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15/01/2013

La recrudescence des viols en Syrie a un fondement légal islamique

  Le viol est un "phénomène important et inquiétant de la guerre civile en Syrie", estime l'IRC, une ONG basée aux Etats-Unis. Celle-ci a publié ce lundi un rapport intitulé "Syrie: une crise régionale". 

"Au cours de trois enquêtes réalisées par l'IRC au Liban et en Jordanie, des Syriens ont cité le viol comme raison principale de leur fuite du pays avec leur famille", a indiqué l'ONG dans son rapport. En lire plus sur ce rapport.

Tunisie---manif-contre-viol.jpgMais qui osera dire que le viol des femmes issues du butin de guerre est licite en islam en vertu d'un enseignement du prophète Muhammad ?

    Au cours du jihâd, la femme de l’ennemi fait partie du butin. A ce titre, le musulman dispose de son corps une fois qu’il l’a réduit en esclavage. Le rite malékite, officiel au Maroc et en Algérie, choisi par l’Institut de théologie de la Grande mosquée de Paris, se base sur un ouvrage fondamental : Al-Muwatta  "synthèse pratique de l’enseignement islamique" de Abdu-llah Mâlik, jurisconsulte médinois du septième siècle appelé communément, excusez du peu, "l’imam des imams". Al-Muwatta’ est tellement populaire chez les musulmans qu’il s’en vend à la Fnac et au Virgin Mégastore, ainsi qu'à la "librairie-boutique" de l'Institut du Monde Arabe.  Voici ce qu’on peut y lire à la page 450 de la traduction de Muhammad Diakho des éditions Albouraq : 

   (1262) 95- « Ibn Muhayriz a rapporté : « j’entrai à la mosquée et à la vue de Abû Sa’îd al-Khudrî, je m’assis près de lui et je lui demandai au sujet de l’éjaculation en dehors de l’utérus. Il me répondit : « Nous quittâmes Médine avec Mahomet dans une expédition contre les Banû al-Muçtaleq. Nous prîmes pour captives les meilleures femmes arabes. Comme nous les désirions, et que nous souffrions de notre célibat, nous avions voulu avancer des rançons en échange des captives, puis de cohabiter avec elles en éjaculant en dehors de l’utérus. Alors, nous nous dîmes : « Ferons nous cela sans le demander à Mahomet qui est parmi nous ? » En le lui demandant il répondit : « Il n’y a pas de mal à faire cela » »

Le lundi 17 décembre 2007, Rima Elkoury, journaliste canadienne au magazine 

La Presse, dans un article intitulé Du voile et du viol

 s’étranglait de ce qu’on enseigne dans les « centres culturels musulmans »:


 "

Mets un voile, sinon tu pourrais être violée. C'est ce que l'on recevait comme message jusqu'à tout récemment sur le site Internet du Centre communautaire musulman de Montréal, sous une rubrique visant à informer l'internaute non voilée des supposés dangers liés à sa condition"

Lire la suite de l'article

 

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