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29/04/2009

Turquie, Albanie, Bosnie dans l'Europe : Barnier est un irresponsable dangereux

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Le Bondy Blog publie aujourd'hui une entrevue avec Michel Barnier (extraits) :

Bondy Blog: A la lecture de vos réactions dans la presse, on perçoit un virage à 180° de votre position sur l’adhésion de la Turquie. Hier, c’était une chance, aujourd’hui c’est un risque…

Michel Barnier: Je suis très ému par l’attention que vous portez à mes propos. Je les j’assume, mais je n’ai pas parlé de risques. Je n’ai jamais dit que l’adhésion serait un risque. Ce mot n’est pas utilisé dans ce contexte-là, je l’ai utilisé dans un contexte de basculement de la Turquie dans un autre modèle pour être précis. Reprenons la chronologie de tout ça : en  2004/2005, je suis ministre des affaires étrangères de la France et c’est à ce moment-là que se pose sérieusement la question de l'adhésion de la Turquie à l'UE. Cette question arrive après un long processus qui a commencé en 1963. La Turquie était alors le premier pays avec lequel de grands responsables politiques comme De gaulle et Adenauer avaient accepté un accord d’association. Je maintiens cette idée que la Turquie doit choisir le modèle laïc et démocratique qui est celui de l’Union Européenne. Il s’est passé un évènement qui a été déterminant pour me faire évoluer dans mon opinion : c'est le référendum en 2005. Les français ont eu l'impression que l’Europe n’avait pas de frontières, pas de limites et bien sûr la question de l'adhésion de la Turquie s'est invitée dans ce débat.

   Barnier ne prend du référendum de mai 2005 seulement ce qui l'intéresse, afin de prétexter son revirement, alors qu'il soutient le Traité de Lisbonne, pourtant copie conforme de la Constitution européenne ! Et qu'est-ce cet « autre modèle » inverse du laïc et démocratique si ce n'est le modèle islamique ? Barnier, coincé par les journalistes du Bondy blog, n'ose aller jusqu'au bout de sa logique :

 

 Est-ce que ce n’est pas le problème de l’islam ?

Ce n’est à aucun moment mon sentiment, d’ailleurs je me permets de rappeler qu’il y aura dans l’UE des pays musulmans comme l’Albanie, la Bosnie qui sont clairement en Europe. Ces pays, dont la majorité des citoyens sont de confession musulmane, vont entrer un jour dans l’UE. Les yeux dans les yeux, je vous dis que ce n’est pas la religion le problème.

  L'Albanie, plateforme de la plus grande mafia d'Europe et la Bosnie en voie d'islamisation radicale, où les minorités chrétiennes sont discriminées avec la bénédiction du grand Mufti Mustafa Ceric, seront « clairement » intégrés à l'UE nous dit Barnier ! Suite aux exigences de Mustafa Ceric, l'islam est enseigné dans les écoles bosniaques, la vente de porc est interdite à Sarajevo, de même que les mariages mixtes. Il a clairement exprimé son souhait d'imposer la charia dans toute la Bosnie, étape finale de la prédication (dawa') que le diplomé d'Al-Azhar  s'efforce de mettre en oeuvre tout en étant courtisé par la diplomatie européenne...

Selon Le Monde Diplomatique de septembre 2008: "les constructions de mosquées se poursuivent à bon rythme, tandis qu’un dynamique système d’enseignement religieux a été mis en place, couronné par la faculté de théologie islamique de Sarajevo. Le conseil de la Communauté islamique est devenu l’une des institutions les plus puissantes du pays"

Avant même de consulter le peuple français, Michel Barnier présente l'adhésion de la Bosnie comme étant une formalité acquise ! Il ne manquera pas de taxer les opposants à cet élargissement comme des xénophobes adeptes du "frileux repli sur soi", et autres phrases pré-fabriquées en guise d'argumentation...

Dans la même veine, voici un autre morceau choisi de l'interview :

BB: Vous avez abordé la question d’une identité européenne. C’est quoi concrètement une identité européenne ?

MB: C’est probablement d’être sur le même continent.

  Voilà pour sa conception  de l'identité européenne, pour le moins vide de ce qui est considéré comme des gros mots à l'UMP : raison grecque, christianisme, culture celte, sans parler des races qui n'existent pas...

Lire l'intégralité de l'entrevue

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