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21/12/2011

L'envoyé spécial des Inrocks à Homs décrit les faits d'armes des insurgés islamistes

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(photo: une manifestation pro-Bachar Al Assad en novembre à Damas)

Info-Syrie se félicite du travail du journaliste des Inrocks, Karim Baïla, ayant mené l'enquête sur place . Il décrit une réalité bien différente de ce qu'écrivent les journalistes de salon intoxiqués par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), organe partisan pro-ASL.

"Homs : les enfants chrétiens interdits de Noël par les insurgés

Direction Homs. Première impression : deux policiers viennent d’être abattus par des activistes et, un peu plus tôt, un bus de voyageurs a été mitraillé, plutôt par des rebelles que par des hommes de Bachar. On entend des tirs continuels, les gens traversent les rues en courant. L’homme des Inrocks se rend dans le quartier « le plus dangereux » de Homs : un ancien quartier à touristes. Karim Baïla y rencontre une famille chrétienne dont le chef, Rachid, lui décrit une situation des plus pénibles : depuis des heures la famille est cloîtrée chez elle. Enfin « chez elle » : elle a dû, la semaine précédente, fuir son vrai domicile, situé dans « la rue de la mort« , des « terroristes » ayant enfoncé leur porte pour chasser la famille et installer leur poste de combat dans son appartement. Et tout  le reste et l’avenant, dans ce bastion de la « contestation » : « Cette année, il n’y aura pas de Noël pour les enfants » dit Rachid, qui en donne aussitôt la raison : « ‘On a reçu des avertissements dans les boîtes aux lettres, qui nous interdisent entre autres de décorer les façades de nos maisons ».

Et Rachid de continuer cette évocation de la vie dans les quartiers libérés par les « ASL/Salafistes » : « On ne vit plus » dit-il. « Dès la nuit, ils coupent l’électricité pour pouvoir patrouiller dans les ruelles. Ils ne sont même pas d’ici. » Et le Homsi précise que l’un de ces guérilléros, cagoulé, avait « un fort accent libanais« . Or c’est lui qui donnait des ordres aux autres.

Autres exploits de la résistance : le meurtre. Deux jours plus tôt, un des amis de Rachid a été tué d’une balle dans la tête parce qu’il ne voulait pas donner sa voiture aux activistes. La femme de Rachid confirme le témoignage de son mari : « Ces gangs tirent sur l’armée et les gens pour semer la terreur. On vit l’enfer depuis début novembre, cloîtrés dans nos maisons avec la crainte perpétuelle de recevoir une balle à travers les fenêtres. »

Et pus Rachid, sur le coup de 19 heures, demande au reporter de partir : « S’ils apprennent que nous parlons à un journaliste, c’est fini pour nous ! »Lire la suite

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