26/08/2008
Afghanistan : rapatrions nos gars et commençons par la France !
Le drapeau du 8ème RPIMA
Battre en retraite ? Comment Joachim Véliocas peut-il, lui, « l’islamophobe de service », vouloir arrêter l'engagement de la France au sein de la mission de l’ISAF contre les Taliban ?
Explications :
- La sécurité de l’Europe, même si les Taliban prenaient le pouvoir, ne s’en trouverait pas affectée tant qu’une armée Afghane n’aurait les moyens de se doter de missiles sol-sol grande portée ou d’avions de chasse. Et on ne voit pas, parmi les pays exportateurs d’armes, qui accepterait de vendre du matériel et de la formation aux islamistes, Russie, Chine, Etats-Unis, Israel, étant déjà en conflit avec eux, et l'Iran chiite voyant d'un mauvais oeil l'émergence d'un axe sunnite Pakistan-Afghanistan à ses portes.
- Pourquoi ne pas commencer par nettoyer la France de ses islamistes avant de commencer à 4000 kilms sans qu’aucun de nos intérêts ne soient menacés ?
Le grand reporter Emmanuel Razavi (qui filma sur le terrain les commandos français en Afghanistan, révélant que les américains leur ont interdit l'élimination de Ben Laden!) a rapporté dans son ouvrage sur les Frères musulmans les impressions d’un cadre opérationnel des Renseignements généraux en charge des réseaux islamistes :
« Dans l'Hexagone, ils [les islamistes] se politisent. Les Frères musulmans ont compris que l'action terroriste n'était pas utile, à moins qu'ils ne se retrouvent en situation de blocage. Auquel cas, la France ne serait pas à l'abri d'une action de grande intensité. Mais aujourd'hui, on ne semble pas être dans cette configuration, puisqu'ils ont obtenu beaucoup de la République. […]La troisième guerre mondiale a commencé dans la tête des islamistes. Une guerre dont les prémisses s'inscrivent dans la droite ligne de Munich. Les femmes et les hommes politiques de ce pays ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas, car il y a maintenant plus de dix ans qu'on les a mis en garde. Mais ils n'ont cessé de continuer à accueillir des intégristes musulmans sur le territoire comme s'il s'agissait d'une minorité qui avait des droits acquis. À croire qu'on les considère comme nos Indiens d'Amérique ! À Munich, il y avait une alternative. Soit on choisissait la voie du courage, soit on se couchait. On a choisi la seconde solution. On a vu ce qui s'est passé. N'a-t-on pas retenu les leçons de l'Histoire ? »[1]
Un rapport des renseignements généraux, que le journal Le Monde a pu se procurer en 2004, révèle une inquiétante progression de l’islam saoudien en Ile de France. Voici un extrait de l’article :
« A ce jour, 32 mosquées ou salles de prières se trouvent sous le contrôle d'islamistes radicaux, dont la grande majorité sont des salafistes. Ces derniers sont partisans d'un islam rigoriste, d'inspiration wahhabite. C'est 10 de plus que l'an dernier. Au total, la région compte 373 lieux de culte officiels. […] Selon les RGPP, les salafistes, qui contrôlent la majeure partie de ces lieux de culte»
Avez-vous entendu parler de 32 salles de prières islamistes fermées en Ile-de-France ? Elles sont toujours en activité, et de nouvelles ouvrent mois après mois.
En février 2005, les renseignements généraux photographièrent l’évolution du phénomène, et c’est encore le quotidien Le Monde qui rendit publique l’étude : « L'étude de la DCRG montre que le salafisme, mouvance éclatée en perpétuelle évolution, a étendu son influence ces dernières années sur la quasi-totalité du territoire, notamment dans des villes moyennes comme Brest, Rouen ou Châteauroux. En 2000, cette conception radicale de l'islam rassemblait des adeptes dans six régions ; aujourd'hui quatre seulement sont épargnées (la Basse-Normandie, la Corse, le Limousin, Poitou-Charentes). »[1]
- En cas de réactivation de camps d’entraînements Talibans, à l’époque du satellite militaire capable de distinguer des individus au sol, l’intervention de l’armée de l’air serait amplement suffisante pour neutraliser des bases militaires si elles sont dignes de ce nom et ne se limitent pas à des cabanes pour scouts barbus.
- Si l’engagement de l’armée française est motivée par des résolutions de l’ONU au sein de l’ISAF, la très étroite collaboration avec le commandement américain, fait que nos gars sont de facto assimilés à ceux qui accumulent les « bavures », véritables crimes de guerre du point de vue des civils Afghans, équivalant à plusieurs Oradour-sur-Glane depuis 2001, de l’armée de l’air américaine, apparemment aussi habile dans ses bombardement que contre la Serbie en 1999. Comment collaborer avec des amateurs capables de tuer 95 civils lors d’une « erreur » (à Azizabad le 22/08/08), comment reprocher ensuite aux jeunes Afghans de rejoindre les islamistes ?
- L’Union européenne entend favoriser la paix en finançant des écoles coraniques dans le pays…et Nicolas Sarkozy milite pour une Constitution intégrant un chef de la diplomatie de l’UE remplaçant le Quai d’Orsay.
- Si l’objectif à atteindre est l’installation d’une démocratie, pourquoi les islamistes ne prendraient pas le pouvoir par les urnes, comme en Palestine et sans aucun doute au Maroc et en Egypte s’ils n’étaient pas écartés ?
- La France, à cause de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, n’a plus les moyens de ses ambitions avec un budget défense ridicule de 1,4% du PIB, hors dotations retraites. Résultat ? Le 18 août, pas de drones, hélicoptères indisponibles, soldats envoyés après seulement 6 mois de formation pour certaines victimes faute de réserves terrestres suffisantes. Le Livre blanc justifie la suppression de milliers de fantassins, alors que, les exemples Libanais et Georgiens ont largement prouvé que disposer de dizaines de milliers d’hommes projetables est d’une nécessité vitale. Il y aurait beaucoup à dire sur le crime contre la nation que représente le projet gouvernemental, certains généraux courageux ont déjà tout dit à ce sujet.
Lire aussi: Afghanistan, sortir du Chaos sur le site indépendant Armées.com
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, août 2008.
Auteur de « L’islamisation de la France » (Editions Godefroy de Bouillon
[1] Emmanuel Razavi, Frères Musulmans dans l’ombre d’Al Qaeda, Jean-Cyrille Godefroy, 2005, p. 143
[2] Le Monde, Mouvance éclatée, le salafisme s'est étendu aux villes moyennes ,article paru dans l'édition du 22/02/05
Voir le documentaire de Emmanuel Razavi Ben Laden, les ratés d’une traque. Accusé d’être un « affabulateur » par le ministère de la Défense, il se justifie à la minute 47. Témoignage du commando ayant eu Ben Laden dans le viseur: minute 17m30sec.
21:10 Publié dans 01 - COMMUNIQUES | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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