Trappes : capitale française du salafisme

Il y a quelques jours 3 000 personnes assistaient à l’enterrement du jeune converti Patrick Francoeur-Rovaovy, tombé sous les balles chiites à Damaj (Yémen) lors de son séjour dans une madrasa salafiste très réputée. Ce français, d’origine malgache et catholique, vivait à Trappes depuis 1999, là où ses fréquentations l’ont transformé en un converti engagé. Les services avaient notifié ses nombreuses connexions à des sites islamistes et avaient pisté son parcours de l’Arabie Saoudite au Yémen, à l’institut Dar-al Hadith. Cette madrasa comprend jusqu’à 5000 élèves l’été « dont des dizaines de français » rapporte Jean Chichizola dans le Figaro du 2 avril. C’est le quotidien qui communique le contenu d’une note de la DGSE confirmant que les étudiants français « sont de plus en plus nombreux » au Yémen. A Trappes, Patrick est bien entendu un garçon modèle, les jeunes du quartiers disent qu’il n’a « rien à voir avec tout cela ». Pour en savoir plus sur la communauté islamique de Trappes, voir ce document d’Envoyé spécial.