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Rechercher : institut cultures d'islam

Juifs en terre d'islam, le documentaire

 
                                                                                                                 
Très bon documentaire sur la condition tragique des dhimmis tout au long de l’histoire.

Images d’archives et témoignages de juifs ayant vécu en Irak, Lybie, Egypte, Maroc…

Pour aller plus loin, lire les livres de la plus grande spécialiste mondiale de la dhimmitude, cette discrimination codifiée, légale, permanente et protéiforme, qui concerna et concerne encore des centaines de milliers de chrétiens.

 

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29/03/2008 | Lien permanent

La mosquée de Lyon veut son ”Institut français de civilisation musulmane”

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Lu dans Le Progrès de Lyon du 15 mai, par Nicolas Ballet :

  Le recteur de la grande mosquée de Lyon (note: financée par l'Arabie Saoudite), Kamel Kabtane, lance un appel d'offres pour une étude sur la réalisation d'un institut français de civilisation musulmane. Une version remaniée du projet de 2004.le recteur revient à la charge sur un projet qui lui tient particulièrement à cœur : la construction d'un institut français de civilisation musulmane (IFCM), adossé à l'édifice religieux du boulevard Pinel (8e arrdt). En 2004, un avant-projet imaginait la mise en chantier d'un édifice en forme de croissant, le symbole de l'islam. Budget estimé : près de 8 millions d'euros. Mais, à l'époque, personne ou presque ne s'est précipité pour aider financièrement à la réalisation de ce lieu qui se voulait pourtant « ouvert à tous », avec l'ambition de contribuer au dialogue et à la tolérance entre les cultures. (...)A propos d'engagements financiers immédiats, Kabtane veut croire en sa bonne étoile. Il se prévaut déjà du soutien du maire de Lyon." Lire la suite sur le site du Progrès

Ecrire au maire socialiste de Lyon: gerard.collomb@gmail.com

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15/05/2009 | Lien permanent

Allemagne: début des cours d'islam en Rhénanie (audio-RFI)

 
Par Nathalie Versieux

L'enseignement religieux fait partie du programme scolaire, dans toutes les écoles publiques d'Allemagne. Mais jusqu'à présent, les élèves musulmans faisaient exception faute d'interlocuteur unique côté musulman. En décembre dernier, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à l'ouest du pays, adoptait une loi qui restera dans l’histoire. D'ici 2017, tous les élèves musulmans du land recevront un enseignement religieux à l'école. Rencontre avec une école pionnière, à Bonn.

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10/09/2012 | Lien permanent

Joseph Fadel: ”Il n’existe pas d’islam modéré”

Lu dans Infos-Bordeaux de ce jour :

Le Club « Ethique et Bien Commun » recevait hier l’écrivain Joseph Fadel pour son ouvrage « Le prix à payer ». Devant un parterre de plus six cents personnes, dont de nombreux prêtres, médecins, avocats, notaires, hauts fonctionnaires ou architectes, il a conté sa destinée. Jeune musulman irakien issu d'une des plus grandes familles chiites, descendant du prophète Mahomet, il découvre avec horreur, au cours de son service militaire, que son voisin de chambrée est chrétien. Une relation amicale se noue pourtant entre eux. L’auteur en sort métamorphosé. De retour à la vie civile, il n’a qu’un souhait : se convertir au christianisme. Une pure folie ! Pour ses parents, c'est inconcevable. En Islam, le changement de religion est un crime puni de mort. Tout est fait pour qu’il revienne sur sa décision. Intimidations. Coups. Prison. Torture. Une fatwa est prononcée contre lui. Ses frères lui tirent dessus en pleine rue. En vain. Joseph parvient à être baptisé et à trouver refuge en France. 

Après l’exposé est venu le moment des questions et des réponses. Joseph Fadel a été très clair : « Il n’existe pas d’islam modéré. Tous les musulmans ont le même Coran que Ben Laden. Les uns ferment les yeux, les autres le mettent en pratique. » Il existe pour lui trois catégories de musulmans en France : « Les fondamentalistes qui se présentent comme modérés. Ceux qui ne comprennent pas le Coran et qui sont susceptibles de le quitter. Ceux qui ne croient ni à l’Islam, ni à Mahomet mais qui ne se manifestent pas par crainte. » Et le dialogue islamo-chrétien ? : « Un dialogue de sourds. » Qui est responsable du massacre des Chrétiens en Irak ? : « Ce ne sont pas les musulmans en tant que personne, mais l’Islam et le Coran ». Un musulman peut-il être charitable ? : « Cela est impossible. Le Coran accorde 99 attributs à Dieu. Parmi eux ne figure pas l’amour. Un musulman ne peut pas prôner la charité car cela n’existe pas dans les enseignements de l’Islam. » Enfin, « il n’existe pas de tolérance dans l’Islam. » Lire la suite

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17/11/2010 | Lien permanent

Les Chrétiens discriminés en terre d'islam? ”Désinformation” selon Qaradawi.

Couverture du Daily Express lors de la venue du psychopate Qaradawi à Londres afin de rencontrer le collaborateur socialiste Ken Livingston en janvier 2005

 Piètre défense du Cheick Al-Qaradawi, jouissant d'une influence énorme chez les sunnites, modèle à suivre pour l'UOIF française (il préside le Conseil européen de la fatwa, cerveau juridique de l'UOIE) : faire croire que les Chrétiens en terre d'islam ne sont pas discriminés afin de demander à la Suisse de faire preuve de tolérance. Plus c'est gros, plus ça passe :

 " Doha-based Islamic scholar Dr Sheikh Yousef al-Qaradawi has highlighted the religious harmony and tolerance in many Muslim countries. In an interview to Swiss radio, Qaradawi, who is head of the International Association of Ulema, said: “It is misinformation to say that Christian minorities in Muslim countries are not treated in the same manner as the Muslims expected to be treated in European countries.”
He was answering questions on the recent uproar in Switzerland over permission to Muslims to build minarets on their mosques, according to reports published in the local Arabic press. 
He said: “The existence of well fortified age-old churches in many Muslim countries such as in Egypt, Syria and Sudan stand as a testimony to the religious harmony and tolerance..." source : Golf Time

- Relire notre note sur les persécutions des Chrétiens dans tous les pays de l'Organisation de la Conférence islamique.

- Relire notre note sur L'axe Tariq Ramadan/ Youssef Al-Qaradawi

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05/12/2009 | Lien permanent

Cours d'islam dans une classe allemande : définition du ”kafir”

"Une initiative fut lancée en septembre 2006 par les pouvoirs public et les communautés musulmanes dans le but de jeter les bases d'un processus de dialogue. En Allemagne, la constitution garantit le droit d'organiser des cours de religion dans les écoles, qui sont des ""matières officielles"". Le contenu doit être déterminé ""en concordance avec les principes des communautés religieuses"": catholique, protestante et juives pour le moment.
En 2008 Le ministre allemand de l'Intérieur Wolfgang Schõuble préconisa ""un partenariat"" entre les établissements publics et ""des communautés religieuses reconnues"" pour s'entendre sur la formation et le travail des professeurs de religion islamique.
Le Conseil de coordination des musulmans, qui chapeaute les quatre organisations musulmanes majeures du pays, a qualifié de ""progrès énorme"" le projet. ""Les musulmans demandent depuis les années 80 cette contribution efficace à l'intégration de leurs enfants et de leur identité"",  dit son porte-parole Bekir Alboga à la radio SWR." source

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21/04/2011 | Lien permanent

La conversion, la dhimmitude ou la mort : règle appliquée en Irak, diffusée à l'Institut du Monde Arabe.

StatutsGouv.jpgDans l'ouvrage Les Statuts gouvernementaux du juriste sunnite El-Mawerdi (972-1058) dont la traduction française est à la bibliothèque  de l'Institut du Monde Arabe, l'ouvrage étant une référence, on lit : "ils ne peuvent élever en pays d'islam de nouvelles synagogues ou églises, qui sont, le cas échéant démolies à leur détriment" page 308, édité par les Editions du patrimoine Arabe et Islamique...non par d'obscurs extrémistes minoritaires. 

L'ouvrage est un compendium de la bonne gouvernance d'un califat islamique. 

Le refus du statut de Dhimma comprenant vexations et impôt (jizya) a pour conséquence l'extermination des Chrétiens, la loi islamique est très claire. Page 31 des Statuts Gouvernementaux ont lit effectivement: "Combattre ceux qui, après y avoir été invités, se refusent à embrasser l'islam, jusqu'à ce qu'ils se convertissent ou deviennent tributaires"

Voir les divers ouvrages rappelant cette règle de Charia à L'Institut du Monde Arabe :

 

Version YouTube HD

Risala.jpgLa Risâla (L'Epître), d’Ibn Abî Zayd Al-Qayrawânî (922-996), est l’épître de référence chez les sunnites de rite malékite. Le rite malékite est officiel au Maroc et en Algérie, majoritaire en Tunisie et au Sénégal. Le rite  malékite a été choisi par l’Institut de théologie de la Grande Mosquée de Paris, et les milliers de pratiquants en France, issus du Maghreb, suivent les prescriptions des « Savants » de cette école juridique.

  Concernant le jîhâd voici le scan du chapitre 30, page 85, issu de l’exemplaire de l’Institut du Monde Arabe édité par l’Office des Publications Universitaires, Alger (code bibliothèque 244.221 IBN A).

 Si les "infidèles" refusent l' "invitation" (le fameux appel) à embrasser l'islam, ou le statut de dhimmi, ils doivent être combattus par les armes :

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11/08/2014 | Lien permanent

Dix millions d’euros pour la Mosquée de Delanoë travestie en « Institut culturel ».

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« Plus c’est gros plus ça passe » dit l’adage. A la Mairie de Paris, rien n’arrête la stratégie de séduction d’une communauté musulmane croissante. Depuis six ans, monsieur le Maire organise de belles fêtes pour la fin du ramadan. Celles-ci ont tellement de succès que pour la dernière édition (30/09/2006), Delanoe a réquisitionné le Stade Charléty. A quand la fin du Carême honorée par le socialiste, apprêtant le Stade Charléty pour fêter gaiement l'Ascension, avec des groupes de rock chrétien enflammant la foule ( les musulmans ont bien droit aux chants soufis tous les ans) ? On imagine le tollé au Parti Socialiste…

 

   Cette fois-ci, Delanoe repousse les limites de la collaboration. Les historiens de la seconde guerre mondiale établissent une différence de degré entre la collaboration et le collaborationnisme. Delanoe pratique le collaborationnisme.

   Voilà l’affaire : le 19 octobre 2006, le Maire a inauguré le Centre de préfiguration de l'Institut des cultures musulmanes, situé dans la 18ème arrondissement de la capitale, au 19-23 rue Léon, en lieu et place de ce qui était auparavant la mosquée Al Fath (« la conquête » en arabe !). Présenté sous l’angle de la recherche universitaire, l’Institut aura le statut de fondation. Réalisé en partenariat avec l'Institut du monde arabe (IMA), l'Institut d'étude de l'islam et des sociétés du monde musulman (IISMM, émanation de l'EHESS), la livraison de l’Institut est prévue pour 2011.

   La Mairie se veut rassurante : « centre universitaire de formation, de recherche et de documentation orienté vers l'étude des lectures et des pratiques modernes de l'islam ».

   Pour ce qui est de l’universitaire, deux des universitaires membres du « Conseil scientifique » entretiennent des relations courtoises avec l’UOIF, la branche française des Frères musulmans. Ils donnent des conférences aux congrès de l’organisation islamiste, chaque année pour Vincent Geisser, cette année pour Olivier Roy.

   Pour ce qui est de la pratique moderne de l’Islam, elle reste à définir. L’Institut du Monde Arabe propose dans sa bibliothèque les livres de Yussuf Al-Qaradawi, de Hani Ramadan, de Ibn Tammya, de Mawerdi, entre autres références islamistes…chacun peut y faire un tour vérifier, j'y passe personnellement des après midi entières. 

 

   Pour ceux qui doutent de la vocation du lieu, qui sera bien une mosquée, on lit dans la présentation de la Mairie que le centre hébergera « une activité cultuelle digne » qui verra le centre mettre à disposition « des salles dédiées en permanence à l'exercice du culte, et des espaces mixtes qui pourront tenir lieu de salles de prière les jours de grande affluence, notamment à l'occasion des deux grands rendez-vous du calendrier musulman : aïd el fitr et aïd el adha ».

   Il est sans cesse nécessaire de rappeler qu’une mosquée n’est pas à comparer à une église, c’est un lieu qui regroupe à la fois espace d’enseignement, espace de prière, bibliothèque, souvent salon de thé… et demain des Universités françaises ?

   En attendant, les contribuables parisiens vont devoir se préparer à débourser dix millions d’euros pour aménager 4000m2 de terrain sur les deux sites définitifs, au 53/57, rue Polonceau (emprise de 832 m²) et au 56, rue Stephenson (emprise de 535m²).

 Ils sont socialistes, au nom du  « rayonnement de la diversité des cultures » (terme employé par la Mairie) ils le feront joyeusement.

 

Joachim Véliocas, juillet 2007

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L’Institut international de la pensée islamique (IIIT) lance un cursus LMD en France.

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Une information de l’Observatoire de l’islamisation

 

C’est une information suffisamment importante pour qu’elle n’eût pas à passer inaperçue. Et pourtant, un an après le premier LMD islamique lancé par l’Institut Avicenne de Lille, (pour Licence, Master et Doctorat qui correspondent au niveau Bac+3, Bac+5, et Bac+8. Ces 3 grades de l'enseignement supérieur sont communs à tous les pays de l'Union Européenne.) qui rentrera dans le cadre des financements universitaires après le galop d’essai de la première promotion , un autre Institut islamique va lancer son LMD : l’antenne française de l’Institut international de la pensée islamique (IIIT), basé à Saint-Ouen (93).

                                          

 

Sur son site internet, il se présente comme suit :

                                                                                      

«    L’Institut International de la Pensée Islamique (IIIT) est une institution de recherche, indépendante, de type académique et culturel, et spécialisée dans les questions relevant de la pensée islamique contemporaine. L’Institut a été fondé aux Etats Unis d’Amérique en 1981, après une décennie de travail en réseau interdisciplinaire, qui avait rassemblé des penseurs et chercheurs de cultures musulmanes au sein de l’AMSS (Association of Muslim Social Scientists).L’IIIT possède des représentations et des bureaux dans plusieurs capitales à travers le monde, et ce dans le but de mettre en oeuvre ses activités et ses programmes.

   L'IIIT France a ouvert ses locaux parisiens en 2000. Il a commencé à tisser des liens privilégiés avec les différentes strates du monde universitaire, de la société civile, et de l’islam de France »

   Quels sont ces liens privilégiés ? Plusieurs partenariats ont été mis en place. L’un avec L'Institut d'études de l'islam et des sociétés du monde musulman (IISM), dépendant de l’EHESS dont nous avions brossé le portrait inquiétant. D’autres partenariats sont  établis avec l’Unesco, qui parraine et héberge ses congrès annuels, et avec l’Observatoire du religieux, entité de l’IEP Aix-en-Provence créée par le maoïste Bruno Etienne, inventeur de la distinction hermétique entre islam et islamisme.

 

   Lors de ses congrès annuels, on retrouve comme intervenants des proches de l’UOIF comme le sociologue Vincent Geisser (CNRS), Olivier Roy (EHESS), tous deux assidus aux congrès du Bourget de l’organisation islamiste. Tarek Obrou, recteur de la Mosquée de Bordeaux, membre de l’UOIF connu pour son admiration envers Hassan Al-Banna, le fondateur des Frères musulmans, est lui systématiquement invité. Lors d’un colloque sur le père de l’islamisme moderne, Tarek Oubrou, après avoir réaffirmé la vocation politique de l’Islam, le rejet de l’interprétation des textes islamiques au nom de l’imitation des Salaf (pieux ancêtres),  assure que « ici en Europe toutes les églises ont fait sonné leur cloches » pour célébrer l’assassinat de Al-Banna le 12 février 1949…mensonge grossier destiné à susciter le ressentiment chez les musulmans d’Europe. (voir vidéo)

 

   Mais pour avoir une vision honnête de l’Islam enseigné par l’IIIT, il ne faut pas se contenter de présenter les conférenciers de ses congrès, pas tous suspects d’être liés ou de côtoyer l’islam radical, tels les irréprochables Mohamed Arkoun et  Mezri Haddad. Se plonger dans la lecture des livres édités par l’Institut, dont plus particulièrement celui d’un illustre universitaire qui fait office de référence  depuis sa mort, est un exercice éclairant. Le professeur Ismail Al-Faruqi (photo) , dont les titres universitaires feraient pâlir  Tariq Ramadan, est l’auteur (mort en 1986) de l’ouvrage Tawid contenant le cœur de la philosophie islamique. Le professeur qui obtint sa maîtrise de philosophie à Harvard, son doctorat à l’Université de l’Indiana, avant de poursuivre à Al-Azhar (pour la charia) et à McGill, enseigna dans les universités de Chicago, Syracuse, Temple…L’introduction, par l’IIIT France, précise que le professeur « offre une opportunité de mieux comprendre la doctrine centrale de l’Islam ».   

                                                       

 Voici donc la doctrine centrale de l’islam selon l’ IIIT (les citations de la traduction de l’ouvrage par Jean-Louis Bour, de l’IIIT, sont en italiques)  :

                 
e8770c138db1677ce2a715401b26eee1.jpgIsmail Al-Faruqi

                                             

L’islam est un système totalisant :

   « L’islam est à l’évidence monolithique, puisqu’il est à la fois détaillé et chargé de contenu. Il cherche à construire un système, abouti jusque dans les moindres détails, par lequel la vie humaine est régie de la naissance à la mort.[…] Un système monolithique ne peut changer pour s’adapter à des situations nouvelles et doit nécessairement s’opposer à toute innovation[…] par définition un système monolithique est exclusiviste et fermé aux éléments étrangers ou nouveaux » page146

« Par le tawhîd, la vie du musulman est sous contrôle constant » page 110

 

La démocratie est expressément condamnée, la source de la loi ne peut être que Dieu :

                                                

« Contrairement aux théories politiques du libéralisme, la théorie de la umma est de celles où le gouvernement gouverne le plus, où la souveraineté appartient à Dieu et à Sa loi, non à la volonté arbitraire de la majorité » page 96

                                                          

La laïcité est une conception occidentale inconnue en islam :

                                                                           

   « L’esprit islamique ne connaît pas de paires d’opposés telles que « religieux-séculier », sacré-profane », Eglise-Etat », et l’arabe, la langue religieuse de l’Islam n’a pas de mots pour eux dans son vocabulaire » page 80

   « Le système social de l’islam semble être à l’opposé du sécularisme moderne. Ce dernier tente d’éloigner les affaires publiques de la société de toute interférence possible de la religion » page 109

   « Il est de notoriété publique que l’islam est une religion de la vie privée comme de la vie publique, de l’individu comme de l’état » page 139

                                                                                      

Les musulmans forment une umma mondiale, une internationale cimentée par la charia. Les frontières et les nations n’ont pas lieu d’être, les velléités d’indépendances doivent être combattues :

                                                                    

    « L’unité des lois islamiques a résisté à toutes les menaces d’éclatement, y compris celles liées aux conquêtes par des puissances étrangères, pendant les quatorze siècles de l’histoire islamique. On peut dire à juste titre que la sharî’a est à la fois le fer de lance et l’épine dorsale de l’unité musulmane à travers le monde » page 143

                

    « L’intuition de ‘Umar ibn al-Khattâb, que la paix soit avec lui, est absolument remarquable. Dès que la paix et la sécurité furent rétablies à travers les provinces du nouvel Etat islamique, il abolit d’un coup toutes les frontières, les bureaux de douane » page 198

   « En islam, aucun conflit religieux, aucune division indépendantiste ou morale au sein de la umma ne sont légitimes. Toute polémique par rapport à la religion de la umma constitue une hérésie car, du point de vue religieux et moral, la umma est incontestablement un système monolithique » page 141

                                                           

                                                     

Tous les êtres humains de la planète doivent être englobés dans l’Etat islamique, un refus de s’intégrer est perçu comme un refus de la pax islamica qui offrirait seule la vraie liberté. Rejeter l’offre d’un pacte (aboutissant au statut de dhimmi ) légitime la force :

 

    « Le caractère globalisant de la volonté divine ne laisse aucun être humain en dehors de son champ d’intérêt. […] L’universalisme de l’islam est absolu et ne souffre aucune exception, de même que Dieu est Seigneur et Maître de tous, sans exception. Le monde peut donc être soit au sein soit en dehors de l’ordre mondial de l’islam. C’est pourquoi la théorie classique de l’islam considérait que le monde était divisé entre la dâr al-islâm (la maison de l’islam) et le dâr al-harb (le monde de l’hostilité), car selon elle il n’y a pas de troisième terme à l’alternative entre l’ordre où règne la liberté éthique, la responsabilité et la paix d’une part, et l’ordre où elles sont niées d’autre part. Il n’y a pas de terrain d’entente entre la légalité et le non-respect des lois » pages 96-97

   « L’Etat islamique fut donc conduit à englober non seulement ses communautés chrétienne, juive et autres, mais aussi l’ensemble de l’humanité. […]

2- La pax islamica

   La nouvelle éthique mondialiste que défendait l’islam est une éthique de paix.[…] Allâh, exalté soit-Il, a ordonné aux musulmans d’entrer totalement dans un ordre de paix et de ne pas suivre les pas de Satan. Il leur a ordonné d’appeler tous les hommes à la paix. L’ordre pacifique doit être offert à tous les hommes. Et on attend de tous qu’ils l’acceptent et y entrent de plein gré. L’offre de paix ne peut être rejetée. Si elle l’est, c’est l’indice que le groupe concerné ne veut pas la paix, ce qui équivaut à une déclaration de guerre […] l’isolationnisme […] implique soit le mépris de l’offre de paix que l’Etat islamique a présentée, soit le désir d’empêcher son peuple d’avoir des relations paisibles avec les peuples de l’Etat islamique. Les deux attitudes méritent une réponse coercitive de la part de l’Etat islamique » page 217.

                                                                       

    L’offre de paix, on l’a compris, c’est l’appel à entrer dans l’ordre mondial de l’islam, en tant que sujet relatif, jouissant d’une liberté conditionnée au statut de dhimmi. Soit l’interdiction de porter les armes, de sonner les cloches, de construire de nouvelles églises, de faire de l’apostolat…Refuser de pactiser avec le Califat, en adoptant une attitude isolationniste véritablement pacifique, est donc un casus belli déclenchant la réponse coercitive . L ‘acception réductrice du mot paix, qui résiderait seulement dans la réponse positive à l’appel (dawa), permet de désigner la communauté non musulmane visée comme étant la responsable du jihâd, devenu alors inévitable, par le simple fait pour cette dernière de refuser la  pax islamica.

  Voici donc énoncés des extraits du livre d'un éminent professeur "reconnu comme faisant autorité sur l'islam et l'étude comparée des religions" (page 7) selon l' IIIT France. Ce même Ismail al-Faruqi, qui ne cache pas son admiration pour le fondateur des Frères musulmans, le "regretté Hassan al-Bannâ [...] la tâche transmise par al-Bannâ, [qui] était de développer les principes de l'islam comme étant ceux d'une expérience moderne et viable" (page 13).

                               

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( Hassan al Bannâ, fondateur des Frères musulmans)                                                                   

   Cet ouvrage  va   être enseigné à de futurs diplômés de l’enseignement supérieur français. Ne doutons pas que Valérie Pécresse fera en sorte que  l’IIIT "entre dans le cadre des financements universitaires", tout comme Gilles de Robien l’avait promis pour l’Institut Avicenne à Lille, dirigé par Mohamed Bechari de la Fédération Nationale des Musulmans de France.

   Tout aussi inquiétant, Bernard Godard, l’éminence grise de tous les ministres de l’Intérieur depuis Jean-Pierre Chevènement sur les questions islamiques, véritable cheville ouvrière du Conseil français du Culte Musulman, fut intervenant lors du dernier congrès de l’IIIT en juin 2007. Homme cultivé et modéré, il commet cependant une faute de gestion en ayant créé cet Etat dans l’Etat qu’est le CFCM où siègent des mouvements islamistes notoires (Milli Gorus, UOIF, Tabligh) et des organisations contrôlées par des états étrangers (CCMT, GMP).

   Nicolas Sarkozy l’a nommé chargé de mission sur l’islam au bureau central des cultes du ministère de l’Intérieur.

                                                       

    L’arrivée discrète mais officielle des programmes islamiques dans les universités françaises ( le programme de campagne de Dominique Perben comprend la création d’une Université musulmane à Lyon, l’université Marc Bloch de Strasbourg vient d’inaugurer sa faculté de  « théologie » musulmane) est le fruit des décisions prises au sein des instances de l’UE, dans le cadre du très officiel programme de Dialogue-Euro-Arabe (DEA).

                                                                                   

   Dans mon livre, où je me suis étendu sur la question du DEA dans la foulée des travaux de Bat Ye’or, je notais :

 

« En septembre 1991, l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe se réunit pour débattre de la contribution de la civilisation islamique à la culture européenne. Après un colloque conduit par le comité sur la culture et l’éducation à Paris, l’assemblée parlementaire élabora une série de recommandations :

[…] Fut [aussi] recommandé l’extension des recherches scientifiques sur le fait islamique, l’extension de l’apprentissage de l’arabe, la mise en place de sections d’histoire et  de philosophie islamique dans les universités, ainsi que l’enseignement du droit islamique possible dans les études de droit.

[…] Le dépositaire de la Chaire  du comité de la jeunesse, culture, éducation des sports et des médias du parlement européen de l’époque était Roberto Barzanti. Il participa également au colloque. Après avoir rappelé la supériorité culturelle supposée de l’islam sur l’Occident, il exprima son admiration du « système des madrasas » qui pourraient servir de modèle aux échanges universitaires Erasmus, idée reprise par Chirac en septembre 2006 lors de l’ Atelier culturel Europe-Méditerranée-Golfe, manière de cacher soigneusement la main du DEA institutionnalisé. »                                                                 

Joachim Véliocas, L’islamisation de la France, éditions de Bouillon, page 439

                                                     

 

          

Observatoire de l’islamisation, décembre 2007

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Pays-Bas: les apostats de l'islam pourchassés...comme en terre d'islam

Pays-Bas : persécutions des apostats de l’Islam

Lu sur Bivouac-ID

Les gens pensent que les menaces à l’encontre des Musulmans devenus Chrétiens n’arrivent que dans les pays musulmans comme le Maroc ou l’Iraq”, commence Johanna Marten, dirigeante de l’équipe du travail Arabe à la fondation Gave, une organisation inter-églises qui aident les églises en mission pour aider les demandeurs d’asiles. “Beaucoup de personnes aux Pays Bas ignorent tout des problèmes des Musulmans d’ici rencontrent lorsqu’ils deviennent Chrétiens. Ils ne savent pas non plus qu’il y a aussi des menaces concrètes et des attaques au nom de l’Islam aux Pays Bas.”

Marten et son équipe écoutent chaque mois ”une ou deux menaces de morts sérieuses” contre des apostats qu’ils guident, dit-elle. “Nous écoutons souvent des gens qui ont affaire à des violences physiques“.

Aux Pays Bas, environ 200 Musulmans se sont convertis aux Christianisme l’année dernière. “Dans la police de Friesland, ils ignorent le nombre de plaintes pour menaces faites par des Musulmans convertis”, raconte la porte-parole Irene Sloot. “Dans ce type de cas, les plaintes ne sont pas faites très vite”. Selon Marten, les ex-Musulmans abandonnent souvent parce qu’ils ont peur.

Eerde de Vries, président des services Néerlandais-Arabe de l’église Libérale et Réformée de Morgenster, dit qu’il sait à propos des tensions que vivent chacun des apostats. Deux fois par an, l’église fait le service en arabe où 80 arabophones se présentent. “L’atmosphère devient sinistre. J’entends aussi des menaces de morts concrètes. Dans la plus récente, quelqu’un avec lequel nous sommes en contact a reçu une menace de mort par SMS. De plus, j’entends parlé de gens qui ont “simplement” été battus”.

Pour la sécurité de ceux qui sont impliqués, De Vries proposen d’utiliser uniquement des pseudonymes dans les papiers administratifs de l’église quand il faut nommer les Musulmans convertis au Christianisme. Le dimanche, De Vries veut faire le service en arabe quand les boutiques sont ouvertes “Pour que cela n’attire pas l’attention dans les centres des demandeurs d’asile quand les gens sortent. Personne ne doit savoir qu’ils vont à l’église“.Lire la suite

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20/06/2010 | Lien permanent

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