récemment essayé de se faire exploser sur un marché de Noël à Stockholm sort également d'une université britannique. Question : ces trois personnes correspondent-elles à un profil type de terroriste ou ne sont-elles que des cas isolés ? La réponse n'est pas tranchée, mais les sociologues qui ont enquêté sur les origines socio-économiques du terrorisme n'arrivent pas à faire la preuve du lien avec la pauvreté. Claude Berrebi, de l'institut de recherche Rand Corporation, observe que près de 60 % des kamikazes recrutés par le Hamas et le Djihad islamique à Gaza et en Cisjordanie ont un cursus scolaire de haut niveau. Lire l'article intégral
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