04/12/2008
Le 8 décembre, de l'Immaculée à la fête du mouton
Lundi 8 décembre, les médias nous parleront de l’Aïd al-Adha. Car la « fête du sacrifice » a lieu ce jour-là. On nous montrera les musulmans et les moutons qu’ils « sacrifient » en masse, on nous reparlera des problèmes d’abattoirs insuffisants, de plus en plus insuffisants…
Ce jour-là, c’est aussi la fête de l’Immaculée Conception. On ne nous en parlera pas. Sinon pour nous montrer quelques images spectaculaires de la « fête des lumières », à Lyon, qui a oublié son origine…
Ce 8 décembre 2008 va être une saisissante illustration de la colonisation de notre pays par l’islam, avec la collaboration active des politiques et des médias.
La fête de l’Immaculée Conception, qui est au cœur de la religion catholique, disparaît derrière une fête musulmane. On refuse de reconnaître les racines chrétiennes de la France et de l’Europe, l’islam vient remplir le vide.
Le sacrifice d’Abraham
Et pour bien souligner le fait, on parle désormais d’Aïd al-Adha, qui est le nom officiel de la fête dans l’islam, en arabe classique, alors que les Maghrébins l’ont toujours appelée Aïd el-Kebir (la « grande fête », dans la prononciation maghrébine). L’islam « de France » n’est plus l’islam des immigrés, c’est l’islam de l’oumma. Le vrai, le pur.
Et l’on nous resservira le discours sur l’harmonie des religions, puisque, n’est-ce pas, cette fête commémore le sacrifice d'Abraham, événement qui se trouve aussi dans la Bible des juifs et des chrétiens. Une nouvelle occasion de célébrer la proximité des « trois monothéismes » issus d’Abraham.
Alors qu’il ne s’agit pas du même Abraham, ni du même sacrifice.
Pour les musulmans, Abraham est un musulman qui agit en musulman. Il obéit à Allah parce que l’on doit toujours obéir à Allah, même si ce qu’il commande est absurde (comme le soulignait Benoît XVI à Ratisbonne, avec les conséquences que l’on sait). Ainsi va-t-il sacrifier son fils Ismaël, mais au dernier moment Allah lui permet de racheter la vie de son fils en immolant un animal.
Dans la Bible il ne s’agit évidemment pas d’Ismaël, le fils maudit, mais d’Isaac, le fils de la promesse. L’épisode ne parle pas d’un commandement aberrant de Dieu, ni de la « soumission » d’Abraham (comme dit le Coran), mais de la foi d’Abraham, de sa totale confiance en Dieu, sa confiance que Dieu n’agit pas de façon arbitraire, mais pour le bien du croyant. Lire la suite sur Daoudal Hebdo
21:15 Publié dans 13- ISLAMISATION | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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