02/06/2008
Les Identitaires, seul mouvement opposé à "l’immigration choisie" selon Marianne
Dans son numéro spécial sur La nouvelle pensée unique (n°578 du 17 au 23 mai 2008), Marianne passe au crible tous les totems de la bien pensance, contaminant d’ailleurs aussi bien la gauche que la « droite » (la droite molle, dirait Griotteray).
A celle commençant par : « La France et l’Europe ont besoin d’une nouvelle vague d’immigration » Marianne démarre son démontage de ce politiquement correct par :
« Vive l’immigration ! A part quelques groupuscules « identitaires » rancis dans la détestation de l’autre, d’Olivier Besançenot à Laurence Parisot, de Nicolas Sarkozy à Ségolène Royal, les partisans d’un nouveau recours à l’immigration ont rarement été aussi nombreux » Alain Léauthier, Mariane du 17 au 23 mai, page 34.
Détester l’Autre, c’est donc pour Marianne refuser le déracinement dramatique de populations vouées à la déculturation, au profit du grand patronat (c'est monsieur Bouygues qui réclama le regroupement familial), concurrençant déloyalement les travailleurs français sur le marché du travail. La détestation de l’Autre, c’est aussi refuser de laisser la France, de culture celto-chrétienne, se laisser coloniser par des populations inassimilables, souvent musulmanes, mettant en péril son identité multiséculaire.
« L’immigration est un moyen de créer une certaine détente sur le marché du travail et de résister à la pression sociale ». Georges Pompidou, 1963
En matière de politiquement correct, Marianne a encore un pas à franchir, même si l’article ose (enfin) parler des travaux de la démographe Michèle Tribalat, tout en se gardant d'évoquer son annonce de "sécessions territoriales" imminentes. Marianne pointe également la « mauvaise politique de recrutement » de l’ANPE (un scoop ?) et découvre la lune en concluant de manière supposément incorrecte « voilà pourquoi les « libéraux », patrons et gauchistes se retrouvent coude à coude pour chanter les louanges d’un paradis sans frontières »
Marianne a seulement 30 ans de retard sur les analyses de la droite nationale. Dans son numéro de juin 1973, l’organe de presse du mouvement Ordre Nouveau, Pour un Ordre nouveau, écrivait :
« Qui d’autre que nous pourrait dénoncer le scandale permanent que constitue l’importation massive de ce sous-prolétariat, masse de manœuvre des gauchistes et armée de réserve du capital ? »
Voir ces quelques vidéos recoupant le sujet :
André Dechamps maire PCF de Clichy-sous-bois, juin 1992, in Le Choc du mois :
André Dechamps : Il y a plusieurs causes convergentes. Les immigrés sont d’abord venus par la grâce des préfets successifs, qui disposent dans le logement social de 35% d’attribution. Ils ont également bénéficié du 1% patronal, le patronat ayant pendant longtemps employé, et logé, une main d’œuvre essentiellement immigré qu’il sous-payait. Puis il y a eu les politiques gouvernementales suivies depuis 1972-1974 qui ont facilité l’entrée d’immigrés, jusqu'à l’aggraver considérablement par le regroupement familial y compris les familles polygames et on arrive ainsi à avoir près de 52 nationalités dans les logements »
« Je pense que le gouvernement de la France devrait s’appuyer sur les institutions françaises, à savoir la police et l’armée, pour renvoyer un maximum d’immigrés dans leur pays d’origine en commençant par les délinquants qui devraient dégager avec pertes et fracas. Je ne dis pas que tous les immigrés sont des délinquants, mais parmi les délinquants, force est de reconnaître qu’il y a beaucoup d’immigrés. Ca représente un coup social considérable »
En 1981, Georges Marchais réclame « l’arrêt de l’immigration » et dénonce « le risque de ghettos dans les communes ouvrières ». Il demande aussi plus de sévérité contre la drogue et la délinquance.
Ecouter l’extrême gauche faire la morale à la droite en ce qui concerne la question migratoire prête à sourire. Le maire communiste de Vitry-sur-Seine (Val de Marne), Paul Mercieca, soutenu par Georges Marchais puis par une résolution du Comité Central du Parti, devint célèbre en engageant le 24 décembre 1980 une action au bulldozer contre un foyer qui abritait 300 travailleurs Maliens…(méthode indigne des identitaires français voulant régler le problème humainement). Le PCF dorénavant, n’aurait l’imprudence de détruire les maisons d’un des seuls électorats qui lui reste.
Georges Marchais ne faisait qu'énoncer des arguments de bon sens, abandonnés par le RPR et le PS, maintenant l'UMPS. Il manquait toutefois au parti totalitaire, outre la notion de la liberté de l'homme et du droit à la propriété privée, l'amour de la culture française.
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Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, juin 2008.
Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon, 2007)
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