04/07/2013
Egypte, Turquie, Tunisie: le triple plantage d'Alain Juppé en 2011
Relire cet article de l'Express du 19 avril 2011 consacré à l'approche très naive d'Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, se passe de tout commentaires.
"La France a réitéré mardi son offre de dialogue avec tous les mouvements islamistes qui respectent la démocratie et renoncent à la violence pour tenir compte de la nouvelle donne dans les pays arabes.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, avait déjà amorcé samedi dernier un virage dans la politique arabe de la France en annonçant lors d'un colloque au Quai d'Orsay que Paris était prêt à ce dialogue sous condition.
"Nous sommes prêts à parler à tout le monde", a-t-il expliqué mardi à la presse diplomatique. "Parlons à tous, parlons aux Frères musulmans". (...)
"Pour expliquer le revirement de la France, Alain Juppé a déclaré que les régimes autoritaires en place dans les pays arabes avaient présenté les mouvements islamistes comme le "diable" pour justifier leur répression, comme en Tunisie.
"Nous les avons crus et nous avons vu le résultat", a-t-il dit en estimant qu'il ne fallait pas considérer que "les Frères musulmans sont tous des terroristes".
Il a pris pour exemple l'AKP (Parti de la justice et du développement), un parti islamo-conservateur au pouvoir en Turquie depuis 2002 qui négocie l'entrée du pays dans l'Union européenne et est souvent considéré en Occident comme l'équivalent des partis démocrate-chrétiens européens." Article intégral.
Le maire de Bordeaux soutient toujours un projet de Grande mosquée dirigée par les Frères Musulmans, malgré notre enquête prouvant la radicalité de l'imâm Oubrou. "Errare humanum est, perseverare diabolicum" .
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