02/03/2012
Le Parisien brise le tabou du halal galopant
Lu dans Le Parisien du 2 mars:
"Cette semaine, l’Oaba (l’Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs, seule association habilitée à visiter les abattoirs français) somme les pouvoirs publics de dévoiler la liste des établissements d’où sort de la viande certifiée halal ou casher.
A défaut, elle menace de le faire elle-même. Faute d’obligation pour les professionnels d’indiquer sur l’étiquette comment l’animal a été tué, seul ce listing permettrait aux clients de s’y retrouver. « Les consommateurs exigent de connaître le mode d’abattage, car ils ont appris qu’ils peuvent manger de la viande provenant d’animaux égorgés sans étourdissement », explique Frédéric Freund, directeur de l’Oaba. « Ces dernières années, le pourcentage des bêtes abattues rituellement n’a cessé d’augmenter, on est passé de 32% à 51%" Lire la suite
Lire aussi l'article de J.H d'Arivac sur Polémia :
Le tout halal, un nouveau scandale sanitaire
L’onde de choc poursuit son œuvre, l’émission de France 2 largement et judicieusement relayée par Marine Le Pen est une bombe qui jette le trouble : à la fois chez le consommateur médusé et abusé mais aussi parmi les professionnels des filières viande pris la main dans le pot de harissa. Au Salon de l’Agriculture, c’est l’obsession du moment : panique du public ; défaut de crédibilité de la filière ; manque de traçabilité ; problèmes bactériologiques majeurs (listeria, salmonelles, e-Coli…) ; souffrances animales ; taxes religieuses imposées au consommateur à son insu…
L’affaire est scandaleuse, à la fois gravissime et extrêmement complexe, contraire aux règles de la laïcité comme aux droits des consommateurs. Le plus extraordinaire est qu’une dérogation accordée exceptionnellement pour des pratiques religieuses minoritaires s’impose nolens volens comme règle à la majorité !
En première analyse on ne voit pas comment sortir à court terme de cette impasse et de ce scandale comparable à celui de l’ESB (vache folle), tant les habitudes de la filière viande au nom du moindre coût et de la rationalisation à tout va se sont ancrées dans le système ; le tout avec la complicité active des ministres s’opposant à l’obligation d’étiquetage.
L’étiquetage à la base : un avantage concurrentiel
Pourtant une voie est d’ores et déjà possible pour tous les opérateurs commercialisant avec une traçabilité irréprochable (il en existe tout de même sur le territoire national et pas seulement sous les signes officiels de Qualité) : un marquage « GARANTI NON HALAL ».Lire la suite
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