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11/04/2012

Quand Sarkozy vira un recteur d'académie voulant empêcher l'ouverture d'un lycée UOIF

Photo prise au lycée Al-Kindi qui a ouvert ses portes à la rentrée 2007 grâce à l'intervention de Sarkozy.

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Nicolas Sarkozy, obligé de réagir en catastrophe suite à nos informations sur les titres de séjours donnés aux prédicateurs criminogènes de l'UOIF, ne doit pas faire oublier ses attentions délicates pour l'UOIF qu'il n'a cessé de favoriser durant dix ans. En l'intégrant au sein du CFCM, puis en finançant ses mosquées par ses lieutenants à Woippy ou Mulhouse, ou en mettant des terrains municipaux à disposition à des prix dérisoires (Bordeaux, Nice, Marseille...)

Une de ses interventions les plus remarquées fut, lorsqu'il était de retour à l'Intérieur fin 2006 début 2007, d'avoir fait pression sur le recteur d'académie Alain Morvan afin qu'il autorise la construction d'un lycée par l'UOIF à Décines à côté de Lyon, le Lycée Al-Kindi.

Le recteur fit valoir différents motifs pour justifier son refus d’autoriser l’ouverture de l’établissement : « bâtiment et sol pollués », « proximité d’une canalisation de gaz haute pression », bâtiment « mal protégé par une clôture défaillante ». De surcroît, il mit l’accent sur l’absence d’une véritable direction pour l’école : le futur directeur, Zoubaïr Meddour, dépositaire du projet, servait selon lui de « prête-nom ». Il  évoqua « l’intégrisme » de l’association et l’aspect « communautariste » du projet.

 Le recteur de l’Académie justifia son opposition à l’ouverture en faisant valoir que « la démarche d’Al-Kindi visait […] à l’installation […] d’une satrapie islamiste indépendante des règles de droit »

Alain Morvan voulait montrer à l’opinion publique que son conflit était aussi celui de la République contre le même adversaire. « Al-Kindi [est] une menace pour les lois de la République » et, « [ses] responsables […] à la philosophie communautariste » veulent « cultiver une représentation d’un islam […] intolérant » (Le Progrès, 5/3/2007.)

Puis Sarkozy intervint en faveur des islamistes :

Le recteur de l'Académie de Lyon affirma dans une interview à Europe 1, qu'on avait "tenté de (l')impressionner" lors d'une réunion au ministère de l'Intérieur en août 2006.

"J'ai eu le sentiment très clair que l'on tentait de m'impressionner, de me circonvenir, bien sûr de me circonvenir courtoisement, mais de me circonvenir tout de même", a expliqué Alain Morvan à la radio, confirmant des informations parues dans l'hebdomadaire Tribune de Lyon.

La réunion en question s'est tenue le 18 août, en présence du recteur, du préfet du Rhône, Jean-Pierre Lacroix, et du directeur-adjoint du cabinet de Nicolas Sarkozy, Jacques Gérault, selon l'hebdomadaire.

Selon Tribune de Lyon, M. Morvan a écrit une lettre le 18 janvier au préfet de Rhône, dans laquelle il fait mention de cette réunion à laquelle il a été "convoqué" et dont l'orientation était "sans ambiguïté".

Selon ce courrier, que l'hebdomadaire s'est procuré, la personne présidant cette réunion aurait précisé "à deux reprises, à propos de ceux qui tenteraient de s'opposer à l'ouverture de cet établissement, qu'il s'agirait là d'un combat -perdu d'avance-". source

Le recteur Alain Morvan fut révoqué lors d'un conseil des ministres en mars 2007, consécutivement à ses prises de positions anti-islamistes.

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