27/04/2012
Pour l'épiscopat français, le salafisme "ne prône en principe pas la violence"
Le Service des Relations avec l'Islam (SRI) dirigé par le père Roucou (photo) est l'organe de collaboration avec l'islam de la Conférence des évêques de France. Son travail est centré sur les recommandations du Cardinal Tauran du Conseil pour le Dialogue Interreligieux du Vatican parmi lesquelles "l’élimination des préjugés qui affaiblissent encore trop souvent la qualité de nos rencontres" (Cardinal Tauran le 27.01.2012 aux délégués diocésains pour les relations avec les musulmans). Le SRI est connu pour son activisme islamophile destiné à rassurer des fidèles de plus en plus circonspects quant au bien fondé du "droit à migrer" (imprescriptible selon les évêques) et à la supposée tolérance de l'islam.
Dernier coup de propagande en date, une fiche élaborée avec le concours de Bayard (société d'édition assomptioniste qui édite le très progressiste quotidien La Croix, qui a défendu une pièce blasphématoire au théatre de la ville de Paris où des enfants sont invités à souiller la Sainte Face) intitulée "Faut-il avoir peur de l'islam?". La réponse est évidemment non. Avec un relativisme facile, la fiche pour catholique perplexe explique que la Bible comme le Coran, prêtent à des interprétations violentes, en omettant d'expliquer que le Nouveau Testament -réforme et mise en pespective de l'Ancien Testament- proscrit toute violence à l'inverse des 30 versets coraniques ordonnant la guerre offensive. Mais dans le monde ouaté des "dialogueux", l'important est de rassurer le peu de fidèles qui arrivent encore à les écouter. Au même moment, l' Osservatore Romano du 26 avril (supplément édition espagnole La Razon), rappelle "la dénonciation du jihâd, violence au nom de Dieu" par Benoit XVI et que "[l'islam] religion mais aussi politique qui s'est présentée comme une religion de conquête au long de l'histoire" écrit le philosophe Armando Massarrenti pour le média catholique.
Présenter ainsi les salafistes est présentement odieux alors que de nombreux intellectuels Tunisiens se sont fait agressés ces dernières semaines par eux pour avoir justement dénoncé la violence intrinsèque du salafisme (dont le professeur Hamadi Redissi).
Voici donc la fiche destinée aux paroissiens :
Lire en complément une définition du Salafisme par le professeur Yadh Ben Achour de l'université de Tunis
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