03/04/2012
Socialisme et islamisme: toutes les subventions, toutes les relations.
Editorial du numéro de janvier 2012
Par Joachim Véliocas.
(Photo: cérémonie de pose de la première pierre de la mosquée UOIF Assalam de Nantes-Malakoff par l’adjoint au maire de Nantes Pascal Bolo (à droite) en mai 2009. La ville du président du groupe PS à l'assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault, a voté une subvention de 200 000 euros pour "le centre culturel" de la mosquée. Un exemple parmi des dizaines d'autres)
Pour ceux qui lisent l’Observatoire de l’islamisation depuis 2007, ce n’est pas une découverte. L’ouvrage Ces maires qui courtisent l’islamisme paru en octobre 2010 (éditions Tatamis) a déjà étudié les cas les plus sévères de collusion entre les mairies de grandes villes, indistinctement de gauche ou de l'UMP, et des associations islamistes (je dis bien islamistes) bénéficiant de leurs largesses se concrétisant en subventions publiques ou en mise à disposition de terrains pour des sommes symboliques
Ce mois-ci nous nous concentrons sur les élus du Parti socialiste, les prochains mois nous traiterons des autres partis recourant aux mêmes méthodes.
Lister toutes les mairies concernées par une collaboration active avec des associations liées souvent à l’UOIF, première fédération d’associations musulmanes en France dont les dirigeants se disent ouvertement proche des Frères Musulmans, aboutit à un catalogue à la Prévert:
Clichy, Créteil, Poitiers, Nantes, Lille, Les Ulis, Roissy-en-Brie, Saint-Etienne, Metz, Rochefort, Angoulême, La Rochelle. Nous révélons tous les montants des subventions (et/ou dons de terrains) aux « centres socio-culturels » des mosquées pour reprendre l’expression d’un conseiller général socialiste de Seine-et-Marne lorsqu’il qualifia l’espace d’enseignement de la mosquée radicale de Roissy-en-Brie.
Nous n’abordons pas l’Institut des cultures d’Islam de Bertrand Delanoë, coûtant 22 millions d’euros au contribuable parisien, tant cette affaire méritera un traitement tout particulier les prochains mois.
Cette stratégie de séduction de l’électorat issu de l’immigration, fusse-t-il islamiste en l’espèce, est ouvertement exposée par le « think tank » (réservoir d’idée) socialiste Terra Nova.
Ayant pris acte de la fuite de l’électorat populaire français vers un Front National au programme de plus en plus socialisant et protecteur, Terra Nova considère dans une note les "minorités" comme un relai de croissance, un réservoir de voix indispensable au Parti socialiste. Le mérite de cette note est d'avoir avoué pour la première fois ce que tous les observateurs politiques avaient compris depuis des années. Et ce n’est pas le journaliste du très socialiste Nouvel Observateur, Hervé Algalarrondo , avec son ouvrage La gauche et la préférence immigrée (Plon, 2011), qui nous contredira.
Retrouvez le dossier dans le mensuel PDF (35 pages, 7e, - sommaire ici) :
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