12/10/2008
L’EMF, les convertis, et les communistes.
La branche étudiante de l’UOIF, l'EMF (Etudiants musulmans de France), attire de plus en plus de français convertis. Preuve en est la proportion de rédacteurs du journal de l'EMF Cogitons portant des noms français : Jean-Baptiste Bellier, Deborah Hoenen et Aude Ponticelli. Si ces noms ne sont pas des pseudonymes inventés pour besoin de propagande, il y a de quoi s'inquiéter. L'EMF avait encouragé ses troupes à rejoindre la révolte de l’extrême gauche contre le CPE au printemps 2006. Le journal Cogitons dans son édition de février 2008, s'interroge maintenant sur L'Echec d'une révolte universitaire, un article de Bellier et Ponticelli sur la mobilisation contre la loi LRU, qui commence par ces lignes:
« fin décembre 2007, les portes de l'année se referment sur le mouvement anti-LRU, repoussant dans l'ombre les derniers espoirs de victoire d'une mobilisation entamée deux mois plus tôt, lors de la rentrée universitaire. »
Les "idiots utiles" de l'EMF, Bellier et Ponticelli, reprennent les discours d'extrême gauche en dénonçant la « répression policière » durant le filtrage de la Sorbonne lors des manifestations sur la loi LRU, un an et demi après sa prise en otage par des grévistes minoritaires ( suite au CPE) qui, rappelons le, empêchaient par la force les étudiants sérieux d’accéder à leur cours. Autre indice, la dénonciation de l’interdiction de la projection d’un documentaire intitulé « Universités, le grand soir » (sic) dans un amphithéâtre de la Sorbonne, mesure présentée comme un « acte d’autoritarisme pur et simple» par la feuille de choux islamique.
Autre élément corroborant cette convergence islamo-communiste, la présence de l’EMF-Amiens dans un collectif réunissant les Jeunes communistes, les Jeunes socialistes, les syndicats SUD et l’UNEF, tel que nous l’indique une affiche annonçant un débat « Etat français, Etat sécuritaire ? », organisée par ce même collectif, animé par l’adjointe au maire d’Amiens, Emilie Therouin (Les Verts) et un représentant de la Ligue des droits de l’homme. (Colloque qui eut lieu le 9 octobre dans les locaux de la faculté de droit et d’économie)
Les Jeunesses trotskystes sont elles prêtes à des alliances de circonstances avec les musulmans, comme je le révélais dans mon ouvrage « L’islamisation de la France » (de Bouillon) chapitre XIV L’alliance rouge-vert ; page 278 :
« L’alliance informelle entre révolutionnaires communistes et islamistes, est décrite de la manière la plus sincère qui soit sur le site Internet des JCR , le mouvement jeune de la LCR d’Alain Krivine et d’Olivier Besançenot . Il s’agit pour eux de récupérer un électorat socialement précaire et révolté envers l' état impie, afin de dévier cette haine vers la « lutte ». On peut y lire :
« Le rôle des révolutionnaires est de contester la direction des masses aux fondamentalistes en montrant dans l’action que leur programme est le seul à pouvoir apporter une solution à leurs problèmes. C’est aussi en démontrant que la politique des fondamentalistes musulmans ne conduira en rien à une émancipation du prolétariat ou à un changement de société que nous pourrons convaincre leurs partisans. Cela signifie, en pratique, ne pas refuser, par principe, de nous retrouver à côté de fondamentalistes musulmans dans certaines luttes, mais sans se faire d’illusions sur les buts réels de leurs directions et sans renier notre identité en se privant de développer une politique autonome. Car c’est dans les luttes que nous pourrons convaincre cette base que c’est notre politique qui est la plus juste.[1]"
Joachim Véliocas, Observatoire de l'islamisation, octobre 2008.
20:25 Publié dans 11- L'islam à l'école | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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