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26/03/2009

Chelles : l’association islamique prend le nom d’un calife djihadiste…et prépare une école privée sous contrat

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  La polémique fait rage concernant la commune de Chelles où le maire socialiste Jean-Paul Planchou (photo) ne voit rien à opposer au projet d’une école islamique privée sous contrat avec l’Education nationale. Pire, un terrain public pourrait être mis à disposition par la mairie, le maire affirmant au Parisien avoir pris rendez-vous avec les responsables de l’association culturelle islamique Abu Bakr afin d’évoquer le sujet, chose confirmée lors d’un  « chat » sur le site de la mairie : « la loi autorise la cession d’un terrain public à une association, d’autant qu’il s’agit, dans le cas présent, d’un équipement à but de service public. » répondit Planchou à un administré. 

Pour le maire de Chelles, faciliter l’enseignement de la Charia relèverait donc du « service public ». 

  Pour cerner le profil de l’association islamique référencée sur l’Annuaire musulman au 101, chemin de la Guette à Chelles, arrêtons nous sur sa dénomination, reprenant le nom du 1er calife successeur de Mahomet : Abu Bakr (570-634). 

  Voilà comment les islamologues Janine et Dominique Sourdel présentent le personnage dans leur Dictionnaire historique de l’islam, paru aux Presses universitaires de France en 1996, somme faisant autorité scientifique sur la question : 

« (…) A la faveur d’une élection organisée, dit-on, par Umar ibn al-Khattâb, selon un système destiné à servir de norme pour la dévolution ultérieure du pouvoir en milieu musulman sunnite, fut attribué à Abû Bakr cette fonction de chef tout-puissant pour lequel le titre de Khalîfat rasûl Allâh ou « successeur de l’ Envoyé de Dieu », que lui-même se choisit, allait devenir traditionnel. (…) il enclencha, selon l’exemple donné par son prédécesseur (ndlr : Mahomet), le mouvement des expéditions guerrières dirigées vers les riches territoires  des empires du Nord et  susceptibles d’unir entre elles les tribus nomades de la péninsule dans l’espoir de la razzia et du butin. Les premières incursions triomphantes, en Mesopotamie et surtout en Syrie ( ndlr : territoires Chrétiens) où eut lieu la victoire d’Ajnadayn, se déroulèrent peu avant qu’il mourut à son tour, en août 634.

Mais la Tradition sunnite su plut à rappeler la constante présence auprès de Mahomet qu’il avait soutenu dans ses premières difficultés et à qui il avait donné en mariage sa fille A’isha (ndlr : à six ans ! ), prit dans la mémoire de l’islam des dimensions plus importantes encore que ne l’annonçaient les faits marquants de son règne. (…) Ainsi il devint pour les sunnites les plus traditionnalistes le modèle parfait du chef d’Etat façonné par le respect de la Loi religieuse et soucieux toujours de mener sans faiblesse les musulmans vers le succès du djihad. » Page 22  

   Les auteurs de ses lignes ont un CV respectable : Dominique Sourdel est professeur émérite d’Histoire et de civilisation islamiques à l’université de Paris IV-Sorbonne et directeur de la « Revue des études islamiques ». Janine Sourdel-Thomine est professeur émérite de l’Histoire de l’art et archéologie islamiques dans la même université, et directeur d’études d’Epigraphie et paléographie arabes à l’Ecole pratique des hautes études (IVème section). 

  Pour résumer, le maire PS Planchou veut aider des responsables musulmans se réclamant d’un chef politique ayant pratiqué le djihâd offensif pour étendre par l’épée la terre d’islam, qui a livré sa propre fille Aicha, 6 ans, à Mahomet qui, selon les sources  musulmanes, a consommé son mariage avec la petite fille quand celle-ci eut 9 ans.  

  Comment le Parti socialiste peut-il tolérer la complaisance avec des musulmans ayant de tels modèles doctrinaux ? Une question que je ne me priverai pas de poser demain au maire après la séance du Conseil municipal, où une forte délégation de résistants français est attendue pour faire entendre la voix de la raison au socialisme finissant. Car je compte bien venir lui offrir un exemplaire dédicacé de mon ouvrage sur l'islamisation de la France.

Une pétition en ligne à l'initiative de Julien Sanchez, habitant de Chelles, est lancée pour tenter de bloquer le projet. Il est fort dommage qu'il n'y ait -pour l'instant- que le Front national pour s'opposer à se projet...(voir vidéo ci-dessous)

  Joachim Véliocas, directeur de l’Observatoire de l’islamisation. Auteur de L’islamisation de la France, éditions de Bouillon, 2007. 


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