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19/07/2012

Déclaration de Bruxelles pour la sauvegarde des libertés individuelles et des droits humains (ICLA)

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L' Alliance Internationale des Libertés Civiles (ICLA), le 9 juillet 2012, tenait une conférence à Bruxelles où spécialistes et universitaires ont travaillé sur la défense de nos libertés fondamentales menacées par l'islam. Le site internet de l'ICLA se trouve ici.

"Déclaration de Bruxelles pour la sauvegarde des libertés individuelles et des droits humains

Conférence internationale pour la liberté d’expression et les droits humains :


Afin de protéger la liberté d’expression, les libertés civiles, les droits humains et la démocratie contre toute tentative de compromettre ou usurper ces principes universels, nous appelons les dirigeants de toutes les nations à soutenir cette Déclaration de Bruxelles pour la sauvegarde des libertés individuelles et des droits humains, 2012 :

Réaffirmant un principe reconnu de longue date, à savoir que les droits humains et les libertés sont universels, individuels, égaux, inaliénables et incontestables, indépendamment des considérations philosophiques, culturelles ou religieuses ;

Attendu que tout défenseur sincère de la démocratie a le droit et le devoir de faire respecter et de défendre la liberté d’expression, les libertés civiles et les droits humains ;

Affirmant le fait irréfutable que la charia, dans sa formulation et son application, est destructrice de la liberté d’expression, des libertés civiles et des droits humains, ce qui la rend incompatible avec les principes fondamentaux de la démocratie (comme indiqué par la Cour européenne des droits de l’homme dans sa décision du 13 février 2003) ;

Reconnaissant que la déclaration intitulée « Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam », communément appelée la « Déclaration du Caire », réduit tous les droits humains, qui sont soumis aux restrictions prévues dans les dispositions et normes de conduite de la charia (Déclaration du Caire, articles 22, 23 et 24), en prétendant que « Tous les êtres humains constituent une même famille dont les membres sont unis par leur soumission à Allah » (Déclaration du Caire, article 1) ;

Constatant que par ses actions continues et résolues, l’Organisation de la coopération islamique (OCI), rédactrice et principal promoteur de la Déclaration du Caire, s’est avérée être la principale organisation politico-religieuse internationale œuvrant à la restriction de la liberté d’expression, des libertés civiles et des droits humains afin d’imposer la charia dans le monde ;

Affirmant que tout soutien officiel ou promotion de la Déclaration du Caire ou toute coopération avec l’OCI ayant pour conséquence le progrès de l’application de la charia n’importe où dans le monde, identifie son auteur comme un adversaire actif de la démocratie, de la liberté d’expression, des libertés individuelles et des droits humains ;

Constatant que cette identification rend illégitime toute tentative de la personne en cause de débattre ou de négocier, dans un forum local, national ou international, les matières mettant en jeu la liberté d’expression, les libertés civiles et les droits humains ;

Les signataires demandent solennellement ce qui suit à leurs gouvernements et aux membres de la société civile :

1. Entamer un processus, nommé le Processus de Bruxelles, de mise en application du contenu de cette Déclaration par le biais de l’éducation et de politiques à tous les niveaux de gouvernement et dans tous les secteurs de la société civile, afin de sauvegarder dans l’avenir les droits et libertés de nos nations et de nos enfants et de permettre à tous les membres de la famille humaine de se développer en tant qu’êtres libres.

2. Refuser toute invitation à participer à tout forum local, national ou international débattant des libertés civiles, de la liberté d’expression et des droits humains si les organisateurs (individus ou organisations) sont des partisans connus de la Déclaration du Caire ou de l’application de la charia dans la société, sauf lorsque les débats portent sur le remplacement, dans la codification ou l’application des droits humains, des définitions de la Déclaration du Caire par celles de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

3. Protester contre toute forme de participation de partisans connus de la Déclaration du Caire ou de l’application de la charia dans la société, à une assemblée locale, nationale ou internationale portant sur la liberté d’expression, les libertés civiles et les droits humains, sauf s’ils assistent seulement à titre d’observateurs ou s’ils négocient leur adhésion au Processus de Bruxelles.

4. Effectuer une enquête approfondie préalable à toute coopération bilatérale ou multilatérale concernant les libertés civiles, la liberté d’expression ou les droits humains afin d’identifier clairement tout participant qui est partisan de la Déclaration de Caire ou de la charia, ou qui a coopéré ou collaboré avec l’OCI ou ses organisations affiliées.

5. Rejeter et interdire tout financement public pour la promotion de la Déclaration du Caire ou l’application de la charia dans la société, cette promotion constituant une attaque frontale contre nos principes démocratiques et droits humains les plus fondamentaux.

6. Cesser toute coopération avec tous les partisans connus de la Déclaration du Caire au niveau national ou international lorsque cette coopération a pour objectif ou pour résultat la restriction des libertés individuelles, de la liberté d’expression ou des droits humains dans un pays démocratique, jusqu’à ce que ces partisans rejettent la Déclaration du Caire.

7. Offrir coopération et soutien dans tous les forums aux anciens partisans de la Déclaration du Caire qui dénoncent la suppression des libertés civiles, de la liberté d’expression et des droits humains par l’OCI et la charia et qui affirment que les

droits humains et les libertés sont universels, individuels, égaux, inaliénables et incontestables indépendamment des considérations philosophiques, culturelles ou religieuses.

8. S’engager à participer avec la société civile et les organisations officielles qui œuvrent à protéger les libertés civiles contre leur suppression par la charia, en particulier celles situées dans les nations signataires de la Déclaration du Caire ou des membres de l’OCI, afin d’encourager le dialogue, l’éducation et la compréhension des libertés individuelles et des droits humains, tels que ces termes sont définis couramment par les nations démocratiques occidentales.

9. Collaborer avec la société civile et les organisations officielles qui œuvrent à empêcher la suppression des libertés civiles par la charia, en particulier celles situées dans les nations signataires de la Déclaration du Caire ou membres de l’OCI, afin d’encourager le dialogue, l’éducation et la compréhension des libertés individuelles et des droits humains selon la compréhension historique de ces termes avant la Déclaration du Caire."

20:53 Publié dans 25- REFLEXIONS, ANALYSES, 30- RESISTANCE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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