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04/11/2014

Boubakeur : "L'unité des musulmans avec l'UOIF est plus important que les idées partisanes"

Interrogé par Yves Thréard du Figaro, Dalil Boubakeur considère les Frères Musulmans de l'UOIF comme ses "frères" et souhaite réaliser l'unité avec cette mouture radicale l'islam. Il refuse ensuite de soutenir l'exclusion des femmes en niqab des universités françaises. Les choses sont désormais claires, l'islam en France est compatible avec les Frères Musulmans.

 Dans un entretien d'oumma.com du 19 juillet 2012, Boubakeur  prit la défense de l'UOIF quand ses invités extrémistes furent interdits de séjour pour appels au meurtre :

"Oumma.com: Faut-il comprendre que vous allez vous rapprocher de l'UOIF ?

D. Boubakeur: Je me rapproche de ceux qui travaillent. Le fait que l'UOIF a été la première composante à quitter le CFCM, à exprimer son désaccord, pour d'autres raisons que les nôtres, nous rapproche indéniablement. L’UOIF compte des cheikhs internationaux en son sein, je ne jette pas la pierre comme cela a été fait durant le congrès du Bourget, même si cela fait peur à une certaine presse ou à la classe politique, je n'ai rien vu d’illégal à cela.(...) L'UOIF est composé de musulmans très rigoureux pour lesquels j’éprouve respect et fraternité, notamment pour El Hadj Brez Touhami qui est un homme que j'estime beaucoup. Je suis profondément musulman et désireux de me rapprocher de mes frères qui pratiquent leur religion  avec rigueur. (...) Nous avons besoin de vérité, et pour moi, la vérité se situe plus dans la position de mes frères de l'UOIF."

Pour ceux qui ont lu notre ouvrage L'islamisation de la France paru en 2006, ils ne seront pas surpris, car Boubakeur avait déjà exprimé son amitié pour l'UOIF. Le 26 mars 2005 au Bourget, il était aux côtés du président de l’UOIF Lhaj Thami Brezen. Il fait dorénavant cause commune avec les radicaux:

« Notre vieille amitié, c’est une amitié d’une décennie[…] nous voulons taire nos différences ou nos divergences de points de vue pour voir l’essentiel, l’essentiel. L’essentiel nous l’avons dit c’est la réussite de la communauté musulmane dans son insertion harmonieuse, sereine, dans la société française »

- Un journaliste pose la question : « mais il en reste des divergences ? »

- Boubakeur : « heu écoutez, des divergences non, nous avons été très francs, vous savez on a jamais caché nos divergences quand il y en a eu nous l’avons dit à un moment donné pour la constitution du CFCM, nous n’avons pas été tout à fait d’accord, et pendant le parcours de la consultation forcément il y a eut des moments mais là récemment avec la fondation nous avons vu que nos convergences sont vraiment trop fortes , sont vraiment importantes, donc nous allons inch’Allah aujourd’hui poser la pierre à partir de laquelle nous allons construire la confiance et le dialogue qui nous manquait vraiment […]  Nos différences de visions ne doivent pas nous diviser, car nos objectifs sont tous convergents, seules nos méthodes peuvent différer. »

Observatoire de l'islamisation- novembre 2014

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