L'Eglise de France "très inquiète" du rejet de l'islam par les Français

L’hebdomadaire La Vie a interrogé le père Christophe Roucou, directeur du Service des Relations avec l'Islam de la Conférence des évêques de France. Cet opposant à la loi interdisant la burqa, connu pour aller amicalement aux congrès de l'UOIF aux côtés de prédicateurs pro Hamas qui enseignent de tuer pêle-mêle les convertis venant de l'islam, les homosexuels, les Juifs, est également un soutien de Tariq Ramadan dont il défendit la venue en 2012. Grand artisan de la collaboration de l'Eglise avec les islamistes aux côtés de Mgr Dubost, le contenu de son entrevue avec La Vie est très prévisible :

"La Vie: Un des derniers sondages réalisés sur la question indiquait que trois quarts des français avaient une image négative de l’islam : comment l’expliquez-vous ?

Père Roucou: Ce résultat est très inquiétant. Les raisons de cette peur sont multiples. L’image de l’islam qui est donnée dans les médias est une première cause : souvent on assimile l’islam à l’islamisme et on ne parle des musulmans que lorsqu’il y a un problème ou une polémique.Lire la suite

Déplorer l'amalgame entre islam et islamisme, de la part de celui qui va chaque année en ami au congrès des islamistes de l'UOIF, ça ne manque pas de sel. Sait-il seulement qu'il entretient ainsi merveilleusement bien l'amalgame en présentant cette organisation liée aux Frères Musulmans comme représentative des musulmans, comme un interlocuteur de l'islam de France ? Pour aggraver son cas, il sort ce mois un livre d'entretiens amicaux avec l'imâm Tareq Oubrou (UOIF), grand contemplateur des Frères Musulmans qui enseigne de lire le coran "comme des salafistes" dans ses conférences (détails)...

Le père Roucou explique sur RCF la radicalisation des musulmans parcequ'ils ne seraient "pas reconnus par la société française", affirmation fausse qui les conforte dans leur posture victimaire, alimentant un ressentiment nourri de paranoïa à l'égard de la république la plus tolérante et accueillante du monde...Il rejoint en cela son ami Tariq Ramadan (un "républicain" selon lui) qui explique la radicalisation de Mohamed Merah par le fait que le terroriste était "victime d'un ordre social qui l'avait déjà condamné", alors qu'il avait un travail en alternance auprès d'un patron français sympa, qu'il avait préféré quitter pour vivre de trafics.

Observatoire de l'islamisation septembre 2013.