Saphirnews confirme que toute salle de prière musulmane est ipso facto mosquée

                                                     

La sémantique, dans la guerre de l’information politique, est très importante. Une distinction entre les simples lieux de prières et les mosquées est souvent d’usage, afin de minimiser la portée des « salles de prières » musulmanes, dont le sens suggéré intimide moins le citoyen.

     Ainsi, Philippe de Villiers s’était vu reprocher à la sortie de son livre choc « Les mosquées de Roissy » (Albin Michel), de vouloir effrayer la population « en voyant des mosquées partout », la presse voulant rassurer en préférant parler de simples lieux de recueillement.

     L’affaire de la dite « salle de prière » logée dans la résidence universitaire d’Anthony fermée le 2 janvier après 30 ans de lâche tolérance, a le mérite d’éclaircir ce point sémantique.

     En effet, le premier média musulman d’information, Saphirnews.com, dans un article consacré à l’affaire, titre sans ambages A Antony, la résidence universitaire n'a plus de mosquée en précisant bien dans l’article qu’il s’agit en effet d’une « salle de prière ».

     Pour ceux qui en doutaient encore, toute salle, quelle que soit sa physionomie, petite ou grande, avec ou sans coupole et minaret, immiscée dans un bâtiment ou indépendante, est bien une mosquée. Soit une permanence politique de l’islam,  ou une « mairie », comme préfère les dénommer l’arabisant René Marchand.

     Cette vérité pourrait facilement doubler le nombre officiel des mosquées recensées en France.

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