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04/06/2012

Tunis cherche à négocier le retour de ses djihadistes de Syrie

Lu sur le blog L'Orient indiscret de Georges Malbrunot du Figaro (extrait) :

"La tâche s’annonce rude, compte tenu des critiques répétées et acerbes du pouvoir tunisien contre le président syrien Bachar el-Assad.

« Les familles me demandent de négocier avec Assad le retour de nos djihadistes morts en Syrie ou encore détenus, confiait récemment le président tunisien, Moncef Marzouki, à un dirigeant de l’opposition syrienne en exil. « On n’en finit pas, ajoutait Marzouki, on vient juste d’arracher le retour de certains de nos djihadistes qui étaient emprisonnés en Irak ».

Des dizaines [ note de l'Observatoire: ou centaines ?] de Tunisiens se sont infiltrés ces derniers mois en Syrie pour combattre les forces de Bachar el-Assad qui répriment depuis plus d’un an une révolte populaire. Certains sont notamment passés par la Turquie, nous confiait récemment via Skype un salafiste syrien à la frontière entre son pays et la Turquie.

A plusieurs reprises, Moncef Marzouki a réclamé le départ du pouvoir de Bachar el-Assad, et son exil hors de Syrie.

De son côté, l’Egypte, qui compte moins de djihadiste en Syrie, ne semble pas intéressé par des négociations avec Damas sur cette question.

La Jordanie, elle, vient d’arrêter au moins quatre candidats à la guerre sainte qui s’apprêtaient à passer en Syrie. Tout en soutenant officiellement l’opposition syrienne, Amman ne tient pas à s’attirer les foudres de son puissant voisin, dont les Jordaniens connaissent très bien la capacité de nuisance hors de ses frontières.

Quant à la Libye, elle semble assumer sans complexe l’envoi en Syrie de certains des vétérans de la guerre civile, qui chassa Kadhafi du pouvoir à Tripoli l’an dernier. (...)

Au chapitre de l’implication djihadiste en Syrie, signalons enfin que l’équipe de Kofi Annan considère que l’opposition syrienne « sous estime largement » le danger que font peser sur l’avenir du pays les « combattants étrangers » qui ont afflué en Syrie ces derniers mois, selon un représentant de cette opposition en contact avec le bureau de l’ancien secrétaire général de l’ONU, médiateur dans la crise syrienne." suite

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