Ayaan Hirsi Ali -prix Simone de Beauvoir 2008- affirme croire à la thèse du Choc des civilisations de Hunttington

Photo: Ayaan Hirsi Ali entourée par ses soutiens lors de sa remise du Prix Simone de Beauvoir à l'école Normale rue d'Ulm à Paris. Caroline Fourest  était aussi venue la soutenir...

Ayaan Hirsi Ali, ancienne collègue de Geert Wilders au Parti libéral néerlandais, acceuillie en grande pompe par la gauche en France en 2008 pour recevoir le Prix Simone de Beauvoir vient de déclarer au Huffington Post que l'islam est "une idéologie politique intégrée dans une religion 1.400 ans et une culture qui ne fait aucune place à la moindre critique de son père fondateur et ses textes sacrés. Quand il s'agit du Coran et du prophète, les musulmans sont toujours choqués par n'importe quel travail qu'ils perçoivent comme un manque de respect de ces deux icônes: qu'il s'agisse du "projet Coran" actuel en Allemagne, qui est un travail universitaire sérieux, ou du film sur YouTube. Pour le musulman moyen il s'agit toujours d'une attaque contre la foi.

(...) Les islamistes sont désormais le courant principal (mainstream) - et ils sont en colère et s'estiment insultés comme ce que l'on voit en Occident parmi leurs marges militantes.

Ainsi le Premier ministre Erdogan n'est pas prêt à faire des compromis sur les questions de liberté d'expression, et le président Obama a juré de respecter la Constitution américaine, dont le Premier Amendement est une marque de fabrique. Pour moi, cela symbolise le «choc des civilisations» que le professeur Samuel Huntington décrit avec éloquence en 1993"

Et c'est cette réalité forte et désagréable qui met face à face les deux civilisations: Il y a certaines valeurs qui ne peuvent pas être compromises par ceux qui les détiennent.(...)

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a été infatigable. En menant des initiatives en faveur des pays musulmans de l'Organisation de la Conférence islamique (actuellement 57 au total) pour créer des lois par les voies du droit international qui interdisent le blasphème." Lire l'interview intégrale dans le Huffington Post