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22/01/2015

"Plusieurs villes sont au bord de l'émeute" confie un policier à Valeurs Actuelles

valeurs4077_001.jpgDans son numéro du 15 janvier, l'hebdomadaire Valeurs Actuelles a recueilli des témoignages qui font froids dans le dos :

" Un professeur de collège de l'Essonne raconte : "En classe, lors d'un débat sur le terrorisme, plus de la moitié des élèves trouvaient normale la fusillade de Charlie Hebdo ! Pour eux, les dessinateurs ont cherché la mort en insultant l'islam". A Savigny-sur-Orge, des collégiens maghrébins ont arraché les autocollants "Je suis Charlie" des mains de leurs camarades et ont empêché qu'on les colle sur les cahiers ou cartables. 

A Châteauroux, un élève est passé à tabac par trois adolescents après avoir publié sur Facebook des messages rappelant les valeurs de la république. 

Une enseignante parisienne évoque sa journée mouvementée au lendemain contre l'attaque de Charlie Hebdo: "Un de nos élèves était ravi d'apprendre la fusillade de Montrouge. Ce gamin, d'origine Tchétchène, a été viré de son précédent bahut pour avoir voulu y monter une filière jihadiste! Et je suis prof en collège, pas en lycée. Donc à ceux qui pensent encore que le problème commence en prison: non, pour certains, il commence en primaire!" . Et les parents ou grands frères n'y sont pas étrangers.

Un policier de Seine-Saint-Denis raconte: "On marche sur des oeufs. C'est très chaud. En patrouille, tout peut partir en vrille à la moindre anicroche. Plusieurs villes du département sont au bord de l'émeute. Pour éviter tout débordement les ordres sont clairs: vigilance, mais aussi souplesse….Autrement dit, on se laisse insulter plus que d'habitude, on se fait discrets, pour éviter qu'ils prétexte une "provocation". On a même laissé des jeunes fanatiques empêcher une distribution de tracts appelant à une marche silencieuse"

A Romans-sur-Isère (Drôme), Bilel, 25 ans, a été arrêté, le 9 janvier, en possession de deux fusils à pompe. Dans son téléphone portable, un SMS explicite: "Prévoie (sic) l'arme, on s'en prend à la région Rhône-Alpes, on prend la relève." Le même jour, à Toulouse, Mohamed élève de terminale au lycée Berthelot, déclare qu'il va "faire le djihad et faire sauter le lycée".

A Corbeil-Essonnes, Mohamed, 22 ans, dénonce la "transe" qui a saisi le pays : "ils ont le dass (sida, NDLR) dans leur tête ceux qui ont manifesté!" Pour lui, ces élans émotionnels sont d'autant plus idiots que la tuerie de Charlie Hebdo repose sur un complot" Lire l'intégralité de l'article dans Valeurs Actuelles, en kioske.

14:34 Publié dans 31- EMEUTES MUSULMANES | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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