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16/03/2015

40% des armes de Boko Haram sont françaises, issues des parachutages en Libye décidés par Juppé-Sarkozy.

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L'opération Harmattan qui a couté 300 millions d'euros (estimation officielle donc basse) afin d'installer les islamistes au pouvoir en Libye, a été décidée par Nicolas Sarkozy et défendue par son minsitre des Affaires étrangères Alain Juppé.

Lu sur le média camerounais CamerPost:

"Deux armes sur cinq saisies sur les combattants de Boko Haram sont de fabrication française. En lançant cette petite bombe, le ministre de la communication tchadien s’est attiré un faible démenti de l’ambassadeur de France au Cameroun. Il réplique qu’une grande partie de l’armement de la secte islamiste a été prélevée à l’armée nigériane, l’autre provenant « de trafics illégaux dans la région » sans toutefois nier l’étiquetage made in France.

Tous les experts militaires de bonne foi admettent aujourd’hui que la France, quatrième exportateur d’armes dans le monde, un rang qu’elle maintient alors qu’elle a chuté à la sixième place des puissances économiques, s’est montrée bien imprudente en parachutant à l’aveugle dans le désert libyen, en juin 2011, des dizaines de tonnes d’armes à destination des rebelles combattants Kadhafi. Nicolas Sarkozy, qui est un homme impatient, était alors pressé d’en finir avec son nouvel ennemi, le Guide Libyen.

Une pluie d’armes tricolores 

Jusqu’à ces largages, les conteneurs d’armement étaient livrés par le Qatar (tiens, le revoilà) et les Émirats Arabes Unis (où l’ancien président exerce ses talents de conférencier) par avion à Benghazi, puis par bateau jusqu’à Misrata, ville tenue par les insurgés. Les parachutages français furent effectués dans le djebel Nefoussa, non loin de la frontière tunisienne. On largua en masse des lance-roquettes, des fusils d’assaut, des mitrailleuses et surtout des missiles antichars Milan. En utilisant un système très sophistiqué, avec un petit parachute qui s’ouvrait à 200 mètres du sol, se vantaient alors les militaires français.

Dans cette région réputée pour être un fief islamiste, ces colis tombés du ciel furent accueillis comme une bénédiction, notamment par Mounir el-Haidara, l’un des émirs les plus célèbres du djihadisme tunisien. Grâce au téléphone arabe, une grande partie des armes furent détournées de leur véritable destination et recyclées, comme le dit si bien l’ambassadeur de France au Cameroun, dans le « trafic illégal », à destination d’Aqmi, Boko Haram et consorts. Voilà comment l’armée française au Mali et l’armée tchadienne au Cameroun se sont retrouvées face à des mitrailleuses tricolores.

Le tragique aveuglement des gouvernants français ne s’arrête pas là. Lire la suite

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