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17/01/2010

L'antidémocrate Regis Debray insulte l'intelligence des Suisses

"l’affaire des minarets représente une petite réaction hystérique, xénophobe, politicienne, qui ne sent pas très bon. Le vieil antisémitisme du terroir est mort et le racisme est devenu islamophobique" Propos recueillis par Jean-Luc Mouton et Frédérick Casadesus, de l'hebdomaire français Réforme

  On ne s'étonnera guère de ce mépris du philosophe envers les citoyens suisses, étant donné son parcours politique à l'extrême gauche, de son soutien à Salvador Allende dans sa jeunesse au Front de Gauche aux dernières européennes.

 Le Parti socialiste chilien que Debray soutint dans les années 70, était clairement révolutionnaire. En 1967, lors de son XXII ème congrès à Chillan, le futur secrétaire général du parti Carlos Altamirano proposa le texte suivant : " La politique des partis révolutionnaires ne saurait être déterminée par de mesquines considérations électorales. La question essentielle du pouvoir ne se résoudra jamais dans les tribunes parlementaires. Elle a toujours été et restera le fruit de la lutte insurectionelle"

  Salvador Allende qui présida le PS à partir des élections de 1970,  fut l'instigateur de la non moins radicale Organisation latino-américaine de solidarité (OLAS). Lors de son premier congrès à la Havane en 1967, la déclaration initiale donna le ton: " l'insurrection armée est le seul moyen de prendre le pouvoir pour les travailleurs"...effectivement, le président démocrate-chrétien sortant Eduardo Frey déclara en 1972 sur Canal 7 que des groupes armés avaient toute latitude afin de "défendre et renforcer le pouvoir populaire"  de la Moneda. Allende poussa sa doctrine jusqu'à héberger dans sa résidence privée, outre une milice composée de délinquants notoires, un véritable arsenal de guerre dont la liste alla du simple pistolet-mitrailleur au bazooka anti-char...le tout financé par Moscou, qui paya également sa campagne présidentielle (le PCF Chilien allant jusqu'à prélever 100 000 dollars de ses fonds spéciaux pour soutenir le héros des socialistes français).

  Régis Debray théorisa sa participation à la guérilla guévariste dans Révolution dans la révolution (1967) où il développe la théorie du foquisme : la multiplication de foyers de guérilla. Dès sa libération de prison pour activisme communiste, le philosphe s'empressa de rencontrer Allende, suffisamment longtemps pour accoucher d'un livre: Entretiens avec Allende sur la situation au Chili.

  On comprend que la consultation populaire n'est pas du goût de Régis Debray, surtout quand les peuples aspirent à autre chose qu'un internationalisme abolissant les frontières, sapant les fondements traditionnels des sociétés occidentales.

  Certains observateurs mettent en évidence une certaine solidarité entre les totalitarismes rouge et verts. Nous avions déjà pointé les mairies PCF qui font avancer les dossiers de construction de mosquées radicales.

  Debray a été  l'instigateur de la création de l’Institut européen en sciences des religions (détachement auprès de l’École pratique des hautes études, bastion de la gauche) dont il fut un temps président...

  Plus révoltant, la Région Ile-de-France a déboursé 400 000 euros pour le musée Salvador Allende à Santiago du Chili (alors que le gouvernement chilien ne mettait lui-même que 150 000 euros pour la réhabilitation de ce musée).

  L'avis des contribuables franciliens ne doit pas non plus être digne d'intérêt pour l'intelligenstia de la gauche finissante. N'oublions pas non plus les 20 millions d'euros budgétés par la mairie de Paris pour le futur Institut musulman...qui logera une mosquée sous forme d'association cultuelle.

Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation. janvier 2010.

18:40 Publié dans 04 - COLLABORATION | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : regis debray | |  Facebook | |