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18/05/2011

Le Service des relations avec l'islam de l'épiscopat dans le texte.

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 La déclaration finale diffusée par le Père Christophe Roucou, responsable du Service national pour les Relations avec l’Islam (SRI), de la Conférence des évêques de France, au terme d’une rencontre à Tunis, vaut son pesant d’irénisme. Pendant 3 jours, s’est tenue à Tunis une rencontre d’évêques venus de France, d’Espagne et du Maghreb sur l’accueil des migrants et le dialogue islamo-chrétien. Concernant les migrants illégaux, la déclaration rapporte que :

"les évêques constatent que l’Europe cherche surtout à mettre en œuvre une protection drastique qui ne va pas toujours dans le sens de la justice, et devient souvent source d’exclusion et de discrimination. [...] Ces personnes [les immigrés]sont remarquables, dans leur détresse, par la force humaine et spirituelle qui les pousse à continuer leur transhumance qui hélas se transforme souvent en calvaire. [...] Sur cette délicate question des Migrations, deux attitudes ont du mal à se rejoindre : celle de nombreux politiques qui veulent assurer d’abord et parfois exclusivement la sécurité et la protection de leurs citoyens, malheureusement souvent pour des raisons électoralistes et celle des disciples de l’Evangile, qui, au risque d’être taxés de naïveté, veulent envers et contre tout servir d’abord les personnes et les défendre dans leur dignité, y compris si elles sont clandestines et sans papiers. Ces deux attitudes pourraient se conjuguer si l’argent qui sert à protéger les frontières servait à développer au moins l’indépendance alimentaire des pays d’où partent les migrants et si des moyens étaient mis en ouvre pour assurer une vie digne à tous les citoyens."

On en déduit qu'on ne peut à la fois être  un homme politique luttant contre la déferlante migratoire et un "disciple de l'évangile", ces deux attiudes étant présentées comme antinomiques. Criminelle interprétation des évangiles.

La déclaration aborde ensuite le dialogue islamo-chrétien :

"Concernant les efforts mis en œuvre pour voir avancer le dialogue entre chrétiens et musulmans, les évêques sont pris entre la joie de voir mises en oeuvre des initiatives encourageantes au sein de leurs diocèses et la peine de voir s’amplifier des résistances dues à la peur et à la méconnaissance réciproque dans tous les pays à majorité chrétienne ou musulmane."

Un des principaux prêtres animant le SRI, Christian Delorme, donne souvent comme intitulé à ses conférences qu'il donne à travers la France " Aimer l'islam". Quand on a dit ça, on a tout dit. Pour les catholiques désorientés par l'attitude de l'épiscopat français envers l'islam (réclamation de l'extension du concordat à l'islam en Alsace-donc financement et enseignement de l'islam à l'école-; traque de l'islamopobie, relations d'amitiées affichées entre Mgr Ricard et Tareq Oubrou, Mgr Barbarin et Azzedine Gaci (pourtant membres de l'UOIF!) etc. ) ils peuvent aller voir du côté de la résistance catholique.

09:20 Publié dans 04 - COLLABORATION | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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