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L'autre collaboration
Avec d'autres nouveaux régiments composés des populations turkmènes, ouzbèques,azéries et tatares ralliées, ravies de mener revanche contre le régime communiste athée qui annhila l'islam en déportant imams et fermant les madrasas, les combattants musulmans atteignirent un tel nombre que deux écoles d'imams furent créées par le Reich, l'une à Dresde, l'autre à Gottingen, afin d'encadrer les djihadistes.
En novembre 1944 al-Husseini annonça avec enthousiasme au Micro de Radio-Berlin, la création d’une autre entité combattante, la Légion arabe, destinée à permettre la poursuite de la guerre contre les juifs installés en Palestine aux côtés de l’Axe, mais le projet fut avorté, l'issue du conflit étant déjà scellée.
Dès lors, on ne s’étonnera pas que le célèbre banquier du nazisme suisse François Genoux, héritier testamentaire d’Hitler et de Goebbels, se lia d’amitié avec Said Ramadan, père de Tariq et Hani, s’étant converti à l’islam comme de nombreux dignitaires nazis
Stefano Fabei, Les arabes de France sous le drapeau du Reich, Ars Magna, 2005 résumé disponible ici
Stefano Fabei, Le faisceau, la croix gammée et le croissant, Acribeia, 2006
Roger Faligot, Rémi Kauffer, Le Croissant et la croix gammée : Les Secrets de l'alliance entre l'Islam et le nazisme d'Hitler à nos jours, Albin Michel, 2000
(Voir aussi notre note : Boualem Sansal dans Le Nouvel Obs: «La frontière entre islamisme et nazisme est mince»)
15/06/2008 | Lien permanent | Commentaires (5)
Robert Menard ignore tout de l'UOIF
Pour Ménard, les membres de l'UOIF "ne représentent pas un danger pour la démocratie (...) pas plus que les catholiques pratiquants"
Robert Menard était à la "28 eme Rencontre des musulmans de France" se tenant comme chaque année au Bourget et représentant le plus grand meeting musulman d'Europe avec plus de 80 000 visiteurs sur le dernier weekend d'avril. Nous avions découragé en 2009 Marcel Gauchet de venir à ce rendez-vous islamiste en détaillant le CV des invités, et nous espérions que Ménard se décommanderait de même. D'autant que les derniers congrès régionaux de l'UOIF à Mulhouse et à Lille, ont accueilli des antisémites partisans de l'élimination physique, comme Safwate Hijazi (notre enquête) et Ikrima Sabri (notre enquête). En 2009, c'est le chef des Frères Musulmans kowetiens, Tareq Al-Suwaidan qui fut ovationné au Bourget pour avoir rappellé la prophétie de Mahomet selon laquelle Rome serait conquise après Constantinople...Aucun journaliste n'avait évoqué notre mise en garde, co-signée avec les plus grands spécialistes de l'islam.
Déjà, en 1992, le dirigeant des Frères Musulmans algériens, Mahfoud Nahna, fut l'invité du même congrès. Les dirigeants des Frères Musulmans Tunisiens du parti islamiste tunisien Ennahda (La Renaissance), Rached Ghannouchi et Abdelfettah Morou furent également présents cette année (Mourou ne se cachait pas d'instrumentaliser le "processus parlementaire" pour des "raisons tactiques", islam et démocratie occidentale étant "antinomiques" (propos issus d' une vidéo que révéla l'hebdommadaire Le Maghreb en juin 1990) ? Quel dialogue entamer avec l'imâm de Bordeaux Tareq Oubrou qui est capable d'affirmer tout et son contraire (sur le Califat, la laicité, la dimension politique de l'islam, le voile...) suivant qu'il parle à ses fidèles ou à des journalistes (Lire mon livre-enquête sur l'islamiste Oubrou) en vertu de la ruse de guerre chère aux sunnites ? A quoi sert de discuter avec un Hani Ramadan favorable à la lapidation ? Etre à la même table que Essam Al-Bachir, leader des Frères Musulmans au Soudan, mouvement en odeur de sainteté auprès de l'idéologue islamiste Al-Tourabi et du président El-Bechir, dont le bilan est le massacre de 2 millions de Chrétiens et d'Animistes du sud-Soudan en vingt -ans ?
Au moment où le vice-président des Frères Musulmans égyptiens annonce que l'objectif est d'instaurer la Charia progressivement, châtiments corporels inclus, considérer que "l'UOIF ne représente pas un danger pour la démocratie" (cf: entretien vidéo) relève d'une grave méconnaissance de l'islamisme contemporain, inquiétant pour un journaliste avec autant d'expérience que Ménard. Quant à l'hypothétique découplage entre islam et charia possible selon le journaliste, il achève ne nous convaincre qu'il n'a aucune connaissance sur le sujet.
Si Ménard ne comprend pas qu'il est instrumentalisé par l'UOIF, il devrait m'inviter pour que je lui explique comment fonctionne la communication chez les Frères Musulmans.
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, avril 2011
Dernier livre paru : Ces maires qui courtisent l'islamisme, éditions Tatamis, 2010
27/04/2011 | Lien permanent
Dix millions d’euros pour la Mosquée de Delanoë travestie en « Institut culturel ».
« Plus c’est gros plus ça passe » dit l’adage. A la Mairie de Paris, rien n’arrête la stratégie de séduction d’une communauté musulmane croissante. Depuis six ans, monsieur le Maire organise de belles fêtes pour la fin du ramadan. Celles-ci ont tellement de succès que pour la dernière édition (30/09/2006), Delanoe a réquisitionné le Stade Charléty. A quand la fin du Carême honorée par le socialiste, apprêtant le Stade Charléty pour fêter gaiement l'Ascension, avec des groupes de rock chrétien enflammant la foule ( les musulmans ont bien droit aux chants soufis tous les ans) ? On imagine le tollé au Parti Socialiste…
Cette fois-ci, Delanoe repousse les limites de la collaboration. Les historiens de la seconde guerre mondiale établissent une différence de degré entre la collaboration et le collaborationnisme. Delanoe pratique le collaborationnisme.
Voilà l’affaire : le 19 octobre 2006, le Maire a inauguré le Centre de préfiguration de l'Institut des cultures musulmanes, situé dans la 18ème arrondissement de la capitale, au 19-23 rue Léon, en lieu et place de ce qui était auparavant la mosquée Al Fath (« la conquête » en arabe !). Présenté sous l’angle de la recherche universitaire, l’Institut aura le statut de fondation. Réalisé en partenariat avec l'Institut du monde arabe (IMA), l'Institut d'étude de l'islam et des sociétés du monde musulman (IISMM, émanation de l'EHESS), la livraison de l’Institut est prévue pour 2011.
La Mairie se veut rassurante : « centre universitaire de formation, de recherche et de documentation orienté vers l'étude des lectures et des pratiques modernes de l'islam ».
Pour ce qui est de l’universitaire, deux des universitaires membres du « Conseil scientifique » entretiennent des relations courtoises avec l’UOIF, la branche française des Frères musulmans. Ils donnent des conférences aux congrès de l’organisation islamiste, chaque année pour Vincent Geisser, cette année pour Olivier Roy.
Pour ce qui est de la pratique moderne de l’Islam, elle reste à définir. L’Institut du Monde Arabe propose dans sa bibliothèque les livres de Yussuf Al-Qaradawi, de Hani Ramadan, de Ibn Tammya, de Mawerdi, entre autres références islamistes…chacun peut y faire un tour vérifier, j'y passe personnellement des après midi entières.
Pour ceux qui doutent de la vocation du lieu, qui sera bien une mosquée, on lit dans la présentation de la Mairie que le centre hébergera « une activité cultuelle digne » qui verra le centre mettre à disposition « des salles dédiées en permanence à l'exercice du culte, et des espaces mixtes qui pourront tenir lieu de salles de prière les jours de grande affluence, notamment à l'occasion des deux grands rendez-vous du calendrier musulman : aïd el fitr et aïd el adha ».
Il est sans cesse nécessaire de rappeler qu’une mosquée n’est pas à comparer à une église, c’est un lieu qui regroupe à la fois espace d’enseignement, espace de prière, bibliothèque, souvent salon de thé… et demain des Universités françaises ?
En attendant, les contribuables parisiens vont devoir se préparer à débourser dix millions d’euros pour aménager 4000m2 de terrain sur les deux sites définitifs, au 53/57, rue Polonceau (emprise de 832 m²) et au 56, rue Stephenson (emprise de 535m²).Ils sont socialistes, au nom du « rayonnement de la diversité des cultures » (terme employé par la Mairie) ils le feront joyeusement.
Joachim Véliocas, juillet 2007
12/07/2007 | Lien permanent | Commentaires (4)
Le Grand Mufti de Jérusalem ce samedi 19 février au Zenith de Lille !
Les médias aux ordres censurent cette information Comme chaque année, Lille Grand Palais accueille les Rencontres annuelles des musulmans du Nord, co-organisées par l'UOIF et la Ligue islamique du nord de l'inquiétant Amar Lasfar. L'année dernière le pro-lapidation Hani Ramadan en était l'invité vedette, avec Tariq Ramadan. Nous avions écrit un article fouillé sur l'évènement l'année dernière, qui n'avait eut aucun écho dans la presse. Pour l'édition 2011, Tariq Ramadan est toujours invité, mais la vedette sera Cheikh Ikrima Sabri (son site, sa bio), Mufti d'Al-Quds [Jérusalem en arabe] de 1994 à 2006, mais toujours présenté ainsi sur le site des organisateurs. Son illustre prédécesseur Hadj Amin al-Husseini (1895-1974) , collaborateur précieux de Hitler avec qui il leva la Légion arabe pour combattre aux côtés de l'Axe, fut à la fin de la guerre assigné à résidence en France en tant que collaborateur (pour la petite histoire, la Mosquée de Paris lui attribua un cuisinier...). Dans son livre Eichmann à Jérusalem Hanna Harendt rapporte que « Les connexions du Grand Mufti avec les Nazis durant la guerre n’étaient pas secrètes ; il avait l’espoir qu’elles l’aideraient à implémenter une sorte de solution finale au Proche-Orient ». Pour plus d'information sur cette collaboration on se reportera à nos précédents articles.
Cheikh Ikrima Sabri n'a rien renié de son prédécesseur. Il est un antisémite décomplexé (voir plus bas), et a également en ligne de mire l'Amérique et la Grande-Bretagne (voir la vidéo plus bas)
Interviewé par " Al Ahram al-Arabi" lors de la seconde Intifada en 2000, il encouragea à l'époque le djihad contre Israel à grand renfort de martyrs, y compris les petits enfants (ce qui ne dérange ni l'UOIF, ni Tariq Ramadan...). Sans prendre partie dans ce conflit qui ne concerne en rien la France, et dont nous estimons dangereux de laisser chez nous des tribunes publiques pour ses acteurs (des deux camps), pousser les enfants à se transformer en bombe humaine ne nous paraît pas compatible avec la convention de Genève.
Sabri fit donc dans ce journal arabe l'éloge des " martyrs " palestiniens, et en particulier des enfants qui sont poussés vers les premières lignes des affrontements avec les Israéliens, par des parents fiers et par d'autres combattants. " Je pense que le martyr est heureux parce que les anges le conduisent à son mariage avec le ciel ", dit- il.
" Il ne fait aucun doute que les enfants (martyrs) laissent penser que la nouvelle génération accomplira sa mission avec détermination ", ajouta le Mufti, qui fut nommé par le président de l'Autorité palestinienne à l'époque, Yasser Arafat. " Plus jeune est le martyr, plus je l'estime et le respecte" .
En réponse à la question du journaliste : " Est-ce pour cela que les mères pleurent de joie à l'annonce de la mort de leur fils ? ", Sabri répond :
" Elles sacrifient volontairement leurs rejetons par amour de la liberté. C'est une grandiose manifestation de la puissance de la foi. Les mères participent à la grande récompense du Jihad qu'est la libération d'El Aksa J'ai parlé à un adolescent (qui) disait :" Je veux épouser les (belles) femmes célestes aux yeux noirs. Le lendemain, il devenait un martyr. Je suis convaincu que sa mère était au comble de la joie à l'idée de ce mariage. Un tel fils se devait d'avoir une mère comme celle-là. "
A la question " Que pensez-vous des Juifs ? ", Sabri répond : " J'entre dans la mosquée El Aqsa la tête haute mais, en même temps, je suis rempli de rage envers les Juifs. Je n'ai jamais salué un seul juif.. Je ne les saluerai jamais. Ils peuvent toujours rêver que je le ferai. Les Juifs n'osent pas m'ennuyer parce que ce sont les créatures les plus couardes qu'Allah ait jamais créé" Source de la traduction-date de l'interview non précisée.
Aussi, il nie que le Temple de Jérusalem, dont le mur des lamentations est un vestige, ait la primauté historique sur la mosquée Al-Aqsa, et balaie d'un revers de mains les travaux des archéologues l'ayant attesté, lire son entretien ahurissant à ce sujet.
Hic, le Grand Palais (des congrès) est géré par la mairie de Lille via une Société Anonyme d'Économie Mixte dont la Ville détient 61 %...Aussi, Martine Aubry était venue chaleureusement rencontrer l'UOIF et la Ligue islamique du Nord lors de la campagne des municipales en 2008 (voir à ce sujet le livre-enquête Ces Maires qui courtisent l'islamisme, éditions Tatamis)...sera-t-elle là le 19 ?
En attendant, le prix de l'irresponsabilité revient au ministère de l'Intérieur qui donne des visas chaque année aux conférenciers étrangers de l'UOIF, plus extrémistes les uns que les autres. On se souvient de la venue remarquée au Bourget en avril 2009 du chef des Frères Musulmans kowetiens Tareq Al-Suwaidan qui avait appelé à la conquête de Rome en rappelant une prophétie de Mahomet. J'avais été le seul à protester et à alerter l'ambassade d'Italie dans une lettre ouverte co signée avec les plus grands spécialistes de l'islamisme, universitaires et islamologues. Trop "politiquement incorrect" , cette mise en garde avait été ignorée par les médias...Le Grand Mufti prêchera-t-il lui aussi dans l'indifférence médiatique cette année ?
Joachim Véliocas- Observatoire de l'islamisation. Dernier ouvrage paru: Ces Maires qui courtisent l'islamisme, éditions Tatamis, 2010.
18/02/2011 | Lien permanent
Marcel Gauchet conférencier au congrès de l'UOIF !
Dernière minute : 4 jours après la parution de cette note , Marcel Gauchet annule sa venue au congrès de l'UOIF ( il serait "souffrant" ) : . Nous avons réussi à neutraliser un des plus importants "intellectuel" de la gauche finissante, incapable de surmonter notre argumentation. Si monsieur Gauchet est vraiment souffrant (malheureuse coïncidence), qu'il nous explique son choix de faire table commune avec le totalitarisme vert, nous lui ouvrons nos tribunes !
Que fait l'auteur du Désenchantement du monde (Gallimard) aux côtés des fondamentalistes de l'UOIF samedi 11 avril ? Bonne question. Marcel Gauchet, le célèbre géniteur de la "fracture sociale" et figure de l'EHESS (bastion idéologique de gauche) donnera effectivement une conférence au fameux meeting du Bourget de la première fédération musulmane en France. Celui qui prétend que 'le fondamentalisme,(est) très minoritaire' en islam (source), doit ignorer que l'UOIF est le premier réseau d'associations islamiques en France, dont les figures historiques à côté desquelles il s'associera ce weekend sont loins d'être modérées :
- Hani Ramadan, conférencier dimanche. Sa citation phare : " la lapidation constitue une punition, mais aussi une sorte de purification" source: La charia incomprise, Le Monde, 9 septembre 2002
- Tariq Ramadan, conférencier samedi. Sa citation phare : " Toute personne, musulmane ou non, qui a étudié les sciences et le droit islamiques contemporains, sait quelle est la contribution de Yussuf Al-Qaradawi ( note de l'Observatoire: ce cheikh qatari recommande le meurtre des homosexuels, des apostats et excuse le viol des occidentales pas assez vétues) au débat et combien certaines de ses propositions juridiques sont novatrices. J’éprouve un profond respect pour l’homme et le savant et serait le dernier à m’en cacher " Tariq Ramadan in Faut-il faire taire Tariq Ramadan ?, Aziz Zemouri, l’Archipel, 2005, page 135.
- Tareq Oubrou (imam de Bordeaux, chef de projet de la Grande mosquée, "excellente relation" d'Alain Juppé) Conférencier samedi. Sa citation phare : « La politique des musulmans ce n'est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge » Source : Les bases de la compréhension de l’islam chez l’imam Al-Banna. conférence vidéo. plus d'infos accablantes sur le personnage
- Farid Abdelkrim. Conférencier samedi. auteur du livre " La France des islams" où on trouve la citation phare: « Nous sommes en 2005 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Gaulois...Toute ? Non ! Des villages peuplés d'irréductibles musulmans résistent encore et toujours à l'intégration. Et la vie n'est pas facile pour les garnisons de républicains laïcs gaulois des camps de Marseillorum, Strasbourgum, Villeubarnnum, Saint-Denisum et Roubaixum »
- Issam Al Bashir, conférencier samedi. ex-ministre des Affaires islamiques du Soudan, régime islamiste dont le président Omar Al-Bachir est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour épuration religieuse et génocide. Son proche collaborateur (jusqu'en 2006) se ballade donc tranquillement au Bourget ce weekend.
- Hassan Iquioussen, conférencier dimanche. est connu pour avoir fait parlé de lui dans la presse, suite aux révélations des contenus de ses conférences où il encense le Hamas. Dans une de ses conférences intitulé « La Palestine, histoire d’une injustice », il dresse un portrait haineux et nauséabond des Juifs rapportait en octobre 2004 Le Figaro :
« (...) les juifs, «ingrats», «avares», des gens qui vivent «entre eux, dans des ghettos car ils ne veulent pas se mélanger aux autres qu'ils considèrent comme des esclaves». S'ensuit une litanie d'accusations, liées à des épisodes du Coran : les Juifs «ont toujours méprisé les êtres humains» et «n'ont aucun scrupule à tuer des prophètes». Le prédicateur raconte notamment comment une juive a tenté d'empoisonner le prophète pour vérifier s'il était vraiment l'envoyé de Dieu. Mahomet survécut et pourtant, «elle ne s'est pas convertie. Voyez l'entêtement». Les Juifs «ne respectent rien», poursuit-il. Ils sont «le top de la trahison et de la félonie». Depuis ce temps, «les Juifs ne cesseront de comploter contre l'islam et les musulmans». […] Seuls les vrais musulmans, les «martyrs», «moudjahidins» défendent, à l'entendre, les Palestiniens. Ces croyants ont créé le Hamas, qui signifie, selon Iquioussen, «ferveur, entrain, la pêche. Ces sont des gens qui vont jusqu'au bout. La branche armée travaille très bien. Elle fait du bon boulot». Cité in Les juifs ne cessent de comploter contre l'islam, Cécilia Gabizon, Le Figaro, 28 octobre 2004.
- Ahmed Jaballah, conférencier samedi. Président de l’UOIF à la fin des années 80, il dirige dorénavant les études d'une des deux écoles d'imams du mouvement. Il s’était fait remarquer dans les médias pour son expression très explicite « Le Coran est notre constitution ». Tout un programme. Dans un texte, « Nos religions et leurs interdits, le cas de la religion musulmane » il énonce une série d’agissements méritant des « sanctions judiciaires ». Parmi les différentes actions répréhensibles, on peut lire « L'apostasie est totalement prohibée.» Cela est très inquiétant, car la sanction pénale envers les apostats prévue par l’islam (sunnite ou chiite) est la mise à mort du "coupable", avec un consensus total des juristes.
Mais la présence du philosophe parmi les islamistes n'étonnera pas ses fidèles lecteurs, car, dans un entretien avec Charles Jaigu du Point paru le 12 décembre 2003, il approuva sans ambage " l'alliance avec l'autorité morale des imams" de l'UOIF, afin qu'ils règlent le problème de la délinquance...étrange stratégie visant à reléguer au second plan la police républicaine derrière les fanatiques dans les cités. Je n'exagère pas, voici l'extrait du n° 1630 du Point :
Le Point : Son [Nicolas Sarkozy] choix de collaborer avec l'ensemble des instances de l'islam en France, y compris sa branche radicale, l'UOIF, vous semble-t-il convaincant ?
M. Gauchet : "Son calcul vis-à-vis de l'islam n'est pas absurde. Il s'inscrit d'ailleurs dans la continuité de la doctrine du ministère de l'Intérieur, car c'est une initiative qui remonte à Pierre Joxe. Pourquoi ne pas chercher l'alliance avec l'autorité morale des imams, jouer la carte de la religion contre la délinquance, quand on sait - oublions le politiquement correct - que les foyers de délinquance se trouvent plutôt du côté des jeunes beurs des cités ? Mais il n'a pas toujours le bon réglage : il faut toute la faveur dont il jouit pour oser dire qu'on va recruter un préfet musulman au nom de la discrimination positive. Il est normal que Chirac l'ait rappelé à l'ordre".
Marcel Gauchet, après s'être fourvoyé hier avec le communisme , très proche des milieux socialistes aujourd'hui, réalise une fin de carrière étonnante...enfin, la naiveté restera son fil conducteur. Accepterait-il de donner une conférence chez des catholiques de tradition (pourtant ultra-paisibles)? Chez les raéliens ( moins dangeureux que les barbus), ou chez les adorateurs de l'oignon (plus écolos) ?
On relèvera, comme tous les ans, l'inaction totale du ministère de l'Intérieur et la complaisance de Eric Besson qui autorise les frères Ramadan et le ministre Soudanais à séjourner tranquillement sur notre territoire pour y répandre leur idéologie mortifère.
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation.