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07/10/2011

Le sociologue tunisien Larbi Sadiki sur les révolutions arabes

Interrogé par le journal Algérien l'Expression, Larbi Sadiki ne croit pas au caractère démocratique des mouvements islamo-conservateurs :

"le spectacle que reflètent, aujourd'hui, les rues tunisienne et égyptienne ne prêtent guère à voir l'avenir en faveur de la démocratie. L'organisation, les liens et réseaux, clandestins et informels tissés par les islamistes durant les dictatures répressives, sont actionnés et mis en marche pour asseoir un islamisme politique et idéologique. Ils peuvent même confisquer les acquis arrachés par des centaines de milliers de jeunes manifestants et réseaux de masse, qui ont fait tomber les dictatures.
En Egypte par exemple, les mouvements islamistes sont bien solides et enracinés dans les entrailles de la société, d'où même le président déchu Hosni Moubarak n'a pu les contenir et les contrôler et ce, en dépit des campagnes de répression qu'il avait menées contre eux. Voire, ils détiennent des biens et intérêts économiques. Aujourd'hui, sur le terrain, les islamistes sont donc présents au sein de toutes les catégories sociales. Et, ils s'expriment, haut et fort, dans les places publiques et officielles."Suite sur l'Expression

17:10 Publié dans 23- TUNISIE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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