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07/08/2011

Quartier islamique à Nice : Jacques Peyrat soutient Vardon contre Estrosi

Nissa Rebela et Jacques Peyrat disent « non au quartier halal ! »

Pour comprendre le début de la polémique, se référer à notre article précédent du 7 juillet "une mosquée municipale à Nice" suite à l'achat par la mairie d'un local destiné à devenir une mosquée.

Lu dans Le Petit Niçois (extraits) :

« Une mosquée, sept boucheries halal, des librairies coraniques. On se croirait à Beyrouth », peste l'ancien porte-parole des Jeunesses Identitaires, tout en pointant du doigt l’arrivage massif d’immigrés clandestins.

« Même les restaurants asiatiques, présents ici depuis des décennies, désertent peu à peu. Le dernier vendeur de liqueurs a même été sommé de fermer boutique en vertu des principes qui régissent l’Islam », explique-t-il. Pour le chef du parti, tout cela ne vient donc pas jouer en faveur de la diversité nécessaire entre membres d'une même cité, mais œuvre plutôt à ce qu’une minorité se tienne à l'écart de la société et de sa municipalité. Une fois n’est pas coutume, Philippe Vardon a ainsi livré ses meilleures flèches pour Christian Estrosi.

Une mosquée municipale ?

« Autant que je sache, c’est bien une mairie UMP qui a fermé les yeux pendant 11 ans en n’exécutant pas l’arrêté d’expulsion qui avait été adressé à Al Baraka pour sa mosquée illégale, rue de Suisse. Puis, c’est cette même mairie qui tolère les prières de rue depuis trois ans ! Or, nul n’est censé ignoré la loi. Et encore moins Estrosi ! ». Et là, Philippe Vardon va plus loin dans ses accusations en reprochant au député-maire de vouloir intervenir en rachetant un local via les fonds publics. Le but : y installer une mosquée, marquée par le sceau de la municipalité. « Si les faits s’avèrent exacts, Christian Estrosi serait en contradiction immédiate et évidente avec le principe de laïcité et la loi de 1905 concernant la séparation des églises et de l'État. La question est donc de savoir si un concordat entre la religion musulmane et la Ville de Nice aurait été signé à notre insu ! Nice, sera-t-elle la première ville de France à passer le culte musulman en régie municipale ? », s’interroge celui-ci. Nul ne le sait. Mais la situation de la rue de Suisse n’est pas la seule qui préoccupe Nissa Rebela. Autre cas : la Place Saëtone.

« Le centre-ville s’enfonce »

Selon la figure de proue du parti identitaire, une mosquée de 250m² devrait même succéder, d’ici le mois de septembre, à « La Petite Biche », un restaurant traditionnel. Le tout, suite à une escroquerie présumée. « Le propriétaire, refusant de vendre pour que son local devienne un lieu de culte, des religieux l’ont dupé en missionnant un marchand de biens italien qui a conclu la vente », explique Philippe Vardon. « C’est intolérable ! Une ville se juge au centre. Et si ce centre s’enfonce, il entraîne avec lui toute la ville », déclare-t-il tout en citant Auguste Verola, adjoint au maire chargé des cultes. « Et c’est le triste sort qu’a connu Marseille », prévient ce dernier. Puis, séquence émotion et nostalgie avec Jacques Peyrat, ancien sénateur-maire de Nice. Lequel dit vouloir « apporter tout son soutien à Philippe Vardon ». Au passage, il prend aussi le temps de s’auto-complimenter en expliquant comment il s’y était pris, sous ses mandats de maire, pour éviter la création d’une grande mosquée, rue Hancy. « Il parait normal de laisser les Musulmans exprimer leur culte, c’est vrai. Mais en poussant à l’excès ce phénomène communautaire, cela risque de bouleverser la vie habituelle d’un pays », explique-t-il d’un ton chiraquien Lire la suite sur le Petit Niçois.

  Maire de Nice de 1995 à 2008, Jacques Peyrat avait déclaré dans Le Monde en novembre 2005 : "Ce n’est pas le moment, face aux violences urbaines et à la montée de l’islam radical, d’installer en plein coeur de Nice une terre d’islam. Je m’opposerai à toute implantation de mosquée à Nice. ". Ce qui avait amené le satellite socialiste "SOS Racisme" à porter plainte, sans que l'on sache que les musulmans constituent une race...

Nissa Rebela , mouvement politique présent aux cantonales et municipales dans la région, réussit à médiatiser le scandale au niveau national, ce qui irrite Christian Estrosi : 

  Lors d'un meeting UMP en octobre 2008 à Nice, le directeur des Jeunes UMP, Benjamin Lancar, avait annoncé un des objectifs du mouvement présidentiel : la "discrimination positive par quotas ethniques" (Figaro du 25 octobre 2008, scan) en soutenant chaleureusement son hôte, Christian Estrosi vu comme une "idole" (cf: Figaro) . Une vision communautariste et racialiste de la société annonçant "La France d'après", tant redoutée par un peuple français contraint de subir "l'immigration choisie". Soit 470 000 visas octroyés chaque année aux seuls 3 pays du Maghreb plus la Turquie...

Observatoire de l'islamisation-août 2011 

20:12 Publié dans 30- RESISTANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mosquée nice, nissa rebela | |  Facebook | |

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