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07/12/2012

Le Maroc signe une convention avec la mosquée de Saint-Etienne pour encadrer son enseignement

Propriété du Maroc, la grande mosquée Mohammed VI de Saint-Etienne (Rhône-Alpes) a signé, jeudi 6 décembre, une convention-cadre en présence du conseiller du Ministre des affaires islamiques Monsieur Simohammed RIFKI chargé au nom du ministre Ahmed Taoufiq de ratifier cette convention. 

Le but est de « permettre à notre institut religieux de disposer d’un soutien à la fois financier et d’échange intercultuel », nous indique Larbi Marchiche, le recteur de la grande mosquée. 

« Monsieur le Ministre a accordé à la Grande Mosquée Mohammed VI une subvention de plus de 700 000 € et a pris l’engagement de mettre à disposition de la Grande Mosquée Mohammed VI toute l’année des conférenciers théologiens de renommée internationale pour assurer des colloques et des conférences pour les musulmans de la Région toute l’année », est-il précisé dans un communiqué. Lire la suite sur Saphhirnews 

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Rappelons que le Maroc interdit aux Chrétiens d'obtenir la nationalité marocaine, et punit lourdement la diffusion du christianisme sur son territoire, de nombreux évangélistes étrangers ont été expulsés ces dernières années. L'article 220 du code pénal marocain dispose :

« Est puni d'un emprisonnement de 6 mois à 3 ans et d'une amende de 100 à 500 dirhams, quiconque emploie des moyens de séduction dans le but d'ébranler la foi d'un musulman ou de le convertir à une autre religion, soit en exploitant sa faiblesse ou ses besoins, soit en utilisant à ces fins des établissements d'enseignement, de santé, des asiles ou des orphelinats. En cas de condamnation, la fermeture de l'établissement qui a servi à commettre le délit peut être ordonnée, soit définitivement, soit pour une durée qui ne peut excéder 3 ans. »


Aussi, l'islam officiel au Maroc (comme en Algérie) est de rite sunnite malékite. L'ouvrage fondamental de l'imâm Malik  (710-795) El-Muwatta' qui se vend très bien en Fnac ou dans les librairies musulmanes dont celle de l'Institut du Monde Arabe, enseigne d'assommer les moines chrétiens faisant du prosélytisme, de violer les femmes issues du butin de guerre, de tuer les apostats, de partir en expédition guerrière...

Dans le Livre numéro 21 , le point 18 enseigne de tuer les moines ou chanoines prosélytes :

« Tu verras des gens qui se sont rasé le sommet de la tête [en référence à la tonsure de moines prosélytes], abats-les en frappant le sommet de leur tête » L’assassinat des moines de Tibéhirine en 1996,  n’est donc pas le fait de fous, mais de personnes appliquant l’islam enseigné au Maroc et en Algérie.

Le point 18: « Le jugement fait au sujet de l’apostat (al-murtadd) » Zayd Ibn Aslam a rapporté que l’envoyé de Dieu a dit : « celui qui est un apostat, coupez sa tête »

Mâlik commente « Ce que nous pensons, et Dieu est le plus informé, au sujet de ceux qui ont apostasié sont à assommer, ceux qui renient l’islam et se convertissent à une autre religion tels les athées et leurs similaires, ceux-ci le déclarant, on les assomme aussi »

Dans ce livre fondateur du droit islamique de rite malékite, on trouve aussi des justifications au viols des femmes esclaves, au jihâd offensif, et bien d’autres horreurs islamiques.

Autre ouvrage fondamental de l'enseignement marocain, La Risala du jurisconsulte Zayd al-Qayrawani (922 - 996), littéralement « épître », contenant quatre mille prescriptions juridiques (masâala) et quatre cent hadithLe Ministère des affaires religieuses Marocain rend compte sur son site internet que  « Elle [La Risâla] est programmée dans les établissements de l’enseignement traditionnel et elle est hautement considérée par les oulémas. » . Un classique parmi les classiques donc, dont nous avions noté la présence au sein de la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe.

  733de8254454206ffbf35ad4ddae9088.jpgVoici quelques extraits de l’ouvrage, dans une traduction de Alhaj Bello Mohammad Daura. :                                                                 

37.19 Crimes contre l’islam : 

   « Les hérétiques (Zindiq) doivent être mis à mort et leur repentance est à rejeter. Un hérétique est quelqu’un qui dissimule sa mécréance en prétendant embrasser l’islam.[…] Un apostat doit aussi être tué sauf s’il se repent. Il lui est permis trois jours de grâce, si il refuse à utiliser la chance du repentir, l’exécution doit avoir lieu. La même chose s’applique aux femmes apostates.[…] Insulter le Messager de Dieu, il doit être exécuté même si sur ces entrefaites il accepte l’islam »                                                                                                    

37.30 Homosexualité :

« Si un homme commet l’acte de sodomie avec un mâle adulte consentant, les deux doivent être condamnés à mort, musulmans ou non. »                                                                                                     

  Le chapitre 30 est consacré à la question du jihâd :    

    « le Jihâd est une obligation devant être entreprise par une part de la communauté en faveur des autres. Il est préférable, selon nous, que l’ennemi ne soit pas combattu tant qu’il n’ait pas été invité à rejoindre Allah, sauf s’il attaque en premier. »

Ainsi, le jihâd peut être clairement offensif, car la distinction entre les deux cas de figures (offensif/défensif) est établie : dans le cas d’un assaut vers des non musulmans n’ayant pas provoqué la oumma, le juriste musulman préconise la conversion ou la mort.          

   Offrant le choix entre islam et Jizya (impôt dont doit s’acquitter le dhimmi) : 

« Ils peuvent soit accepter l’islam ou payer la Jizya ; Sinon, ils doivent être combattus. »

   Faute de conversion, le statut de dhimmi est proposé. Son refus légitime l'extermination physique ! La seule manière d'être certain que ces ouvrages ne soient pas enseignés dans les mosquées en France, est d'interdire leurs constructions car il s'agit de l'islam officiel sunnite recommandé par les oulémas fonctionnaires du Maroc et de l'Algérie. Le principe de précaution ne doit pas s'appliquer que dans le secteur alimentaire et médical. L'islamisme a de beaux jours devant lui en France...

Observatoire de l'islamisation- décembre 2012.

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