04/06/2008
Mgr Philippe Barbarin se doit de rappeler à l'ordre le père Chrisitan Delorme
Chrisitan Delorme, curé sans foi, dhimmi par choix.
Chrisitan Delorme, le fameux « curé des Minguettes », connu pour son zèle en faveur du « dialogue » interreligieux avec les musulmans, vient de prendre la défense du gouvernement Algérien dans une tribune du Monde, où il affirme que le Haut Conseil Islamique, institution à l’origine de la loi de mars 2006 punissant les chrétiens faisant de l’apostolat ou "entreposant" des bibles à 10 000 euros d'amende ainsi qu’à 5 ans de prison maximum, fait preuve d’ouverture. Et que le gouvernement ayant signé cette loi est injustement perçu comme anti-chrétien. Non, il ne se drogue pas.
Malgré les dizaines de procès intentés à des catholiques ou protestants pour célébration de messe ou possession de bibles, le drôle de curé affirme que : « l'Algérie n'est pas une terre antichrétienne. Ses dirigeants ont eu maintes fois l'occasion, dans un passé qui n'est pas lointain, d'exprimer leur considération pour les Eglises historiquement présentes chez eux. »
Il serait intéressant que le père Delorme nous fournisse des exemples de cette « considération » : le saccage des cimetières chrétiens ? La transformation des églises en mosquées ? Le refus d’une délivrance de visa pour l’évêque de Pontoise, Mgr Riocreux, au mois de mars dernier ? La fermeture de 10 églises dans tout le pays, rien qu’entre janvier et mars 2008 ? La fermeture des écoles francophones?
Le père Delorme base uniquement sa vision d’une supposée modération du gouvernement Algérien sur des rencontres diplomatiques et politiques avec un gouvernement se voulant aussi rassurant qu’un commissaire polonais de l’Union soviétique exprimant tout son respect pour Rome. De pures déclarations sans aucunes traductions sur le terrain, par les signataires des lois de répressions anti-chrétiennes, prises pour argent comptant par le curé qui a également beaucoup de respect pour la Franc-maçonnerie lyonnaise…(malgré 12 encycliques papales condamnant la FM et son rôle historique anti-chrétien)
Paradoxalement, celui qui trouve tout à fait normal que les imams Algériens déferlent sur la France, que l’Algérie finance la mosquée de Marseille et influe sur la politique musulmane française via la Grande Mosquée de Paris, considère comme « une menace contre cette unité et cette identité [l’islamité] » l’évangélisation de l’Algérie. A-t-il oublié que l'identité de l'Algérie fut en premier lieu chrétienne?
Tiens donc, nous n’avons jamais entendu le père Delorme mettre en garde nos politiques contre l’islamisation de la France qui menace notre identité chrétienne…Deux poids, et deux mesures. La discrimination positive serait-elle aussi à la mode dans le clergé français ?
Nous ne l'avions pas non plus entendu émettre au moins une légère critique sur les persécutions anti-chrétiennes en Algérie, depuis l'application de la loi de mars 2006, alors que Chrétienté-Solidarité a tiré la sonnette d'alarme depuis plusieurs mois...
Pour le curé, l’Algérie doit préserver ses habitants musulmans de toute conversion, car cela ranimerait l’affreux souvenir des « conquérants coloniaux ». Parler du Christ oui, mais qu’aux chrétiens…pas très catholique notre bonhomme…Si les apôtres n’avaient jamais voulu créer de vagues ni « heurter la sensibilité d’autrui », le Christiannisme n’aurait même pas encore franchi le Jourdain en 2008.
Se faisant le relais de la propagande d’Etat, Delorme se borne à voir dans le regain du Christianisme en Algérie, la main de l’Empire américain. C’est bien connu, les musulmans Algériens se convertissant au christianisme le font en échange de visas ou de sommes d’argent distribuées par les évangélistes (allusion de Delorme aux « techniques diverses »). Il n’y a aucune preuve ? Et alors, puisque la télévision Algérienne le dit !
Pour complaire à ses amis, il se focalise sur la question des évangelistes pour mieux éluder les persécutions que subissent des prêtres catholiques français, liés ni de près ni de loin à des organisations américaines...
Christian Delorme, déjà connu pour ses tribunes dans Pèlerin magazine où il affirme que prier pour les âmes du purgatoire n’est qu’une survivance dépassée du Moyen-âge, ajoutera à sa réputation de théologien bidon celle d’être un dhimmi par amour de l’islam.
J'interpelle par la présente son évêque de tutelle, Mgr Barbarin l'ayant nommé en tant que chargé du dialogue avec l'islam dans le diocèse de Lyon, afin qu'il écarte au plus vite des fidèles catholiques lyonnais un homme dont les prises de positions sont radicalement contraires à l'enseignement de l'Eglise.
Les lecteurs du Monde, pourtant peu soupçonnables d’être des ultra-catholiques, ont été sidérés par la lâcheté du prélat et ont réagi énergiquement dans des dizaines de commentaires emprunts de bon sens.
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, juin 2008.Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon, 2007)
00:30 Publié dans 01 - COMMUNIQUES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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