23/02/2011
Un émirat islamique en Lybie, des connexions tunisiennes ?
Alors que la presse étrangère nous apprend qu'une partie de la Lybie est sous la coupe d'islamistes ultra-violents, ayant déjà constitué un émirat, le journaliste Yves Daoudal décrypte son avènement dans son hebdomadaire paru aujourd'hui :
"Fin janvier, après le retour de l’islamiste Rachid Ghannouchi en Tunisie, Kadhafi avait fait savoir au nouveau pouvoir tunisien que la Libye ne « pouvait tolérer la présence d’islamistes dans le gouvernement tunisien » et avait mis en place une cellule de crise chargée de suivre les événements chez le voisin, après avoir bouclé la frontière. Aujourd’hui, la Cyrénaïque (tout l’est de la Libye, du côté de l’Egypte) a échappé au contrôle de Tripoli, et un groupe très actif à Al-Baïda se fait appeler « émirat islamique de Barka », « émirat de Barka » étant le nom traditionnel de la région.
Le 16 février, 110 militants du Groupe de combattants islamiques libyens (GCIL), dont trois de ses chefs, ont été libérés de prison, dans le cadre d’un accord qui a permis la libération de 360 islamistes depuis un an. Un accord qui avait été conclu à Londres avec le chef du GCIL par l’entremise de… Rachid Ghannouchi, qui avait alors profité des largesses de la Fondation Kadhafi… Le GCIL ne se revendiquait plus d’Al Qaïda et corrigeait sa doctrine du jihad: on ne doit pas s’en prendre aux civils. C’est pourquoi l’émirat islamique de Barka a mis la main sur de très nombreuses armes en prenant d’assaut un dépôt de l’armée, et s’est emparée de dizaines de véhicules en scandant : « Au jihad ! »…" Lire la suite dans Daoudal Hebdo du 24 février n°116
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