De "l'apéro saucisson pinard" à un début d'unité dans la résistance ?

 Addendum :

- Selon Jean Marc Morandini ( 13h- 14 juin), l'évènement est une "provocation", quant à l'occupation des rues tous les vendredi, elle n'existerait que chez les esprits chagrins car il n'en parle pas (or c'est justement le point de départ de l'idée). Encore pour lui, "le premier S de saucisson est écrit normalement, alors que les autres sont écrit en écriture nazie" ??.

- Selon le quotidien Metro du 14 juin, "la provoc'" est du côté de Sylvie François et non du côté de ceux qui occupent  illégalement des rues entières (au mépris des riverains). Ou comment le journalisme français démontre magistralement son ligotage politique.

                                

  Au début, c'est l'histoire d'une jeune femme habitant le 18ème arrondissement, qui, pour exprimer son raz-le-bol de se sentir étrangère dans son propre quartier ( parents et grands parents y sont nés) se sert de la mode des "apéros Facebook" pour faire passer un message : ne sacrifions pas l'identité de la Goutte d'or à l'inconséquence des pouvoirs publics laissant les musulmans occuper jusqu'à des rues entières, leur concentration et leur prosélytisme devenant pour le moins problématique. Le groupe ainsi né, dénommé "apéro saucisson pinard" est répéré par le Bloc identitaire qui se propose d'aider Sylvie François avec ses moyens humains. Puis c'est au tour de Riposte Laique, mouvement ultra-républicain dont les membres sont issus de la gauche syndicale de rejoindre le groupe...bientôt suivi de la section jeune du MPF de Villiers ! Le tout scellé lors d'une même émission sur Radio Courtoisie cette collaboration ponctuelle en vue d'un intérêt commun : préserver la culture française (une idée saugrenue en ce début de 21ème siècle) menacée par les aspects les plus radicaux de l'islamisation.

  Oui, unir républicains intransigeants, Identitaires classés très à droite, fédéralistes européens, souverainistes, voire royalistes, parait être une nécessité vu l'urgence de la situation, les lois de la démographie étant implaccables, et l'idéologie islamique irréductible à tout autre type d'organisation sociale. Si les Gaulois cessaient de deviser sur la politique, de se chiffonner (parfois violemment certes), ils ne seraient plus tout à fait eux-mêmes. S'accorder sur la nature du système qui pourrait préserver au mieux les fondamentaux auxquels ils sont tous attachés (liberté d'entreprendre, sécurité des biens et des personnes, optimisation du service public, rayonnement de la culture française...) n'a jamais été simple sur notre bonne vieille terre.

  Car demain, peut-être les Français historiques ne pourront plus débattre librement de leur avenir. Des formes d'asservissements pernicieux (gouvernance supra-nationale, primauté des intérêts économiques sur le Politique, perte de souveraineté populaire...) se conjuguent déjà pour rendre inaudible la voix du peuple. Demain les intimidations contre toute pensée non conforme à celle de la minorité grossissante enverra aux oubliettes de l'histoire nos petites traditions pourtant  si anodines hier : du jambon purée de la cantine jusqu'au choix de la robe séductrice d'un samedi soir...(en Seine-Saint-Denis, les filles s'interdisent déjà la jupe).

  Pianotant sur mon clavier avec au dessus de ma tête les décorations poinçonnées au mur de mes grands parents qui ont risqué leur peau pour la souveraineté et l'identité de la France, je ne cesse de penser à ce sens de l'intérêt commun qu'exprima magnifiquement Pierre Brossolette devant les Français libres de Londres, le 18 juin 1943 :

  " Sous la Croix de Lorraine, le socialiste d'hier ne demande pas au camarade qui tombe s'il était Croix de Feu. Dans l'argile fraternelle du terroir, d'Estienne d'Ovres et Péri ne se demandent point si l'un était royaliste et l'autre communiste. Compagnons de la même libération, le père Savey ne demande pas au lieutenant Dreyfus quels Dieux ont invoqués ses pères..."

  De Gaulle n'y allait pas par quatre chemin quant au défi actuel :  "Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront peut-être vingt millions et après-demain quarante ?" (rapporté par Alain Peyreffite, C'était de Gaulle, Fallois/Fayard, 1971). Car "mon village ne s'appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées !" + de citations

  Pour ceux qui trouvent le parallèle avec la résistance abusif, qu'ils regardent ce reportage révélant sans contestation possible un cas concret de collaborationnisme des partis du système  avec les pires ennemis de notre pays, leur leader ne cachant même pas dans ses écrits une stratégie de conquête mûrement réfléchie des terres non musulmanes...

  Alors, poliment mais fermement, expliquons ensemble aux nouveaux venus qu'occupper des rues pour prier, ici, ça ne se fait pas. Qu'un minaret sera toujours une incongruité architecturale sur notre terre. Que la charia étant radicalement incompatible avec notre système juridique, les candidats à la pratique orthodoxe de l'islam doivent en tirer les conclusions avant que tout ça ne se termine tragiquement...

Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation. 10 juin 2010.