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29/11/2011

La justice a la main lourde contre un résistant identitaire angevin

Lu sur Agoravox le 28.11:

"L'identitaire Benoît Couétou avait, avec d'autres, manifesté, l'espace de quelques instants, en début de séance du conseil municipal d'Angers le 8 avril dernier afin de dénoncer l'éventuel financement sur fonds publics de la future grande mosquée d'Angers. Le groupe de chahuteur arborait - horresco referens !- des masques de cochons.

Lundi 21 novembre,il comparaissait au tribunal correctionnel d'Angers ; le procureur a réclamé 4 mois de prison avec sursis, 105 heures de travail d'intérêt général et un an de suspension de ses droits civiques. 

Benoit Couétou, jeune père de trois enfants, a de plus été suspendu de son poste à la Préfecture et risque de perdre son emploi (sources 1, 2).

On finirait par oublier que le financement public des lieux de cultes est illégal, et que le citoyen qui le rappelle à ses élus ne fait que son devoir.(...)

Ce projet de mosquée-cathédrale avait été promis aux musulmans angevins par le maire socialiste Jean-Claude Antonini durant l'entre deux tours des municipales de 2008, alors qu'il se trouvait en ballottage difficile face à son rival UMP. Le projet est surdimensionné, deux bâtiments totalisant 4350 m2, séparés par une place centrale, comprenant salle de prière pouvant accueillir 2500 fidèles et centre culturel, couronné d'une tour (un minaret ?) frappé du croissant islamique et affichant le calendrier musulman. Le projet est situé sur un plateau dominant la ville.(...)

Il s'agit d'une une nouvelle incrimination introduite par la loi LOPPSI-2, adoptée le 15 mars 2011, 24 jours avant les faits, elle introduit dans l'article 431-1 du code pénal un nouveau délit : «  Le fait d'entraver, d'une manière concertée et à l'aide de menaces, (…) le déroulement des débats d'une assemblée parlementaire ou d'un organe délibérant d'une collectivité territoriale est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende ». C'est la première fois que ce nouveau délit est jugé en France.

Le problème, c'est que l'action des identitaires s'est faite sans menaces, ni violences, ni insultes, de l'aveu même du directeur de la police municipale qui assurait la sécurité de la séance du 8 avril. Quant à l'entrave, il aurait fallu pour cela que la séance ait été empêchée, or elle a repris quelques minutes après, l'intervention des identitaires ayant d'ailleurs eu lieu avant que ne soit entamé l'ordre du jour de la séance. " suite

 

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