Le Wall Street Journal s'étonne du procès de Geert Wilders

                                   

  Par la plume de Leon de Winter, chercheur à l'Hudson Institute (un des principaux réservoir d'idées  américain), l'édition de ce jour du célèbre Wall Street Journal consacre une longue tribune à un procès incompréhensible outre-atlantique. 

                                       

 Geert Wilders, ancien du Parti libéral (tout comme Ayaan Hirsi Ali) et fondateur du Parti de la liberté, en tête des sondages, est jugé actuellement pour avoir comparé le Coran à Mein Kempf...d'abord rejetée en première instance faute de motifs en 2008, un juge d'Amsterdam a dû requalifier la plainte en "incitation à la haine et à la discrimination envers les musulmans".

                     

Leon de Winter rappelle quelques vérités dérangeantes à savoir que :

                                       

- Wilders n'est pas d'extrême droite mais un " libertrarien-conservateur"

- Les plaintes ont été lancées par des "activistes musulmans et d'extrême gauche"

- De nombreux universitaires spécialistes mondiaux de l'islam vont témoigner en faveur de Geert Wilders, afin de démontrer que les appels à la haine anti-juive sont bien plus nombreux dans le Coran que dans Mein Kempf.

 - Parmi les témoins des plaignants, des figures de l'islamisme  vont tenter de démontrer que Wilders appelle à la haine religieuse, dont  Mohammed Bouyeri assassin de Theo van Gogh et l'influent Ayatollah Mesbah Yazdi proche Mahmoud Ahmadinedjad...soit un comble !

                                

L'incongruité d'un tel procès en sorcellerie est pointée :

                                       

 " Trois juges vont entendre le cas - ayant l'air décent, modeste, d'un Néerlandais postmoderne avec un minimum de connaissance de l'Islam  de sa culture et de ses traditions- et vont être forcés de débattre de la nature d'un texte religieux, soit un évènement qui n'aurait jamais dû avoir lieu dans le tribunal d'une société éclairée"

                                         

  Selon l'analyste, l'absurdité d'un tel procès en islamophobie va à coup sûr attirer envers Geert Wilders encore plus de sympathies politiques de la part des Néerlandais , les derniers sondages  donnent déjà son parti en tête en cas d'élection. Avec la mise en lumière d'un tel procès surréaliste, Wilders a toutes les chances d'être le futur Premier ministre néerlandais, ou tout du moins d'être l'acteur incontournable d'une future coalition gouvernementale.

                                            

N'en déplaise aux journalistes parisiens...

                

Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation. Janvier 2010.-

Pays-Bas : Ehsan Jami, le fondateur du Comité Central des ex-musulmans, rejoint le parti de Geert Wilders

  Ehsan Jami , ex-musulman néerlandais de 24 ans, né et élevé en Iran et connu pour ses positions critiques sur l’islam, a choisi de rejoindre le PVV, Parti de la Liberté de Geert Wilders. Il va briguer un poste de conseiller municipal de La Haye aux élections locales qui auront lien en 2010 , ou bien un siège au parlement lors des élections en 2011.

  Jami, a été auparavant membre du conseil de la gauche travailliste à Leidschendam-Voorburg près de La Haye.

  Au printemps de 2007, il a créé le comité pour les ex-musulmans qui réclame le droit pour les musulmans de renoncer à leur foi (l'apostasie est condamné à mort par la charia), ce qui lui vaut d'être agressé plusieurs fois par des musulmans. Dorénavant, il est placé sous haute protection policière et reste très discret sur ses déplacements. En Septembre de la même année, il avait écrit un éditorial avec Geert Wilders dans le quotidien Volkskrant, dans lequel ils comparaient Mahomet au dictateur nazi Adolf Hitler. La parution de cet éditorial lui valut son expulsion du parti travailliste. Le VVD (Parti Libéral) et le PVV (Parti de la Liberté) ont tout deux essayé de recruter Jami dans les mois suivants.

  Son comité rencontre un certain succès, d'abord médiatique, puis réel avec un afflux de nouveaux membres. Son comité fonctionne en réseau avec d'autres organisations partenaires à travers l'Europe ayant le même objet, rassemblant plus d'un millier de membres.

  Le 10 Décembre 2008, Jami a réalisé un court métrage illustrant une entreview fictive avec Mahomet en anglais (vidéo) dans lequel le prophète des musulmans déclare que son message doit être interprété en tenant compte du contexte historique et par conséquent que les musulmans ne devraient pas appliquer le coran au pied de la lettre comme ils le font.

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Source : Earth Time ; ABC News ; Bivouac-ID